Nom de la nation : Les Royaumes d'Elvem Adisïl ; Elvem Adisïl
Système politique : Monarchie faisant régner son autorité via des vassaux qui dirigent leurs propres pays avec des systèmes politiques différents selon les cas (très souvent des Monarchies.)
Dirigeant actuel : Remanthil Kalaman’Dori
Populations : Les Royaumes d'Elvem Adisïl est la seule nation dont les habitants sont presque exclusivement de la même race. A savoir, les elfes. Cependant, il existe de nombreuses ethnies parmi les elfes qui se distinguent entre-elles de la même façon que hommes de Hù-Béï et de Déméria sont de la même race mais de peuples différents. Leurs traits et leurs mœurs sont juste différents.
Forces Armées : Les elfes étaient autrefois les créateurs d'une nation a l'armée puissante et au commerce florissant mais ils perdirent tout et à présent leurs forces sont moindres et disséminées mais suffisamment fortes pour défendre les royaumes. Elvem Adisïl dispose d'une armée courante de 28.000 elfes s'entraînant depuis des décennies voir des siècles à défendre leurs peuples. A cette armée s'ajoutent 12.000 volontaires de guerre. Ces hommes et femmes ne sont pas formés à la guerre, ce sont souvent des chasseurs ou des miliciens qui ont décidés de participer aux combats si le pays était attaqué. Enfin, 400 sorciers-soldats constituent le principal atout de cette armée. En effet, si l'armée elfique est loin d'être la plus puissante en terme de nombre ou d'équipement, elle dispose d'un accord avec les magiciens qui leurs permet de faire former des soldats aux arts arcaniques.
Géographie : Le fait que Elvem Adisïl soit basé sur un archipel tropical dont les îles ne sont pas toute alignées sur la même latitude et longitude permet l'existence de très nombreux climats mais les formations géographiques sont limitées de par la taille des îles. Presque aucune île ne comprends de montagne dans l'archipel, la plupart sont recouverte de forêt (tout particulièrement vrai pour l'île des elfes sylvains, des elfes de la lune et des elfes sauvages) d'autres comme l'île des hauts-elfes, est une île tempérée où de nombreuses plaines trouvent leur place.
Histoire : Avant l'an 500, aucun document ne relate l'histoire des elfes. Seules quelques notes du Culte des Originels racontent la rencontre avec les tout premiers elfes dans un endroit appelé la Source du Monde. Après cela, les elfes disparurent aux yeux des autres mortels. En fait réfugiés sur Ladeïl, où ils avaient bâtit, avec l'aide des gnomes, une puissante civilisation bien loin des guerres humaines ou naines. Cependant, très exactement au nouvel an de l'an 500, un exode massif se produisit. Des centaines de milliers de navires quittèrent les côtes glacées, parfois si pleins qu'ils chavirèrent dès la première rafale de vent. Mais finalement, les bateaux des gnomes accostèrent sur Thalûn tandis que les elfes poursuivaient leurs périples jusque dans les îles chaudes du sud où ils se regroupèrent et reprirent leur souffle. Nul ne connaît la raison de cet Exode. Et aucune des personnes qui connaissaient la vérité ne la révélé, même sur son lit de mort.
Durant les premiers siècles d'existence du royaume, les elfes tentèrent de rétablir leur puissance perdue lors de leurs fuites de Ladeïl. Investissant presque entièrement l'archipel, ils se divisèrent en divers groupes aux opinions sociologiques et politiques différentes qui se regroupèrent sur différentes îles donnant ainsi naissance aux premières ethnies qui se séparait du peuple principal qui se désignait désormais sous le nom d’Elfe Sylvains. Les deux premières étant les Elfes de La Lune et Les Hauts-elfes. Mais ses divisions créèrent des frictions. En effet, les hauts-elfes étaient des êtres très attirés par le pouvoir politique. Or dans le système politique elfique, les magiciens avaient pris une grande place et nombre d'elfes de la Lune étaient des arcanistes confirmés, usant de leurs pouvoirs avec sagesse et parcimonie. Cette capacité qu'avaient les elfes de la Lune à être puissants dans la société mais dont ils n'usaient que peu ou pas, agaçait fortement les dirigeants hauts-elfes et il y eût de nombreux affrontements, tant sur le terrain politique que militaire. Heureusement les pertes étaient mineurs ce qui facilita l'intervention du Roi Sylvestre qui tenta d'apaiser les querelles, notamment en confiant aux hauts-elfes des postes d'importance en terme de commerce international et de diplomatie.
Le reste de son histoire se déroula tranquillement, parsemée d'ennuis mineurs, jusqu'à l'âge de l'obscurantisme. En effet, Dorhyan Aérandil, héritier désigné à la succession de son père, fût tué lors du Grand Tournoi. Un évènement organisé par Mervïn de Déméria et supposé être le plus grand tournoi de tout les temps. A la clef, de l'or et une faveur du roi. L'histoire retiendra que Dorhyan souhaitait obtenir la faveur du roi au profit du royaume elfique mais étant donné son caractère impulsif et son jeune âge, il est permit d'en douter.
Le seul descendant mâle de la famille royale elfique était mort des suites de ces blessures lors du tournoi, causant un grand trouble dans le royaume. En effet, son père était partit en expédition pour explorer Ladeïl et seule restait sa sœur nommée régente en leurs absences. Bien que l'archipel d'Elvem Adisil fût rapidement pris en main par Yavana Aérandil, sœur par adoption de Dorhyan, grande guérisseuse elfique et régente du royaume depuis la disparition de son père, elle fût contestée car son autorité devait être remise à Dorhyan une fois celui-ci suffisamment mature, il n'était guère prévu qu'elle devienne reine et plusieurs proches de la famille royale se serait bien vu couronnés à sa place. D'autant plus que la tradition elfique voulait qu'aucune femme ne gouverne sans un homme à ces côtés pour la "modérer"
Cependant, face à la menace qu'affrontait le Monde d'Origine, Yavana réussi maintenir l'unité dans son peuple grâce au soutient de plusieurs ethnies notamment les hauts-elfes. Elle répondit ensuite à l'appel a l'aide lancé par Déméria, dépêchant les armées elfiques unies sous une même bannière, les puissants mages de combat formés pour servir le royaume permirent aux troupes de débarquer rapidement. Aussitôt envoyés au front, les elfes rejoignirent le Culte des Originels et les Forces Démériennes déjà en place, ils furent rapidement rejoints par un étrange elfe de la lune nommé Celandil Eowandir. Par la suite, Yavana participa à toutes les batailles et sembla acquérir un grand savoir auprès de Celandil.
Lorsque après cinq longues années de guerre Yavana revînt dans son pays, elle fût bien accueillit mais moins que ce que la dirigeante des elfes, Héroïne de la guerre, aurait pût attendre. Passer l'euphorie du retour, elle fût très rapidement assaillit par les problèmes du royaume. Un déficit croissant, des frictions inter-ethnie et bien d'autres et lorsque l'un était résolu, trois autres apparaissaient. Très rapidement elle fût discrédité et le pouvoir fût reprit par des hommes.
Elvem Adisïl n'avait pas été directement touché par la guerre. Même si ses soldats étaient partit sur des fronts lointains, aucun combats n'avaient eût lieu sur leurs terres et les elfes auraient pût croire qu'ils seraient épargnés par les impacts désastreux de la guerre de Malgazann. Mais cette guerre était l'héritage même du peuple elfique et ce peuple connu une grande période de trouble, restant au bord de la guerre civile pendant près de trois-cent ans et traversant parfois des années ou les conflits armés existaient au cœur même de la capitale elfique.
Finalement, l'apaisement revînt avec la prise du pouvoir par un nouveau noble de la cour, lié par le sang à la dynastie Aérandil, son autorité fût reconnue et ses descendants sont à présent les chefs du Royaume elfique.
Relation Internationales : Elvem Adisïl entretient d'excellente relation commerciale avec Hù-Béï et entends la faire durer, cependant le fait qu'ils soient devenus pro-originels gêne les plus anciens elfes et c'est souvent une source de tensions entre hauts-dignitaires elfiques. Déméria est depuis longtemps rentrée dans l'estime des elfes, cependant ses derniers, afin de respecter leur principal allié qu'est Hù-Béï, tiennent leurs distances depuis la Guerre de Malgazann. Ils sont cependant courtois et respectueux envers Déméria. Pour Elvem Adisïl, Thalûn n'a pas grand intérêt d'autant plus si l'on considère la rusticité de ses habitants et il n’est pas rares que les rapports entre nains et elfes soient houleux voir injurieux mais les deux aiment faire mine d'être plus civilisés l'un que l'autre. Quant à Athe, Elvem Adisïl s'en méfie car cette république, bien que Athée et donc en accord avec les principes philosophiques elfes, a la main mises sur l'intégralité du commerce mondial, hormis celui de l'archipel elfique, ce qui ne saurait être stoppés sans la vigilance des marchands hauts-elfes.
Trésorerie : 200.000 Pièces d'or.
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Dim 23 Aoû - 15:03
Thalûn