Une si grande ville...

La caravane s'était arrêtée aux portes principales de la ville, avec d'autres, formant un joyeux capharnaüm, ou chacun s'interpellait, se saluait ou s'insultait selon son envie. Les gardes chargés de l'inventaire des chariots faisaient leur devoir, et par moment, quelques pièces ou cruchons changeaient de main. L'ambiance, pourtant était différente de celle dont se souvenait la jeune guérisseuse. Plus tendue. Oh, bien sur, elle n'y était pas venue depuis longtemps. Un an, deux, peut-être? De toutes façons, pour comprendre que la situation était inhabituelle, et inquiétante. Les rumeurs étaient donc fondées.

Une légère secousse ramena Maëlys à des pensées plus concrète. Lunaë la suivait, pas à pas, sa petite main dans la sienne, et venait manifestement de trébucher. La main libre de la guérisseuse rattrapa de justesse l'enfant, par réflexe. C'était à se demander comment elle pouvait trébucher sur une rue plate. Enfin...

La jeune femme redressa sa sœur, vérifiant rapidement qu'elle n'avait rien, avant de l'entrainer doucement à sa suite. La rue était belle. Fréquentée aussi, et pas forcément du plus beau monde. Ors la jeune femme avait reçu sa paie la veille au soir, et préférait éviter d'être volée du peu d'argent qu'elle avait. Alors certes, elle était une cible un peu moins probable que la bonne femme qui lui arrivait en face, au vu des vêtements et de son attitude. Bref.

La jeune femme et sa sœur rasaient un peu les murs, étrange couple dont la plus âgée regardait plus les passants que les beautés de la ville, et la cadette au regard vide, semblant glisser sur chaque choses.

Arrivée à un croisement, la jeune femme s'arrêta, hésitante. Et maintenant? Il fallait trouver un lieu ou dormir. Peut-être se reposer quelques jours. Et repartir. Probablement essayer de faire un tour dans le quartier religieux, chercher un guérisseur plus doué qu'elle. Ou bien au château? Est-ce qu'il y avait une bibliothèque, au château? D'abord l'auberge. Ou en trouver une a peu près sure et correcte, mais pas rop chère?

Lunaë à ses cotés, silencieuse, Maëlys s'était arrêtée à l'angle de la rue, plongée dans sa réflexion.

L’angle d’une rue, un endroit incertain ou peux être l’angle d’une pierre qui dessinait encore la souffrance qui l’avait arraché au siens, au bloque de sa famille qui serrer les uns contre les autres était maintenant séparé par une couche de liant qui ne faisait que les éloignés. Seul, exposé au vent et loin des siens la pierre d’angle regardait le désert peuplé par deux être vivant… Deux être vivant seulement qui dans leurs pensé n’avait pas vue le mort se profilé lentement, la mort d’un être qui dans les douleurs d’un instant apparaissait sous le ciel toujours gris de la ville nécromantique… Il était là et s’apprêtait à faire valoir ses droits, les droits des mages sur les simples humains, les droits des mages sur les ingrédients…

Un squelette, puis deux était sortie des ombres tandis qu’une créature toute d’ombre vêtu avait quitté le cœur de la pierre et se tenait derrière le couple de jeune demoiselle étendant lentement et avec grâce sans grand manteau de mort sans que personne n’ose croiser le regard de son absence de visage… Il semble être la faucheuse et …

La rue est un désert, plus personne ne la peuple et le ciel de ténèbres semble encore plus profond lorsqu’un morceau de chaire tombe sur le sol. La liche regarde les deux demoiselles alors que mêmes les ombres de la rue s’étendent sous l’absence de lumière, un sourire incertain se dessine sur le dernier bout de lèvre qui pend encore à la joue décomposé de la liche. Le sang n’afflue plus depuis bien longtemps et seuls les pouvoirs de cet être font que tout reste encore debout, et malgré l’odeur, malgré la haine qu’il semble faire tournoyer autour de lui, les demoiselles ne l’on pas senti venir dans ce monde …

La rue est un désert et rien n’est encore jouer… La derrière cet être au sourire perdu dans le méandre de la mort, derrière cette douleur qui se dessine dans la mort, se trouvait une imperceptible lumière, comme un sentiment incertain d’un futur probable… Mais …

La rue est un désert et déjà les squelettes se rapproche, il suffira d’une unique seconde pour que tout s’abatte sur elle et que la mort l’étreigne, la lumière c’est éteinte comme si au loin la flamme d’une bougie avait été soufflé… Il est temps de rejoindre le vrai monde et la ville des nécromants où la nuit est éternel et signifie douleur ou mort. La vérité pour les yeux d’un enfant …

Les yeux d’un enfant, un objet nécessaire à tant de rituel complexes… Les yeux d’une enfant qui voit deux squelettes et une liche tandis que dans son dos une créature vêtue d’ombre est apparue. Les yeux d’un enfant qui croit voir un passage sur leur gauche car les squelettes sont trop proche de leur maitre, une autre sur la droite, plus fin …

Les yeux d’un enfant qui rencontre les orbites vide d’un monstre, les yeux d’un enfant qui ne seront bientôt plus que des outils … Les yeux …

[t'es vraiment un s******d, tu sais? XD]

Toute à ses réflexions, Maëlys n'avait rien vu changer, et ce n'est pas Lunaë qui l'avertirait du danger. En fait, elle ne releva la tête que pour s'étonner de la soudaine nuit... Ah, non, c'était juste un squelette devant... Un squelette?! Devant elle?! En pleine ville?! Euh... D'accord, donc un squelette, un truc immonde et un truc qui doit être encore plus immonde vu qu'il se cache... Et qui les encerclent... Tu m'étonne qu'il y ai plus personne, les humains sont pas connus pour être altruistes..

Fuir. Par où. Deux passages? une lueur? non, plus rien. Ne pas rester là. Fuir. Danger.

Le passage de droite était trop petit, pas besoin d'analyse savante pour le savoir. Elle seule, oui, mais laisser Lunaë... Hors de question. Alors à gauche. Bien sur, elle n'avait pas fait les autres analyses de "et si le machin noir il était beaucoup plus rapide que les squelettes ou le zombi en pièce détachées?". C'est pas comme si elle avait le temps là...

"On court."

Lunaë ne réagit pas, pourtant, quand ça soeur s'élança avec une sorte de cri de guerre, plus destiné à se donner du courage qu'à effrayer les... choses, elle la suit, se laissant guider. Ca passe. De peu, de très peu, même, mais c'est passé. Maëlys entraine sa soeur sur une dizaine de pas, avant de s'arreter. Ca n'ira pas.

"Monte sur mon dos."

L'enfant s'execute, aidée par sa soeur. Ne pas paniquer, ne pas paniquer... Par o, par ou? La jeune femme cherche des yeux une sortie, un refuge. Et vite, parce qu'avec la soeur sur le dos, elle va pas courir cent-sept ans... La caravane... Elle n'est pas très loin, Elle voit la porte de la ville. Et elle connait les gens, ils la défendront... N'est-ce pas?

Ouais, la caravane. Bon plan. Et c'est parti pour courir...

[Je sais ^^ C'est un plaisir pour moi aussi]

Les yeux d’un enfant, voilà tout ce qu’il voulait, les sphères laiteuse emplie de terreur qu’il pourrait tenir entre ses doigts, ses sphères si douce et si fragile mais si puissante, ce qui donne la vue au hommes, ce qui lui avait donner la vue… Les yeux d’un enfant emplie de peur dans le silence d’un monde qu’il ne comprend pas, dans la douceur acre d’un monde crée par les hommes et leurs amère folie, celle qui lui permet de vivre. Alors lentement il tend la main vers celles qui s’enfuient… Vers les yeux d’une enfant.

Mais elle court déjà, elle court dans le noir alors que la main de l’être tombe et rejoint la poussière. Un lambeau de chaire contenant encore du sang laisse le pue se rependre lentement sur le sol a coter de la main alors que la lueur reprend son cours et l’Aras Magnus déchire l’être fait d’ombre.

Alkor de Zirejar première homme de la résistance se tient là, au milieu des restes regardant fuir les deux jeunes filles. Ses longs cheveux détacher ne cache pas son œil rouge sang tandis que son œil or fixe encore les jeunes. Un pantalon large et des pièces de cuire tandis qu’une grande écharpe remonte sur son menton et sa lance attend à ses cotés.

Puis il avance, la liche se relèvera bientôt, mais le regard de la plus jeune l’intrigue alors il se met à courir et la suit. Cette ville n’est pas sur, il les protègera.

Maëlys court. Elle court aussi vite que possible, poussée par la peur, malgré ses poumons très vite en feu. Et la porte qui semble toujours aussi loin! Ne pas s'arreter.

Et s'ils étaient derrière? Elle ne les entends pas, mais sait-on jamais? Vu comme elle respire fort... L'adolescente remonta d'un coup de rein sa soeur sur son dos, avant de repartir. Elle ralentissait malgré elle... Ils allaient la rattraper bo*del! Ils étaient où, là?

Se retourner en courant pour voir si on la rattrapait était ce qu'on appelle une erreur monumentale, comme elle s'en fit la réflexion fugace au moment ou son pied accrocha le pavé. La jeune femme poussa un léger cri de surprise, fit quelques pas, essayant de retrouver son équilibre... et chut magistralement au milieu de la route. La seule chose qui l'empêcha de se blesser sérieusement fut le réflexe de mettre ses mains en avant.

"Aie..."

Bon, si elle en croyait ce que disait ses sens, elle s'était bien abimé la paume de la main gauche, un peu moins celle de la droite, elle s'était tordu (elle espérait que ce n'était que ça) la cheville... Et elle était un peu hébétée. Heureusement que sa soeur avait eu le réflexe, se sentant déséquilibrée, de raffermir sa prise. La jeune femme se remit debout avec quelques difficultés (essayez de vous redresser avec vingt à vint-cinq kilos sur le dos... Elle n'avait pas fait l'armé, elle!) avant de se remettre à courir en boitillant. Elle n'avait pas vu les trucs la rattraper... Mais c'était pas une raison... absolument pas...

Il court lorsque dans ses yeux défile encore le monde qui l’entour. Il court sur les tuiles d’un toi, il suit une femme qui n’a pas de nom, une femme qui porte sur ses épaules une demoiselle sans âme. Qui est-elle pour porter et voué sa vie à une poupée de chiffons ? Qui est-elle pour vouer son âme à un être déjà mort depuis bien longtemps ? Que fait-elle ? Où danse-t-elle réellement ?

Sans plus chercher à comprendre il la suit cacher par les ombres des nuages qui ne quitte jamais la ville, cacher par l’ombre des toits, par les fumées de souffrance de ceux qui ne peuvent avoir accès au marcher noir. La vrai difficulté n’est pas de trouvé à manger car les Pjeyhs font très attention à cela, ni même un jeu, mais un vrai jeu, un vrai plaisir un de ceux qui nourrit l’âme et ne fait pas seulement plaisir au regard sans chercher plus loin, tout cela est mort ici. Il n’y a plus rien pour l’âme alors pourquoi y transporter une petite qui a perdu l’essence de son corps ?

Sans chercher à voir il court et ses yeux passent souvent sur la demoiselle et son étrange chargement … Vraiment cela l’intrigue mais pour le moment il faut la mener en sureté… Il faut juste l’escorté, elle sait où elle va. Alors silencieusement il la suit faisant appel au Chi quand les obstacles sont trop longs pour un homme normal, quand les rues sont trop larges, les toits trop hauts. Il est Alkor de Zirejar, le danseur de lumière et à présent un être craint par les Pjeyhs et leurs inferieurs, il est l’image de la résistance et celui qui l’a crée alors que personne ne pensait ce coup d’état possible. Krogan, son ami c’était lui la vraie naissance de cela.

Il passe une nouvelle rue et une tuile glisse allant s’écrasé sur la route, si elle lève les yeux elle le verra dans ses habits calmes, son regard rouge et or cherchant les ennemies, sans lance le long de son corps et ses mouvements si proches de celui du chat, un guerrier apte à en affronter des centaines. Voilà ce qu’est son poursuivant. Mais elle approche de la porte de la ville, elle aura surement tant d’autres choses à faire que de regarder en l’aire la naissance d’une tuile qui s’effondre, pourtant avec une enfant …

Qu’importe, il sourit, bientôt il la laissera en paix.

Bon sang, mais pourquoi cette fichue porte ne voulait pas se rapprocher?! Si ça se trouve c'était un coup d'un stupide magicien! De toutes façons, vu qu'il était évident que les squelettes tenaient pas debout tous seuls, sans parler de se mouvoir (hors elle avait bien vu l'un d'eux tenter de l'attraper, donc OUI, ils bougeaient...), il était évident que la magie était impliqué. Le juron qui s'échappa de la bouche de la demoiselle supposée si discrète n'aurait pas déparé dans celle d'un charretier, et résumait fort bien l'opinion de la jeune femme sur la magie. Quelqu'elle soit.

Hors d'haleine, elle s'arrêta. Fit descendre sa soeur. Scruta les alentours, l'oreille aux aguets. Là où elle était, au milieu de la rue, elle offrait une cible facile pour un tireur. Mais ce n'était pas eux qu'elle fuyait, et coller les murs la coincerait.

Un bruit de chute. Etait-ce eux? La guérisseuse serra sa soeur contre elle, en un abri dérisoire. Et c'est là qu'elle le vit. Une silhouette sombre face à elle, en appui sur un toit. La prise de Maëlys se raffermit un peu plus. Personne ne touchait à sa soeur. Pour autant, ce n'était pas le regard noir de l'adolescente qui les protègeraient, ni des créatures, ni de l'homme, et Maëlys avait la sensation désagréable d'être un louveteau souhaitant se battre contre le patriarche de sa meute... Autant dire qu'il n'y avait aucune chance qu'elle ne s'en sorte, si combat il y avait.

Pourtant, elle maintenait sa position, méfiante, protectrice et acculée. Elle ne guettait pas que l'homme d'ailleurs. Mais aussi l'endroit d'où elle venait, et où elle avait laissé les monstres. Son coeur battait si fort dans sa poitrine qu'elle avait l'impression qu'il tentait de fuir la cage d'os qui le retenait. Les portes étaient encore loin. Est-ce qu'elle pouvait lui tourner le dos? Fuir encore?

Les squelettes et les ombres, voilà le vrai souci qu’elle avait à se faire. L’homme s’était arrêter et la regardait calmement, pas vraiment elle mais tout ce qu’il y avait autour d’elle, les volets qui c’était fermé, les battements de cœur qui résonnaient dans les maisons tellement la terreur que la magie qui avait encore un peux obscurcie leur ciel soit pour leur fils… Les habitants d’ici avaient appris à regarder le ciel et à voir la magie dans les mouvements des nuages sombres qui vivaient aux dessus de la ville… Il y avait beaucoup de magie ce soir, beaucoup trop alors plus personne n’était dehors, même les clochards qui était pourtant si peux nombreux depuis la politique Pjeyhs mise en place se terrais dans leurs bois dans des ruelles invisibles.

Alkor lui regardais une ruelle, une ruelle pas loin de celle où il était passé, ici sortait un souterrain qu’il connaissait bien … Un souterrain qui allait lui être utile si il regardais le ciel … La gamine ne pourrais pas rentrer chez elle, qu’avait-elle de si impressionnant ?

L’homme porte sa main à son œil droit… Trente huit ans et il court encore les rues, trente huit ans, comme si on œil lui avait donné une plus grande longévité que les hommes normaux, il se sentait encore fière et puissant, à moins que cela ne soit du au Chi… Il regarde ses doigts sur lesquelles un peux de sang c’est déposé, trop de magie ici bas, beaucoup trop …

Il reprend sa lance et bondit se retrouvant trois étages plus bas devant une fillette acculé puis il commence à lui parlé :

-˝Je suis Alkor deZirejar, chef de la résistance, toutes les routes son prises petite fille, donne moi ton fardeau et cours avec moi, tu ne reverras pas ta famille ce soir mais au moins tu la reverras un jour et même très tôt si elle fait partie de notre réseaux… La liche te voulais vraiment du mal donc je suppose que tu n’es pas Pjeyhs ceci dit une fois dans les souterrain je devrais tout de même te bander les yeux si tu accepte de me suivre, dans le cas contraire je te laisse là.
Choisit ton camps, la ruelle que tu vois là bas et la vie où la mort mais dépêche toi de choisir car je n’ai pas le droit de mourir ce soir et que le temps nous est compté…˝

Déjà un squelette sort à l’autre bout de la rue, puis deux, trois, il commence à avancer alors qu’Alkor parle encore, mais l’homme se retourne et d’un mouvement de lance les rend au silence alors qu’il n’était pas à porter comme si son armé c’était étendu pour les rejoindre dans un fin rayon de lumière …

˝Il est temps …˝

Ses yeux l’un rouge l’autre d’or n’accepterais pas plus de réflexion, il faillait qu’elles choisissent car dans son œil rouge de sang on voyait toute la douleur de la magie honnie se refléter avec rage… Un choix.

Euh... Pourquoi il descendait lui? Il pouvait pas rester sur son toit, non?! Elle aurait pas du s'arrêter... Hein? la résistance? Contre les machins? Euh, cool, enchanté... Fardeau? L'homme avait de la chance que la demoiselle ne puisse lancer d'éclair avec son regard, sinon, il aurait probablement pris un superbe coup de foudre... Au sens propre bien sur... Oui, elle n'était pas franchement rationnelle quand on parlait de sa sœur, et alors?

Le regard noir ne l'avait pas empêché de poursuivre, ni la guérisseuse d'écouter. Bon, elle passait sur sa famille, elle n'avait plus que Lunaë... Mais bon... Le suivre... Elle aurait eu le choix, elle aurait clairement dit NON. D'abord parce qu'il avait traité sa soeur de "fardeau", ensuite parce qu'elle ne voulait pas se retrouvée mêlée à elle ne savait trop quoi. Parce que bon, elle était pas con, l'altruisme chez les humains (au sens très large) c'était pas vraiment la qualité principale...

Bon, d'un autre côté... Est-ce qu'elle avait le choix? Pas vraiment, hein? Les (censuré) qui lui avaient courru après semblaient effectivement en avoir après elle et sa soeur. Et elle savait très bien que vu ses capacités en combat, elle n'avait absolument AUCUNE chance de la protéger... Tiens, d'ailleurs quand on parlait du loup...

Ah, tient, y a plus de squelettes... Pour le moment du moins... Et le gars utilise une épée magique... Berk.

Donc, d'un coté, des bestioles vraiment pas nettes, dangereuses, en plus, qui leur voulaient... Elle savait pas quoi, mais pas du bien, et de l'autre côté un gars bizarre qui propose un chemin de sortie... Bon, ben c'est un choix facile, hein? Parce que dans l'état où elle se trouve, elle courra pas jusqu'à l'entrée comme prévu!

"On vous suit."

La ruelle, hein? Toujours en tenant la main de sa soeur, elle se dirige vers la porte de secours, assez rapidement, Lunaë sur les talons. Espérant avoir fait le bon choix.

-˝Bien …˝

Sans attendre il entre dans la ruelle poussant la gamine devant lui puis il se retourne, ressort, il y a un crie comme un monstre que l’on déchire, comme un vampire qui reçoit une lumière trop volante et qui revient à la poussière, comme une lune qui revient à l’état de silence… Puis il réapparait dans les ombres, il court.

Par un bras il attrape la gamine et la jette sur ses épaules, mais son mouvement continu et du même bras il prend le fardeau son autre tenant toujours sa lance qui régurgite lentement un sang noirâtre sur les pavé fait d’ombre d’une ruelle plus traitresse que les grandes rues mais qui semble menez à un futur plus certain que celles-ci.

Il tourne, frappe dans une porte qui s’ouvre en hurlant encore plus fort que le vampire et pénètre dans le cœur des ténèbres tenant toujours les enfants… Dans un mouvement et après avoir percuté le mur la porte se referme tuant la seule source de lumière qui semblait encore exister. Pourtant il court encore, tourne sans aucun souci, passe encore un couloire, puis une lumière apparait. En quelques seconde il la passe et ferme une porte derrière lui, une lourde porte de pierre qui ne fait qu’un avec la bâtisse… Il tend deux bandeaux doucement.

˝Mettez ça, je vous porterais encore pour la suite du chemin mais maintenant nous somme en sécurité, tu monteras sur mon dos et je reprendrais ta sœur contre moi, tu te tiendras mieux…
D’où viens-tu ? Qui veux-tu retrouvé demain ? Tu a des noms de personnes de confiance à qui je pourrais te confier, tu es un peux jeune pour te battre avec nous contre ce genre de créature même si tu dois avoir du potentiel vue comme elles te chassent, à moins que cela ne vienne de ta sœur … Raconte moi tout nous avons du chemin à faire et j’aime les histoires …˝

Il sourit, le sourire qu’aurait put avoir un bon père ou plutôt un ami… Puis il vérifie les bandeaux et les prend sur son dos et contre lui. Le chemin est long, des centaines de mouvement, il tourne et semble tourné en rond comme pour les perdre encore une fois …

Puis la lumière ce fait enfin et une petite salle contenant six lit vides s’ouvre à elle, pas de fenêtre mais un repas au milieu et une femme qui semble être la dame d’Alkor vue le regard qu’ils échangent …

Trébuchant légèrement lorsqu'il la poussa à courir plus vite, Maëlys entra dans la ruelle, sa soeur sur le talons. L'homme repartit en arrière, ce qui, au vu du cri qui retenti n'était pas une bonne chose pour leurs poursuivants. Avant que la jeune fille n'ait eu le temps de comprendre (surprise bien visible par un cri léger), elle fut soulevée du sol comme un chaton, et collée contre le dos de l'homme, auquel elle s'agrippa par réflexe (manquant de l'étrangler durant quelques secondes avant de trouver une prise à peu près correcte. L'une de ses mains avait trouvé le moyen de s'accrocher à sa petite soeur, comme si elle craignait d'en être séparée. Elle ne savait pas où ils allaient, ni même ce qui allait leur tomber dessus, et pour l'instant, elle se souciait surtout de ne pas tomber ou gêner le type dans sa course. Pas que, mais pour l'heure il les éloignait des machins pas glops... Un peu trop vite pour être naturel, d'ailleurs, surtout en portant deux personnes...

Elle ne comprit pas par où ils passaient, il faisait trop noir, pourtant, cela ne gênait pas leur porteur... Lorsqu'il les posa, elle était dans... une maison? Elle n'eut pas le temps de regarder vraiment le paysage. Deux bandeaux tombaient juste sous son nez, tendus par l'homme. Elle le voyit un peu mieux maintenant. Elle pensait qu'il avait les yeux canelle, mais en fait, non. Il étaient vairons, et pas franchement naturels. Mettre les bandeaux, hein?

La jeune femme hésita une seconde, peut-être deux, avant d'attraper les bouts de tissus, et de nouer le premier autour de la tête de sa soeur... Pour la voir le baisser aussitôt, avant de se frotter les yeux. Ah. Zut. Elle supportait pas le bandeau? La jeune femme le reprit, et se baissa pour être à la hauteur de sa soeur.

"Ferme les yeux."

Elle lui remit le bandeau, et attrappa la petite main qui s'apprêtait à l'enlever.

"Non. Tu le garde."

Elle n'était pas sure qu'elle obéirait. Visiblement, ça la démangeait. La jeune femme inspira un bon coup avant de mettre son propre bandeau. Ce n'est qu'une fois qu'ils se furent remis en mouvement, elle sur le os de l'homme, et tenant la menotte de sa soeur qu'elle commença à répondre aux questions de l'homme.

"Je suis une fille du voyage. Je n'ai pas de famille autre que ma soeur, et j'ignore si les membres de la caravane avec laquelle je suis venue seront encore là demain, et disposés à me reprendre. Pourquoi nous poursuivaient-elles?"

Est-ce qu'elles agissaient pour les trois pierres? Ces trois mages étranges recherchaient-ils encore Lunaë? Est-ce qu'ils avaient pu savoir qu'elles seraient là?Les poings de la guérisseuse se serrèrent, froissant le vêtement de l'homme, tandis que sa respiration se faisait légèrement plus rapide. Non. Calme toi. Ils ne pouvaient pas savoir qui elles étaient. Elles étaient là depuis trop longtemps... N'est-ce pas? Et Lunaë qui commençait à se gratter le haut des joues, là ou le bandeau touchait sa peau.

Il hôte le bandeau du cou de la plus petite après l’avoir déposé, il n’a rien dit du voyage attendant qu’elle développe mais rien n’est venu et le voyage c’est finit… Il fait de même plus la plus grande et sourit en montrant la table.

-˝Commencer par vous assoir et ce sera déjà un bon début. Je vous présente la femme que j’oblige à vivre dans la noir le plus profond et qui a choisit de me suivre pour autant dans la résistance, ma femme et celle qui nous a préparer ce petit repas pour nous quatre, nous pourrons parler et demain je vous mènerais à la surface vers votre caravane. Elle ne partira pas avant le matin les portes sont close la nuit en ce moment. Pour la sécurité des hommes disent-ils.˝

Il va s’assoir à coter de femme au visage presque elfique, la dame aux manières de noble et au regard profond comme si le simple fait de le croisé pouvais lui permettre de plonger dans votre âme… Elle les regarde l’une après l’autre alors qu’Alkor reprend la parole les yeux plonger dans ceux de la grande.

˝Je ne sais pas pourquoi il vous poursuive mais il va être dure pour toi de me faire croire que ta sœur n’a aucun rapport avec la magie … Ces yeux son trop vide, elle semble amorphe et ne vie que par intermittence, je suppose donc que tu ne nous a pas tout dit. Il en va donc de soit que j’aimerais t’écouter sur la suite des événements, sur ce que tu crois, sur tes suppositions. La deuxième possibilité est bien sûre que tu prennes se repas sans un mot ni même un sourire comme ta sœur le fera surement, que vous alliez vous coucher …˝

D’un geste large il montre les deux paillasses cotes à cote.

˝… Et que demain quelqu’un te ramène à la surface. Nous utilisons un réseau très ancien de tunnel qui peuvent nous menez partout dans la ville, donc ta caravane sera à notre porté, mais coucher vous tôt car il nous faudra être arrivé avant que le soleil ne se lève.˝

Il s’adosse à sa chaise et la main de sa femme se pose sur la sienne et d’une voix douce elle rajoute.

-˝Mais je préfèrerais entendre une vraie histoire avant de me coucher je sais qu’il n’est pas facile de nous faire confiance au premier regard mais nous ne te voulons aucun mal. A vrai dire, savoir pourquoi il te pourchasse nous intéresse car tu es peux être une faiblesse pour eux… Après les liches on besoin d’enfant et de vierges pour nombres de leur rituel les plus complexes il se peu donc que ce soit pour cela … A toi de nous le dire : A tu quelque chose de plus que les Pjeyhs veulent ? Nous met tu plus en danger que nous le somme en restant avec nous ?˝

Lorsque le bandeau lui fut enlevé, Maëlys cligna des yeux une fois ou deux, afin de se réhabituer à la lumière, avant d'observer autour d'elle. La présence de la femme la fit rougir comme une enfant (ce qu'elle était partiellement), tandis qu'elle baissait les yeux sous sont regard, avec un faible "bonsoir", vestige des bonnes manières enseignées enfant. Trouver un échappatoire... Lunaë. La jeune femme défit le bandeau qui aveuglait plus tôt les yeux de sa soeur... Avant de froncer les sourcils, et de passer la main devant les yeux. Pas de réaction... D'accord... La respiration était pourtant tout à fait calme comme si...

"Je rève..."

Prononcé à mi voix, les mots de la jeune guérisseuse ressemblaient plus à un soupir qu'à autre chose. C'était pas la première fois que ça arrivait, mais si vite? D'habitude, elle mettait des heures pour arriver à se résultat!

"Elle dort debout..."

Là, c'était plus une explication pour ses hôtes. Pour qui ça ne devait pas changer grand chose, mais bon... Etonnant comme la fillette avait pu passer d'un état à un autre. Tandis que l'homme commençait son explication, Maëlys, tout en l'écoutant (ce qui était visible par le fait qu'elle ne le quittait quasiment pas des yeux) délesta sa petite soeur de la capeline qu'elle lui mettait habituellement pour sortir. Il faisait assez chaud dans la cachette souterraine, l'enfant n'en avait pas besoin. Elle n'interrompit pas une seule fois l'homme, mais peu à peu, ses yeux cessaient de le suivre, pour se perdre quelques secondes dans le vide, avant de revenir sur lui et sa femme.

Elle hésitait. Elle ne faisait pas confiance, par nature, aux adultes. Et eux ne faisait pas vraiment exception, et la méfiance restait inscrite sur son visage, tandis qu'elle pliait le vêtement, avant de porter sa soeur jusqu'aux paillasses, de lui enlever ses bottes et de la coucher. Dans son état, inutile de tenter de la réveiller, Maëlys le savait bien... Ce n'est qu'après qu'elle prit la parole. Elle ne raconterait pas l'histoire. Mais il avait besoin de réponses. Et elle le comprenait. Si elles étaient un danger pour eux, il faudrait l'avouer... Pourtant, lorsqu'elle parla, c'était du bout des lèvres. D'une voix mal assurée.

"Je ne sais pas... Ma soeur a été victime d'expériences magiques. Elles ont mal tournée, et elle est dans cet état. Mais je ne sais pas si ceux qui les ont menés sont liés au liches... Je ne suis même pas sure qu'ils soient encore à notre recherche, mais..."

Tant qu'un doute subsistait, elle ne prendrait pas le risque. Elle n'osait pas vraiment regarder ses interlocuteurs. Plutôt la cave. Pas qu'il y aie grand chose à voir, mais bon... Et puis, elle prit une grande inspiration. Et les regarda dans les yeux, les poings serrés pour se donner du courage.

"Merci. Je... Je m'appelle Maëlys. Maëlys anima. Ma soeur s'appelle Lunaë..."

Elle n'était décidément pas douée avec les humains...

L’homme la regarde un instant puis ses yeux replonge vers la sœur qui dormait en silence, ses yeux dont l’est est rouge comme le sang et la haine, comme une guerre sans fin mener à la magie, comme si la Zoltiss elle-même en avait été la mère et que rien ne pourrais déloger le sang qu’il faisait coulé jours après jours. Pourtant sa lance posé contre le mure ne montrait pas autre chose qu’un sang vicier et noirâtre, un sang qui à déjà commencer à coagulé, un sang de créature infâme qui ne sont plus ni humaine, ni vivante … Un sang qui n’aurais jamais dût apparaitre au regard d’un enfant.

Enfin le regard complexe et aux yeux verrons retombe sur le plus âgée, sur celle qui prend conscience de toute les choses et ses lèvres reprennent leurs courses :

-˝Ce qu’elle a sur elle n’est pas un sort maintenu où je l’aurais mangé et ce n’est pas la magie qui la maintient dans cette état même si je pense que la magie à put l’a mettre ainsi. Je suis l’un des plus dangereux ennemie de ces hommes car la magie meurt autour de moi et si ils essayent de l’appeler vraiment elle leur cause de lourd dommages … Je n’apprends rien à la ville en disant cela mais j’apprends à l’étranger que tu semble être. Je ne peux rien de plus pour ta petite sœur et je ne peux pas non plus te garder indéfiniment ici, si des gens te cherches il risque de tomber sur l’une des caches de la résistance. Je ne peux par contre rien te dire par rapport à nos mages car tu n’es pas des notre et que la vie de bien trop de personne est en jeux pour que je ne fasse le pas vers ce gouffre… Maintenant à toi de savoir petite Malëlys si tu compte nous aider ou si tu veux rejoindre ta caravane. Quel est ton âge et surtout connais-tu l’histoire du petit chaperon rouge ?˝

Il sourit tristement comme si cela lui rappellerais d’horrible souvenir, il n’aimait pas cette idée comme il n’aimait pas le faite qu’il cherchait un moyen de tuer un autre enfant de l’autre coté … Pourtant ce jeune homme devrait mourir si la résistance et la vie voulais espérer un futur…

Krogan viendrais surement avec ce qu’il fallait pour que les hommes puissent vivre, du moins il espérait autant qu’il espérait revoir celui qui avait été promu général avec l’escadron de choque qu’il devait ramener … Des sentinelles de lunes c’est ainsi que Krogan les avait vue, lui et les sentinelles de Lune …

˝La vrai question est que préfère tu faire … Je ne peux rien t’imposé et le choix est tient petite fille, je ne peux même pas t’assuré que si tu reste avec nous nous pourrons sauvez ta sœur donc …˝

Il serre la main de sa femme :

˝Profite en pour manger …˝

Il était malin, tient... Enfin, non... Juste plus informé que d'autres. Mais il n'apprenait pas grand chose à Maëlys en affirmant qu'il ne s'agissait pas d'un sort... Bon, il lui avait fallu près d'un an pour comprendre, mais bon, elle le savait... Et son hochement de tête était plutôt éloquent à ce sujet. La suite était plus compliquée. Elle comprenait à peu près les arguments de l'homme, mais bon, c'était assez agaçant à entendre... Enfin, c'est pas comme si elle s'attendait à grand chose de la part des habitants de ce monde. Elle n'était pas sure de pouvoir repartir avec l caravane... Après tout elle était supposée les quitter là... Hein?

La jeune femme cligna des yeux une fois ou deux, un air clairement étonné sur le visage. Elle avait bien entendu? Le petit chaperon rouge? Qu'est-ce ça venait foutre là dedans, ça?!

"On parle bien de la gosse qui devait aller voir sa grand mère et le loup qui veut les bouffer? Parce que là... J'vois pas le rapport..."

Et un regard interrogatif, autant à la femme qu'à l'homme pour comprendre de quoi il est question... d'ailleurs elle est muette la femme, ou...? La jeune femme finit par s'asseoir à table, vu l'invitation répétée... Et puis, c'est pas comme si elle n'avait pas faim, aussi... C'est bien pour ça qu'elle remercia d'un sourire (le premier depuis plusieurs heures) reconnaissant la femme lorsqu'elle lui tendit une assiette. C'est donc en commençant à manger (et dieu sait que ça faisait du bien un truc chaud dans l'estomac quand on se les gèle dehors) qu'elle commença à parler du futur.

"Je ne sais pas... Ca fait deux ans qu'on voyage un peu partout, ma soeur et moi... A la fois pour être moins repérable et pour trouver des gars qui maitrisent la magie de l'esprit..."

Elle s'interrompit quelques instant, en profita pour prendre une bouchée du machin... Du porc, et des légumes...

"Il y a du persil, non? Du romarin... Un peu de thym, aussi... Des courgettes, des oignons, bien sur... Une feuille de Laurier?... C'est bon."

Le sourire de l'adolescente confirmait ses paroles et son compliment, tandis qu'elle jouait à discerner les odeurs et les gouts. Elle redevint sérieuse aussitôt après.

"L'hiver approchant, la caravane avait prévu d'aller faire halte dans une ferme fortifiée, je crois. Pour moi comme pour ma soeur, il était plus sur de rester ici... Plus de monde... Mais là... Je ne sais pas me battre, donc je ne pourrais pas vraiment vous aider sur ce point là. J'ai quelques connaissances en soin, mais sans plus... Je ne sais pas vraiment si c'est suffisant à échanger contre votre protection, au moins pour un temps..."

Elle se sous estimait. S'il était certain que ses techniques de guérisons étaient quasiment inutile comparées à celles de certains guérisseurs magique, elle n'en restait ps moins douée... Mais peu sure d'elle...

La femme ferme les yeux et commence à raconter.

-˝La nuit tombe dans le silence d’une forêt et la petite fille qui avait frotté une armure pour qu’elle s’use la porte enfin à sa mère suivant la promesse fait des années plus tôt. Il fait nuit noir et dans son panier elle porte aussi de la nourriture pour celle qui lui à donner la vie… Elle traverse la forêt mais un loup la voit, c’est à ce moment là que l’histoire prend fin, à ce moment précis car si elle n’avait pas dit où logeait sa mère le loup l’aurais mangé mais comme elle à parler les deux êtres son mort et le chasseur arrive trop tard pour rendre la vie aux femmes qui ont été mangé…
Pourtant un autre endroit est important dans cette petite histoire. Plus tard, après que le loup ait dévoré la mère de la demoiselle, le petit chaperon rouge arrive à la maison et s’assoit à table en demandant à manger. Elle mange la chaire de la mère et n’écoute pas l’oiseau qui vient pour la prévenir, à la soif elle ingurgite le sang de sa mère que le loup avait présenté comme du vin et lance sa seconde chaussure sur le chat qui essaye à son tour de la prévenir. Après cela elle se fait dévorée… Voilà l’histoire du petit chaperon rouge.

Tu es la petite fille et la forêt est une ville. Le souci vient du faite qu’il n’y a pas qu’un seul loup mais des centaines et des centaines … Que fait tu petit chaperons rouge ?˝

Les yeux à nouveau ouvert la femme regarde la petite fille dans les yeux comme si elle cherchait à nouveau à la percer, comme si elle pouvait obliger la petite âme à répondre la vérité ou à savoir ce qui était par ce regard. Pourtant les yeux ne sont pas dure, ils sont empreint d’une douceur digne du vent qui caresse lentement les herbes et les poussent à chanté… Elle continu :

˝… Croiseras-tu un loup ? Lui répondras-tu ? L’écouteras-tu ? Lui parleras-tu ? … Tu a de la mémoire petit chaperon rouge, on n’apprend pas les plantes à ton âges sans avoir assez d’intelligence pour les retenir mais nous ne pouvons t’apprendre les chemins si nous ne somme pas sur de ce que tu diras au loup… Que feras tu comme cape rouge de sang dans cette ville de méandre et de chemins tortueux ?˝

Alkor c’est lever alors que sa femme racontait l’histoire et sans un mot, sans un bruit, est sorti de la pièce. Mais c’est à l’instant où sa femme décide d’attendre une vrai réponse qu’il entre à nouveau par la porte de chêne brute se trouvant derrière la femme à l’allure d’elfe. Entre ses main il porte une toile de cuire qui semble contenir de nombreuses choses et il la pose doucement devant sa femme…

Elle attend la réponse pour savoir si tout cela doit être découvert.

Lorsque la femme commença à raconter l'histoire, Maëlys haussa un sourcil, et ses yeux s'équarquillèrent un peu plus à mesure qu'elle parlait...

"J'la connaissais pas cette version..."

Carrément plus glauque que celle que lui racontait sa mère, enfant... Cependant, elle intuitait le parallèle entre l'enfant du conte et elle même. Comme l'enfant avait en quelques sortes tué sa mère en révélant au loup l'endroit où elle se trouvait, elle pouvait mettre en danger ces gens qui l'avaient aidés...

"Vous avez raison. Je suis quasiment incapable de me défendre seule, et me faire parler n'est pas difficile, si on le souhaite vraiment."

Le regard qu'elle portait sur sa soeur était sans équivoque. Si Maëlys avait tendance à ne pas réellement apprécier la vie (qui aimerait celle qu'elle menait, de toutes façons?), et n'était pas vraiment impressionnable au niveau menaces de mort, il en allait tout autrement lorsque sa soeur était concernée. Qu'on la menace ou qu'on lui propose de la soigner, et elle doutait fortement pouvoir y résister. Sans penser à la possibilité torture, mais là...

"Mais... C'est pas pour autant que j'irai me frotter aux loups, ou dire comme ça à n'importe qui où vous êtes. Et les plantes ne servent pas qu'à soigner..."

Et elle n'était pas trop mauvaise avec leur manipulation... Elle savait qu'elle pouvait endormir, aveugler, ou même tuer avec les sachets d'herbes sèches qu'elle avait en sa possession. Mais elle ignorait si c'était suffisant. Par réflexe, comme une protection, elle plongea sa main dans sa poche, pour en ressortir un petit sachet d'herbes séchées, dont émanait une faible odeur suave.

"Du Datura... Au contact des flammes, ça fait une fumée aux effets somnifères..." Et en telle quantité, c'est du poison si c'est ingéré..."

Et c'était loin d'être le seul qu'elle avait. Bon, inconvénient, sans feu, ça servait à rien... Mais bon. C'était l'un de ses secrets. Elle ne s'en était jamais servie. Mais elle les gardait précieusement. Pour le cas où les magiciens les retrouvaient. La jeune femme remis son paquet dans sa poche, avant de regarder tour à tour les deux adultes. Il n'y avait plus réellement traces de son malaise face aux humains. Elle était guérisseuse, parlant de son métier. Tout simplement.

"Si vous estimez quand même qu'il y a un risque, alors ma soeur et moi reprendrons notre route. Mais si vous pouvez me promettre de la protéger, au moins cet hiver, je vous offrirai mes compétences durant ce temps, et ma parole de ne jamais parler de vous à quiconque."

Oui, parce qu'elle allait pas dénoncer les gens comme ça. Elle avait un minimum d'honneur, quand même. Ou de logique.

Il sourit et lentement ouvre les pant de la toile de cuire. Il en sort une fine dague qu’il tend à la demoiselle après l’avoir observe une fois de plus et lui sourit et la remettant dans son fourreau… Pourtant juste avant que ses bras se tendent il fait un mouvement de la main et dégaine une fine pique qui se trouvait à l’autre bout du fourreau, de l’endroit où personne ne s’attend à voir quelque chose sortir et pourtant … C’est si simple à cacher. Cette lame elle est noire et semble hurler dans les ténèbres comme si le faite de ne pouvoir dévoilé son pouvoir au monde la mettait en souffrance car il y avait bien en elle quelque chose de magique.

-˝Mais le chaperon rouge était assez bête pour ne pas avoir d’arme assez puissante pour affronter le loup … Je n’ai pas envi de faire de toi une morte alors je te propose d’utiliser les armes de l’ennemi… Ceux que nous affrontons doivent faire face à toutes les magies car ils ne sont pas accepter, cette lame de cache à été enchanté pour percer la magie et passer dans ce qu’ils appellent l’éther, elle est aussi très efficace contre toutes les ombres et les fantômes que peuvent nous envoyer ses hommes … La dague est basique mais résistante, je l’ai vérifié moi-même, pendant cette hivers nous t’apprendrons à te battre.˝

Il tend ensuite une carte qui bien qu’incomplète semble un dessin de plusieurs plan de la ville. Il contient entre autre des souterrains et les endroits où ils sortent de l’ombre pour plonger dans l’obscurité plus dangereuse encore de la surface de ce monde.

˝Un guérisseuse à besoin de ce mouvoir mais tu ne seras pas que guérisseuse, nous avons besoin d’un surveillant et personne ne te connait, ton esprit n’est plus celui d’une enfant et c’est pour cela que je me permets de t’employer comme cela mais ton corps te permettra d’évité d’être vue. Demain soir tu iras surveiller sur le mure est, nous attendons des amis dont l’un est un samouraï portant au bras l’insigne de la résistance. Tu répéteras cette opération tout les soirs pendant une semaine.˝

Il montre un bijou qu’il porte lui-même.

˝Cette carte tu dois l’apprendre car dans une semaine elle sera brulé et si tu es incapable de te repéré dans le dédale des souterrains personnes ne pourra rien pour toi. Nous somme ici et c’est l’un de nos nombreux QG, personne ne peux nous voir dans le silence des ombres et a causes de leurs sort ils nous ont eux même cacher à leur vue mais ce n’est pas une raison pour faire attention …
Enfin, tout les après midi tu auras une cour avec l’un des hommes pour apprendre à te servir des différentes armes dont tu auras besoin. J’irais te chercher une arbalète de poing bientôt… Pour ce qui est de ta sœur elle dormira ici …˝

Il tend la suite de la toile à sa femme qui sourit à son tour et sort deux bourses qu’elle tend à la demoiselle… C’est elle qui reprend la discution :

-˝Ici tu trouveras tout ce dont tu a besoin comme plantes médicinales pour les blessures légères. Des sauges et d’autres essences pour désinfecter ainsi de pavot pour hotter une douleur trop forte… De nombreuses autres choses que je te laisserais identifier par toi-même. Celle-ci par contre est remplie de poisons diverse, fait y très attention car si peux des nécromants sont sensible au poison les autres n’ont pas perdu la vie pour autant et c’est une arme des plus efficace…
Je t’apprendrais ce que je sais là-dessus quand nous auront le temps … Peux être nos amis resteront-ils longtemps parmi nous, peux être pas …˝

Enfin elle tend la toile vide et sourit de plus belle.

˝Le cuire sert toujours à quelque chose … Nous prendrons soin de ta sœur cette hivers c’est une promesse ne t’inquiète pas...˝

Maëlys fronça les sourcils, a mesure que l'homme parlait et lui montrait les diverses composants de l'étrange trousse qu'il avait amené. Une dague... Elle ne savait pas s'en servir. Oh, un mercenaire avait bien donne quelques conseils sur le "comment être le plus efficace avec ce type d'arme", mais la jeune femme n'avait pas preté attention a ces paroles, qui de toutes façons ne lui étaient pas personnellement adressées. Par contre, elle ne se souvenait pas avoir entendu dire que les dagues avaient des pics caches. Il avait raison, il allait lui falloir apprendre a se battre. Mais il était presque rassurant de savoir que combat ou pas, elle n'aurait pas été efficace contre le machin d'ombre.

La carte ensuite. Elle semblait relativement complexe au premier abord, avec ses divers niveaux, mais pas impossible a apprendre. N'est-ce pas?

Ce qui l'embettait plus, par contre, c'était le coup de la surveillance. Les liches lui avaient fait peur, mais ce n'était pas le plus ennuyeux. Le "mur d'ouest"... Ça ne l'inspirait pas du tout. Elle avait le mauvais pressentiment qu'elle aurait a monter sur ce (censuré) de mur...

Un sourire eclaira les lèvres de l'adolescente lorsque la femme lui parla des plantes. Elle ne les reconnaissait pas toutes, mais elle appreciait les odeurs qu'elle sentait. Par contre les poisons, elle ne connaissait pas. Mis a part le datura, que sa mère utilisait comme somnifère, elle n'y connaissait pas grand chose.

"merci."

Y avait pas vraiment besoin de dire plus, non? Après tout, c'était un bon résume...

(pas sûre que ça fasse bien dix lignes... Mais je poste sur mon téléphone alors...^^)

» Hi-Jal : Futur ville en cours de fortification [Tokiwa, Ryusei, Iris et Yu Huli]