Nom : Okurayami
Prénom : Ryûseï
Âge : 25 ans
Race : Humain de Hù-Béï
Religion : Je vénère les Kamis (Culte originel)
Groupes : L'Empire de Hù-Béï
Profession (unique): Rônin
Description physique : L'apparence. Les gens qui vous rencontrent pour la première fois vous jugent par votre apparence. Alors vous, comment me jugerez vous si je vous dis à quoi je ressemble ? Dans mon peuple, je suis un homme grand. Du haut de mont mètre quatre-vingt, je dépasse la moyenne d'environs dix centimètres. Je suis pâle aussi. Alors que le peuple de Hù-béï à le teint halé, le mien sans être blafard, est clair. Cependant si mon apparence correspond bien à mon peuple en quelques points qu'ils soient, ils se résument au nombre de deux. Mes yeux bridés, et ma chevelure aussi noire que celle de la plupart des suménïens. Là, malgré mes différences, vous m'appelleriez hùbéï. Mais ne suis-je que cela ? Non. Pour juger de qui je suis ou de ce que je suis et pas d'où je viens, vous devrez vous attarder sur mes vêtements, mon équipement.
Lorsque je voyage, soit la plupart du temps, je suis vêtu assez simplement. Une paire de bottes noires solides, un pantalon de toile fait pour marcher longuement sans trop l'user, une chemise moulante, afin de ne pas gêner mes mouvements, par dessus laquelle je passe un long manteau de cuir assombrit par l'usage. Il n'est pas pratique pour se mouvoir mais il est chaud et s'est avéré être un excellent compagnon de route durant les froides nuit d'hiver. Je porte à mon côté gauche un Katana et un Wakizashi, symboles de mon ancienne appartenance aux samouraïs. Tandis que mes mains et mes avants bras sont recouverts de bandages changés régulièrement. Enfin, je porte à l'oreille deux bijoux. Le premier est sertit d'un petit rubis, le deuxième était autrefois un anneau. Ils ne pèsent pas lourd sur mon corps mais sont la partie visible du poids sur mon cœur.
Comportement : Alors, m'avez-vous jugé de ce que vous avez appris de mon apparence ? Oui bien entendu. Mais ce n'est qu'un jugement, savez-vous si vous êtes dans le vrai ? Pour le savoir il faudrait me connaître personnellement et cela on ne peut l'expliquer car on peut soit-même être dans l'erreur. Mais je vais m'y risquer. Je suis quelqu'un de solitaire et plutôt taciturne. Je n'aime guère être accompagné pendant de longues durées et apprécie encore moins la foule. Je suis une personne réaliste. Je sais que les faibles meurent, que les forts survivent. Que des gens tuent, font la guerre et volent. Je sais aussi que je dois tuer et que je tuerai afin de continuer à vivre et d'atteindre mon but. Mais je ne suis pas sans honneur malgré tout. Je sais que les faibles ont besoin d'être protégés et je protège ceux qui en ont besoin. J'aiderais les nécessiteux et affronterais les hommes et les femmes déshonorant pour eux-même et les autres si ils ne se repentent pas. Cependant, cette assurance, que toute ses affirmations semblent montrer, n'est pas toujours là. Il y à des jours où je doute. Des jours où je tremble. Des jours où je suis hanté par mon passé. Et savez-vous pourquoi ? Car, que certains jours je sois fier tel un roc sur les flots ou que parfois je tremble comme des ruines un jour de tempête, tout les jours je ne suis jamais qu'un homme.
Pouvoir(s)/Magie(s) : Je suis capable de faire appel au Chi afin de renforcer mon corps et mon esprit mais d'une façon moindre que les sages Buggïns. Je peux également entourer de Chi certaines parties de mon corps afin de me protéger ou d'attaquer. De plus j'ai remarqué que les personnes tentant de m'influencer par le biais de la magie n'y parvenaient que rarement et y parvenaient de moins en moins. Ma volonté est une muraille de fer qui se renforce à chaque assaut.
Peur(s) : J'ai peur d'échouer dans ma quête mais je suis aussi asthénophobe, j'ai peur de la faiblesse. De ma faiblesse physique ou mentale personnelle et je n'aime pas rencontrer des personnes qui soient faibles mentalement mais cela ne m'effraie pas. Enfin, j'ai peur des chats. Premièrement car ils sont pour moi des êtres maléfiques mais aussi parce que leurs présence me rends malade.
Point(s) faible(s) : Allergie aux chats, leurs présence suffit à me rendre nauséeux, une exposition prolongée à leurs poils me rends incapable d'efforts. De plus, mes avant bras portent des blessures qui, jamais ne cicatriseront. La plupart du temps elles me font juste légèrement souffrir mais certains jours ou bien lorsque mes blessures apparaissent à l'air libre, je souffre atrocement. Le seul remède que je connaisse à cette douleur, aussi temporaire qu'il soit, est lorsque je fais usage du chi dans mes bras.
Histoire (15 lignes minimum) : Mon histoire commence il y à 19 ans. A cette époque j'étais déjà âgé de 8 ans et mon plus grand rêve était de devenir un samouraï impérial afin de faire partit de cette élite qui protégeait l'empereur de mon pays. Mais mon père était un démérien et à Hù-Béï cela suffit pour faire de vous un criminel. De plus, nous n'étions que des paysans et même si notre exploitation était suffisamment vaste pour nous obliger à employer quatre ouvriers agricoles, nous ne vivions pas dans le luxe. Je me rappelle que à l'époque déjà, je m'entraînais à être samouraï sous couvert d'aider mon père. Lorsqu'il me demandait d'aider à la défriche, j'attrapais un long bâton et allait frapper les hautes herbes comme un samouraïs frapperait ces adversaires lors d'un épique combat.
La traversée de champ en friches se transformaient alors pour moi, en grandes aventures ou terribles batailles, un bâton en main et parfois accompagné par les fiers compagnons que faisaient les enfants des ouvriers qui travaillaient sur notre exploitation. Ensemble nous avions vaincu tout les périls et protégés mainte-fois notre bien aimer empereur qui s'avançait vers une mort certaine. Mais un jour, se fût l'un des véritables protecteurs de l'empereur qui amena notre fin.
Mon père fût accusé d'être un espion démérien et de faire des rapports au roi alors que la seule chose qu'il avait jamais envoyée en Déméria, n'était rien autre que du riz. Il fût alors arrêté et notre exploitation brûlée. Je ne sus jamais ce qu'il advînt de lui mais je suppose qu'on l'exécuta. Tout ce qui me restât de lui était un couteau de manufacture démérienne. Quatre ans après que mon père, je n'étais guère plus qu'un vagabond. Ma mère m'avait abandonnée, contrainte de fuir par les habitants qui n'avaient tolérés son mariage avec mon père, uniquement car ce dernier donnait du travail a quatre hommes et nourrissait ainsi leurs familles.
Alors que jusque là, ma mère et moi avions réussi à survivre, moi en vendant des fruits ramassés en forêt et elle en "travaillant en ville", je me retrouvais dans la misère la plus totale. Je réalisais que les quelques sous que je gagnais au marché ne suffisait pas à ma subsistance. Malgré le risque de mes faire couper les mains, je commençais alors a commettre des petits larcin, découpant les lacets des bourses avec le couteau de mon père et parcourant de mes jeunes mains, les poches trop larges.
Mais un jour, je fus pris en flagrant délit alors que je tentais de discrètement délester une dame de sa bague. Celui qui m'attrapa était en fait le Daymo d'un clan mineur de samouraï, Ataka Okurayami. Je me débattis avec toute la vigueur que mon jeune corps affamé pouvait offrir et tentait même de le défier en duel pour essayer regagner ma liberté et sauver mes mains. J'avais en fait l'intention de m'enfuir tandis qu'il dégainerait mais il n'en fit rien.
Alors qu'il me tenait à plus d'un mètre au-dessus du sol par le col de mon vêtement crasseux et que je revendiquais le droit de combattre pour sauvegarder mon honneur, il m'asséna une violente gifle avant de me laisser m'écraser sur le sol. Me regardant de haut, de la colère brillant dans on regard, il me déclara que je devais être un bien grand samouraï pour lui parler d'honneur alors que je tentais de voler son épouse. Ce à quoi je répliquais que je n'étais peut-être pas samouraï mais que si on m'en donnait l'occasion, je saurais devenir un samouraï au bushido si honorable que même l'empereur connaîtra mon nom.
Alors il m'en donna l'occasion. Ataka Okurayami me confia au maître de l'école de Kendo Okima, lieu d'apprentissage pour les futurs samouraïs du loup. Je me souviens de l'excitation éprouvée à l'époque. Je voyais mes rêves de petit garçon se rapprocher d'un grand bon et même si ce n'était pas un clan très connu, son daymo en personne m'avait défié d'être à la hauteur des mes paroles. Je travaillais alors sans relâche, suivant à la lettre les instructions de mon maître et m'entraînant souvent après les heures de cours.
Ce n'était pas une vie facile. Les autres élèves, même si ils ne me maltraitaient pas, ne m'appréciaient guère et sans famille ni ami, je souffrais de la solitude. De plus, toute ces années passées dans la misère n'avait pas aidées mon corps à ce développer, j'étais physiquement plus faible que mes camarades et était très souvent vaincus lors des duels d'entraînements, être battu par moi était d'ailleurs devenu synonyme de honte. Mais je ne pouvais abandonner. Ce clan était tout ce que j'avais. Grâce à lui, j'avais un toit, je mangeais à ma faim et on m'instruisais intellectuellement et physiquement. Des choses que bien des jeunes de mon âge à travers le monde n'avaient pas.
Finalement, je traversais cette période terrible que fût pour moi l'adolescence et j'étais finalement devenu un disciple respecté. Ma volonté m'avait menée plus loin que ce que j'avais pût croire réalisable pour un fils de fermier. En persistant sur la voie de l'honneur et de l'effort, j'avais finalement réussi à vaincre un a un tout mes rivaux, transformant la honte de se faire battre par Ryûseï en "honneur d'avoir pût me mesurer à toi.".
J'avais alors 19 ans.
A mon vingtième hiver, une cérémonie fût organisée durant laquelle nous avons honoré la mémoire des ancêtres du clan, priés les kamis et où nous autres disciple de l'école Okima devenions officiellement des samouraïs. Le moment était donc venus pour certains de rejoindre leurs familles où leurs père leurs transmettrait leurs nom et leurs confierai l'honneur de la famille. Mais je n'étais qu'un orphelin et c'est pourquoi je demandais la permission à mon daymo de porter son nom et celui du clan. Je lui demandais, moi insignifiant et jeune samouraï, d'avoir l'immense honneur de porter le nom du clan
A mon vingt-deuxième hiver, j'étais Okurayami Ryûseï, fils du clan Okurayami.
Depuis deux ans déjà je portais ce nom et la vie semblait enfin me sourire à nouveau. Bien que je soit mal vu par certaines familles du clan de par mon sang démérien, la plupart me respectait pour ma maîtrise du sabre et mon honneur sans faille. Autour de moi s'était rassembler certains samouraïs plus jeunes avec qui je patrouillais à travers le territoire du clan. Je les appréciais sincèrement et je pense qu'ils avaient une certaines admiration pour moi qui m'étais élevé au-delà de ma condition de voleur de rue à celle de samouraï. Parmi eux, je me trouvais un ami fidèle en la personne de Jÿiro. Avec lui je vivais bien des aventures et elles étaient plus dangereuses et palpitante que celles que j'inventais dans les champs en friche. A cette époque j'arrêtais beaucoup de criminel et ne tuais que rarement, ayant plus souvent l'occasion de désarmer mon adversaire mais il arrivait que ce dernier se suicide plutôt que de faire face à la justice.
Mais un jour, nous enquêtions sur la disparition d'un groupe d'enfants dans une forêt limitrophe du territoire du clan du corbeau lorsque nous fûmes attaquer par des créatures hideuses et massives. Moi et Jÿrio avons alors dégainés nos sabres et fait de nombreux mort parmi les monstres mais nous fûmes finalement assommés et emmener dans une pièce obscure où je fus le seul à m'éveiller. Une sombre créature, toute enveloppée de ténèbres se présenta à moi comme "L'Ombre" et me raconta de quel façon il avait tenter de réaliser un rituel sur Jÿrio et comme ce dernier en était mort.
Je versais alors des larmes de tristesse et de colère mais je ne pus empêcher l'Ombre de tenter à nouveau son rituel sur moi. De ce rituel je garde un tatouage sur chaque bras. L'un représentait un loup endormit, l'autre la même bête mais éveillée et montrant les crocs. Je devins alors le sbire de l'Ombre. Comme possédé par les tatouages, chaque fois que mon esprit tentait de se lever contre la barrière qui le bridait et me rendait incapable de désobéir, j'avais comme la sensation d'être déchiqueté, mis en pièce par ce loup sur mon bras gauche.
Sous cet esclavage mentale, je commis de terribles exactions et mon honneur fût souillé. Mais chaque jour, ma volonté ce renforçait. Chaque jour je me révoltais contre les actes que mon bras commettait. Chaque jours je souffrais mais chaque jour je jubilais aussi. Oui car chaque jour, je sentais que le loup vacillait un peu plus. Finalement, un jour vînt où comme a chaque fois, j'allais affronter mentalement le loup et où au lieu que le combat soit mental, j'eus la sensation d'être dans un champs. Le champs en friche de mon père en faite. Je pouvais même voir la ferme avec la fumée qui s'échappait de la cheminée et les ouvriers qui travaillaient dans le champ voisin.
C'est alors que je le vis. Le loup. Mais il n'était pas loup alors. Il était humanoïde.