L'Origine et le Changement
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 [Dagmar] L'appel de la meute

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Embrun Sabredor
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MessageSujet: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeMar 24 Jan - 16:02

- Tire y d'ssus Owac, l'laisse pas s'échapper c'corniaud !

Un des paysans banda son arc sans trop y croire. Les cibles mouvantes n'avaient jamais été son fort, déjà qu'il avait du mal avec les cibles fixes. Il fut au moins aussi surpris que la louve quand sa flèche entama l'épaule de Dagmar, bien trop pour tirer une seconde flêche qu'il n'avait de toute manière pas le temps de sortir de son carquois avant que la bête soit hors de portée. Il pourrait bien courrir pour la rattraper, mais après ? Les trois pauvres bougres s'étaient vaillament respectivement armés d'une pioche, d'un baton trop court qui avait du être un pied de chaise dans une autre vie, et d'un arc de bien piètre facture pour le plus prévoyant. On pouvait sans mal deviner qu'ils étaient de la même famille. Un père et ses deux fils, tous trois travaillant à la ferme de la poule perdue. Contre une bête pareille, il ne faisaient évidemment pas le poids, ce qui n'empêchait pas deux des gars de se ruer en trébuchant dans la neige à la poursuite de leur proie déjà blessée.

Même estropiée par la flèche, Dagmar pouvait sans mal les distancer. La blessure était assez profonde pour être douloureuse, mais sans gravité à long terme, et le projectil n'était pas même resté planté. Quelques gouttes pourpres s'écrasaient pourtant dans la neige, traçant une piste sanglante qu'un traqueur pourrait suivre si la neige ne se remettait pas rapidement à tomber, surtout alliée aux profondes traces laissaient par la louve. Elle ne les avait même pas encore distancé que la voix du tireur retentit derrière elle.


- Par tous les dieux, laissez tomber les gars !

Il agitait fièrement la bourse de Dagmar, un grand sourire aux lèvres. Pour de simples paysans d'une région reculée au climat peu conciliant, la somme qu'avait gagné la louve en apportant ses articles à la capitale constituait une somme rondelette qui leur permettrait de finir l'hiver sans mal. Ils abandonnèrent immédiatement la poursuite et disparurent entre les arbres aussi vite qu'ils étaient venu, ne se préoccupant même pas de la poule à demi dévorée. Un des deux fils emporta tout de même la grande cape, s'en drapant avec un plaisir non dissimulé. Après plusieurs heures à traquer le loup voleur de poulet, ils étaient tous plus ou moins frigorifiés.

Des rires se faisait entendre au loin, et les éclats de voix indiquaient clairement qu'ils avaient tendance de glorifier leur majestueux exploit. La bourse provenait bien sûr de la prime offerte aux chasseurs de loups, et non du voyageur qui s'était sans doute fait dévorer peu avant. Puisqu'il y avait un campement, il n'y avait pas d'autre explication ! Mais ils préféraient partir rapidement, des fois que le mort ne le soit en fait pas et décide de venir récupérer son bien.

Plus de poursuite, mais Dagmar avait aussi perdu ses affaires à moins qu'elle ne se décide à aller les récupérer. Enfin... Il restait toujours la poule ! Piètre consolation...


Spoiler:
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeMar 24 Jan - 17:19


"Scheeeen..."

Cela pouvait se traduire en language anshega à la fois comme "M*rde" et "aïe". Dagmar se traina pitoyablement jusqu'au cadavre de la poule. Une fois l'adrénaline retombée, la blessure de l'arc était très douloureuse. Elle s'assit sur son arrière train et se mit à lécher la plaie en couinant.
Puis elle se rendit compte qu'ils avaient emporté toutes ses affaires et qu'il ne restait rien de mangeable sur la poule. D'après ses calculs, il allait lui falloir plusieurs jours pour retrouver la Louvette et la Guérisseuse. Cette dernière était la seule personne qui pourrait l'aider.
Affaiblie par sa blessure, privée de son argent, de son nessésaire à feu et de sa cape, elle n'avait qu'une chance sur deux de survivre. En effet après avoir passé plusieurs années dans une cape, son pelage s'était affiné et la plaie augmentait encore les risques d'hypothermie.
Risquait-t-elle plus en s'attaquant aux paysans ou en tentant de voyager comme ça?
Dans le doute, Dagmar suivit les hommes littéralement à pas de loups. Relativement mal armés, l'anshega devait peser une fois et demi plus lourd que le plus gros.
Jouant le tout pour le tout, elle leur barra la route et s'approcha sur ses pattes arrières. Avec un peu de chance, la vue d'un loup bipède qui leur parlerait leur paraiterait suffisament terrifiante pour qu'ils lanchent leur butin et partent en courant. Elle se mit à parler de la façon la plus intelligible possible.

"Excusez moi messieurs, pourrait-je récupérer mes affaires? Je suis navrée pour votre poule et prête à vous la rembourser."

En réalité, cela ressembla plutôt à:

"Akchusez moi meyeurs, pouai je ékuérer mes affaies? Je ui nawé pou votwe oule et ête à vous la embouwser."
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Embrun Sabredor
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeMar 24 Jan - 20:48

Owac fut le premier à réagir. Il tendit son arc devant lui comme si il s'agissait d'une fourche et frappa dans le vide, trop impressionner pour oser approcher, mais trop conscient du danger pour tourner le dos à la bête. Ce loup... Il n'était pas normal ! Il l'avait trouvé bien gros en tirant dessus, mais maintenant qu'il se retrouvait nez à nez avec le monstre, le jeune gars le trouvait démesurément grand. Puis depuis quand un loup se dressait t-il sur ses pattes arrières ? Semblant se souvenir comment on se servait d'un arc, il le redressa et tenta d'un encocher une flèche avec des mains tremblantes et trempée de sueurs. Tout en tortillant vaillamment son arme entre ses mains engourdies, le pauvre gars se mit à bégayer.

- C... Ca... Casse toi m... Mon... Monstre !

Le plus jeune recula bien vite derrière son père, mais ce dernier semblait garder un certain sang froid, peut être parce qu'il avait la responsabilité des deux jeunes gars ? Il brandit sa pioche d'un air menaçant, sans pour autant se lancer à l'asseau. Bigre, il avait bien bourlinguer le vieux gars des terres. Fort comme la terre, solide comme les froids hivers de Stolenmark, il n'avait jamais affronté de bien grands dangers. Il ne s'était pas lancer non plus dans de folles aventures, mais le quotidien était déjà une épreuve bien assez rude.

La bête avait t-elle prononcer des mots ? Le ton était trop inégale pour ressembler à un grognement, et il en connaissait assez sur la faune pour savoir qu'un loup ne se serait pas montrer, ou alors, il aurait attaquer directement. Ce monstre semblait capable de communiquer, oui... Du fond de sa pauvre ferme, il n'avait jamais entendu parlé des Anshengas, mais les légendes sur les lycans avaient, elles, fait leur chemin. Ses gros sourcils sombres se froncèrent jusqu'à n'en former plus qu'un alors qu'il jaugeait la créature. Enfin, sa voix bourrue et endurcie par la crainte se fit entendre.


- Qu'est-c' tu causes ?

Il fit un vague geste de sa pioche vers la créature pour bien lui faire comprendre la suite de ses paroles. Le vieux paysan n'était pas vraiment sûr d'avoir bien entendu.

- Reste en place ou j'te décarcasse, cabot !

Ils sentaient tous trois la peur, surtout celui qui restait en retrait, caché derrière son père. Il n'avait toujours pas bougé d'ailleurs, laissant ses ainés gérer la situation. Quand au petit gars avec son arc, il ramassait sa flèche pour la troisième fois et vu comme il tremblait, il était peu probable qu'il atteigne un rochet d'un mètre de diamètre dans un couloir à dix pas. Sa dernière flèche si merveilleusement bien tirée ne semblait pas l'avoir tellement ragaillardit. En tous cas, aucun des trois ne semblait vraiment tenir à se battre. Tuer un loup voleur de poules était une chose, chasser un lycan n'était pas de leur ressort.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeMar 24 Jan - 21:09


Spoiler:

Dagmar jura mentalement. L'astuce du loup-surprise n'avait pas marché. Et la voici maintenant face à trois paysans terrifié, mais pas pour autant déterminés à fuir. Si elle en avait été biologiquement capable, elle en aurait pleuré. Elle se repris, forçant encore sur ses machoires pour être compréhensible.

"Gne vais pas vous attaquer. Donnez-voi mes affaiwez!"

Le chef de meute ne semblait pas décidé à discuter calmement. Dagmar tendit la main et attrappa la pioche sous le manche. Elle fixa l'homme dans les yeux de son regard le plus humain. Il fallait qu'il comprène qu'elle était un être consient.

"Si ou plait. Gne vais mourwir de froid sans cape. C'est prwomi, gne vous donnerwez l'argent pourw la poule."

Pour bien se faire comprendre, elle posa la main sur son sac et tira doucement dessus avec un couinement, celui qu'on adressait à son dominant pour le supplier d'accorder une faveur quelquonque.

"Sil ou plait...
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeJeu 26 Jan - 19:05

Les grognements du lycan ne lui semblait pas franchement suppliants, plutôt menaçant sur les bords. Le vieux paysan n'était pas idiot, ou du moins pas assez pour penser qu'il pouvait vaincre cette bête sans y perdre la vie ou sans sacrifier celle de ses fils. Bien sûr, la peau d'une bête pareille devait valoir son pesant d'or ! Tous le monde le tiendrait en héros et louerait sa force ! Tentant, sauf qu'avant d'être adulé comme un grand tueur de monstre, il fallait le tuer le monstre en question. L'homme de la terre laissa échapper un grognement. Cette fois ci, il ne pouvait pas faire semblant de ne pas avoir compris. Les paroles de la bête étaient plutôt claires.

- Lance la cape devant, Okar.

Sa grosse voix sonnait clairement comme un ordre et le jeunot planqué derrière son père n'avait pas l'intention de jouer les héros. Il retira maladroitement la grande cape sombre et l'envoya dans la neige entre son père et le monstre. À coté, Owac avait définitivement abandonné ses tentatives pour préparer son arc. Cette bête parlait, il n'allait tout de même pas lui tirer dessus ! Le sang de sa première flèche tachait déjà la neige... Si il avait su sur quoi il tirait, il aurait retenu son geste. Du haut de sa vingtaine de printemps, il n'était pas prêt à se lancer à la chasse aux lycans. Pas avec sa fille née à l'automne et sa femme encore si épuisée par l'accouchement. Et puis, tirer sur des êtres pensants, si effrayants soient t-ils, ce n'était pas son truc. Il battait la terre, parfois les bœufs, mais si dure soit la vie ici bas, il n'avait jamais ressentit le plaisir de tuer. Son arc lui servait à se nourrir et à faire des réserves de viande pour la mauvaise saison, rien de plus... Et encore, il ne ramenait pas souvent de gibier.

Restait la sacoche et surtout, la bourse. Le vieux paysan n'avait pas franchement envie de les rendre. Bon dieu, il en avait besoin de cet argent ! Oh, il se serait débrouiller sans, mais maintenant qu'on la lui avait fait miroiter... Il lança la sacoche sur la cape et heurta courageusement le regard de la louve. Après tout, elle était blessée aussi et n'avait pas plus intérêt que lui de se battre. Sauf qu'elle était seule alors qu'il avait une famille qui l'attendait chez lui et qui aurait bien besoin de quelques extras cet hiver.


- Té... La bête, ma poule va t'couter la moitié d'ton pactole. C'est que justice, on a perdu une journée d'boulot à t'retrouver.

Le bon bougre lève le menton d'un air assuré qu'il est loin de ressentir en vérité. Il lui fiche les jetons ce monstre, mais... L’appât du gain dirons nous. Il tient toujours fermement la bourse entre ses mains.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeJeu 26 Jan - 19:51


Dagmar sentait une légère colère monter en elle. Il ne fallait pas qu'elle fasse un bain de sang. Elle ferma très lentement les yeux et respira calmement, puis alla chercher sa cape, dans laquelle elle se drapa, puis passa sa sacoche en bandoulière.

"Shoit. Payez wous et vrendrez moi ma bourwse. Gne chuis une anshega, pas une bête. "

La louve renifla lentement. Un des hommes sentaient le petit humain. Raison de plus pour ne pas en tuer un seul.

"Vous êtes couragcheux. Gn'aurwait pu wous tuer, wous le savez, mais vous awez fait face.

Dagmar regarda les trois hommes. Ils n'étaient pas maigres, mais semblaient mal nourris, comme une horde de cerfs après une gelée tardive. Au moins l'un d'entre eux avait des enfants. Elle couina, en plein dilemne. Elle était une chasseresse douée et puissante, alors qu'eux, avec deux jambes et leurs petites dents, ils n'iraient pas bien loin. Cet argent, dans le fond, elle n'en avait pas besoin, eux, si. Mais qui lui disait que la Guérisseuse accepterait de l'héberger si elle ne pouvait pas faire peser de l'argent dans la balance?
Un rictus sur le visage, Dagmar ajouta.

"Garvder l'arwgent. J'en ai pas bewois."

Là dessus, elle se laissa tomber sur les quatres pattes et disparu dans les forêts en sautillant à toute vitesse sur sa patte blessée. Elle avait fait sa BA du jour, mais il faudrait qu'elle attrape quelque chose avant d'arriver à destination. Pas grave, elle avait tout son temps.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeMer 1 Fév - 20:59

À peine la louve a t-elle disparu, que les trois hommes de la terre... Reste figés de surprise. Le vieux ne s'attendait pas à un tel élan de générosité, surtout de la part d'un lycan. Bigre... Avait t-on déjà entendu une chose pareille ? Le cadeau d'un monstre de légende... Ils n'étaient pas si effrayants finalement, mais l'homme doutait tout de même de lui avoir fait peur avec un pied de chaise et une pioche rouillée. Il n'était pas dupe, il devait y avoir autre chose. Après avoir lancé un regard autour de lui, il jeta un nouveau coup d’œil au contenu de la bourse. Elle était toujours aussi pleine et la somme n'avait à vrai dire pas changer... Bon, ce n'était pas le moment de moisir ici ! Entrainant ses deux fils à sa suite, il repris le chemin de sa ferme, trop interloqué pour penser à un quelconque remerciement.

Dagmar avait retrouvé sa cape et ses affaires. En effet, des pièces teintantes ne lui auraient pas été d'une grande utilité... Pour le moment. Peut être aurait t-elle pu payer sa nourriture avec ? Quelques rondelles de métal pouvaient lui éviter des poursuites. Les paysans supportent bien mieux la disparition d'une poule quand on leur en laisse le double de sa valeur. Mais au moins avait t-elle rendu une famille heureuse ? Ou leur avait t-elle évité de souffrir cet hivers du moins ? Peut être même avait t-elle sauvé la vie de cet enfant encore si fragile resté à la ferme ? Comment savoir... Il n'était de toute manière plus temps de revenir en arrière. La route s'ouvrait devant elle, toujours plus blanche.

Au moins la neige avait t-elle cessée de tomber ! La course en était largement facilitée. Plus besoin de s'abriter dans les bois ou de fuir les rafales dans une grange. Un trou dans la neige suffisait à conserver assez de chaleur pour qu'elle puisse dormir sans grand mal. Ce n'était pas un périple tout confort bien entendu, et le blessure avait du mal à guérir avec cette existence difficile, mais il n'y avait nul part où se réfugier pour attendre... Et les rêves se faisaient de plus en plus pressants. Toujours ce même loup roux, bien qu'il ne soit plus géant comme dans son premier rêve. "Rejoint ta meute..." dans ces mots entre rêve et réalité, elle pouvait percevoir l'urgence de cette requête comme un danger qui se rapproche.

La journée s'annonçait aussi froide qu'ensoleillée sur la plaine. Alors que les arbres sombres et squelettiques entrecroisaient leurs branches nues, des aboiement de chiens se firent entendre au loin. La forêt endormi par l'hiver avait bien du mal à retenir les sons... Une biche passa à toute allure à quelques mètres seulement et les cris des chiens se rapprochèrent. On pouvait presque entendre des voix d'homme les encourager, bien plus loin. Le gibier se faisait rare en cette époque de l'année et il fallait bien nourrir les hommes... Le hennissement d'un cheval fendit l'hiver, il ne mettraient pas longtemps à arriver. Mais au lieu de rester en un bloc, la meute se divisa en deux groupes, suivant deux pistes distinctes. La biche, bien sûre, mais une autre menait droit à un amas de couvertures tassées contre un arbre.

Effrayées par les aboiements, les couvertures se mirent à pleurer.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeMer 1 Fév - 21:13


Spoiler:

Dagmar avait reprit la route à l'aube. Marcher sur ses pattes arrières la ralentissait, mais sa blessure ne lui faisait presque pas mal. Après un rapide examin, elle avait conclu que ce n'était pas trop grave et que le risque d'infection était minime.
Des aboiments retentirent soudain dans la forêt. Un cheval hennit quelque part et des hommes criaient. Dagmar perçu des froissements de feuilles et une biche passa devant elle, à moins de dix mètres, suivie par une meute de chiens. A la grande surprise de la louve, ils se divisèrent en deux groupes. Le premier fonça sur les traces de la biche. Elle s'attendait à être attaquée par le deuxième, mais au lieu de ça, les cabots fonçèrent droit sur un tas de couvertures...qui se mit à pleurer.
Les oreilles de Dagmar se dressèrent toutes seules pour mieux entendre ce qui se passait. Elle plaqua ses mains dessus pour les aplatir, puis s'approcha du tas de couvertures.
Ce qui marchait bien avec les chiens, c'était revendiquer la propriété de ce qu'ils convoitaient.

"Ecartez vous! Ce qui est sous ces couvertures m'appartient! Je vous interdis d'y toucher!"

La louve rajusta son capuchon et écarta les chiens à coups de pieds pour se placer entre eux et les couvertures qui pleurent. L'un d'eux commis l'erreur de s'approcher de trop. Dagmar l'attrapa des deux mains et le jeta contre un tronc.

"C'est à MOI!"
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeJeu 2 Fév - 12:13

Mise à part le jeune cabot inconscient, les chiens se figent, sans fuir ni attaquer, comme geler sur place. Ce ne sont pas de petits cabots, mais des molosses de chasse habitués aux grands froids. Pourtant, face à l'odeur du loup, la réaction est ancrée dans les instincts les plus primaires : Les chiens se figent, effrayés. Ils sont trois, aplatit dans la neige. La quatrième n'a pas bougé de l'arbre qu'il a heurté bien qu'il paraisse vivant et pas franchement blessé. Il ne bougeront pas une oreille tant que la louve sera là, mais leurs maîtres ne vont pas tarder à arriver et il est très peu probable qu'ils réagissent comme ces valeureux clébards aussi rigides que des pics de glace. Pas même un couinement... Il n'y a vraiment plus rien à tirer de cette race pervertie jusqu'à la moelle par l'homme. Le reste de la meute, quant à lui, a déjà disparu aux trousses de la biche, prenant bien soin de contourner Dagmar pour ne pas passer de puissant prédateur à proie sans défense.

Les vagissements de la couverture ont cessé et le visage rouge et malingre d'un nouveau né apparait entre les étoffes. Il est trop enrobé dans les épaisseurs de tissus pour en voir quoi que ce soit d'autre que deux yeux bleus sombre à demi ouverts. Malgré son chaud attirail, l'enfant est secoué de tremblement et parait bien faible. Le temps n'est pas avec lui... Mais au moins ne neige t-il pas. Si la danse des flocons glacés avait repris, l'enfant ne serait déjà plus de ce monde. Abandonné au pied d'un arbre en pleine foret, ses chances de survie son bien maigres. Les hommes le ramasseront peut être ? À moins qu'il ne puissent ramener que son cadavre à demi dévoré par les chiens. Et même si ces maudits déchets canins avaient l’intelligence de reconnaître un des petits de leurs maîtres, quelle vie attendait un orphelin laissé en pleine forêt pour y mourir ? L'homme était bien la seule créature assez fondamentalement mauvaise pour oser abandonner son rejeton alors que sa vie n'était pas même en danger.


- Par ici !


Les voix se rapprochent toujours plus... Si elle reste quelques secondes encore, les humains l'apercevront. Ceux là ne sont pas comme les pauvres paysans qu'elle a pu rencontrer un peu plus tôt, ils sont armés pour la chasse. Même si ils y regarderont à deux fois avant de se lancer dans une chasse au lycan, ils ne se gêneront pas pour lui décrocher une belle volée de flèches. Dagmar ne pourra bien entendu pas partir sans laisser de traces, mais sa piste ressemblera assez à celle des chiens et ces derniers n'ont aucune envie de la suivre.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeJeu 2 Fév - 13:55


Dagmar constata avec satisfaction que les chiens ne bougeaient plus du tout. Elle se tourna vers le paquet de couvertures. C'était un petit humain. Un tout, tout petit humain.
Il ne pleurait plus, se contentant de la regarder. Immédiatement, la louve sut qu'elle ne pourrait pas le laisser là. Elle se pencha et le ramassa avec ses couvertures, puis le cacha sous sa cape. Il tremblait comme un feuille. Dagmar espéra de tout son coeur que sa chaude fourrure, sa cape et les couvertures réchaufferaient la petite créature. Il ferait partie de sa meute, lui aussi. Elle l'avait décidé dès qu'elle l'avait prit dans ses bras.
Coupant court à ses pensées, le groupe de chasseurs humains se rapprocha. La louve disparu sous le couvert des arbres et courru pendant une bonne heure. Sur deux jambes ce n'était guère pratique, mais c'était le seul moyen qu'elle avait de garder au chaud, ou tout simplement de porter le plus précieux des paquets qu'elle n'avait jamais eu à acheminer.
Quand elle fut sûre de s'être suffisament éloignée des chasseurs, Dagmar retourna sur la route en se demandant pourquoi est-ce qu'un humain avait abandonné son petit ainsi. On lui avait dit que ça se faisait, que certaines femmes laissaient leurs enfants dans la forêt, parce qu'elle n'en voulait pas, par exemple. C'était totalement abstrait pour elle. Chez les anshegas, quand on avait un louveteau par accident, on le confiait à un couple qui ne pouvait pas en avoir ou on le donnait aux alphas. En aucun cas on ne le laissait mourrir tout seul dans la forêt. Dagmar se mit à parler, moitié seule, moitié s'adressant à son petit d'homme, en sa langue maternelle

"Mais comment je vais te nourrir, toi, maintenant que j'y pense? C'est sur que tu ne tiendra pas quelques jours sans manger jusqu'à ce qu'on retrouve la Guerrisseuse. Tu me rappelle la Louvette, tiens...Elle aussi, je l'ai porté sur des kilomètres pour la réchauffer. Je suis sûre que tu les adorerait!"

L'anshega commencait à se sentir de moins en moins rassuré quand à l'avenir du petit humain. Elle n'avait aucun moyen de se procurer du lait et n'avait même pas d'outre qu'elle pourrait bricoler pour lui donner à boire.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeJeu 2 Fév - 14:50

Le nourrisson s'agita faiblement contre la louve, indiquant à sa "mère" qu'il était réveillé. La chaleur du pelage avait fait cesser ses tremblements, mais il n'allait pas tarder à réclamer à manger ou si il ne le faisait pas, il aurait d'autant plus besoin de nourriture. Toujours ces yeux bleus trop grands et trop suppliants, des yeux d'enfants. Maintenant qu'elle pouvait prendre le temps de l'observer, Dagmar pu se rendre compte qu'elle s'était auto-déclarée mère d'un petit garçon aux cheveux entre le roux et le blond. Sa peau été pour le moment très rouge, comme celle de tous les très jeunes enfant, et mis à part son odeur, quelques taches de rousseur et une tache de naissance informe au niveau de l'épaule, il n'avait rien de vraiment reconnaissable. Pas de trace de sévices, pas de marque de violence... Mais une bague frappé d'un sceau inconnu avait été glissé dans un replis de ses vêtements.

Du lait... La louve avait vu assez d'humains pour savoir où en trouver. Les routes menaient toujours à des villages et il était rare que ceux ci n'héberge pas divers animaux dont les être humains tiraient le lait. Dans cette région vallonnée de grand froid, elle ne trouverait pas de vaches, mais plutôt des moutons, tellement plus résistants. Peut être aussi des chamois domestiqués... Mais il fallait s'approcher d'un village où elle ne recevrait pas forcément un bon accueil. D'autant plus qu'elle n'avait pas de quoi acheter un animal. Et même si elle en volait un à la faveur de la nuit, il faudrait qu'elle se le traine durant tout son périple.

Il y avait aussi ces paysans qu'elle avait rencontré plus tôt... Un des hommes avait un petit, et donc forcément du lait pour le nourrir. Mais ils étaient bien loin, l'enfant tiendrait difficilement jusque là. Voilà deux jours qu'elle marchait, déjà, un son si précieux petit fardeau risquait de la ralentir. Combien de jours encore avant d'arriver au village de la guérisseuse ? Cinq ou six si le ciel se montrait clément, ce qui semblait être le cas. Mais il faudrait ajouter deux journées au moins si elle devait se trimbaler un animal. Peut être serait t-il plus simple de n'emporter que le lait... Vu la température extérieure, elle n'aurait pas de mal à la conserver, mais il fallait quelle quantité de lait pour nourrir un bébé, et où le trouver ?

À quelques kilomètres de là, de fines colonnes de fumée sombre annonçaient un village. Elle pouvait l'atteindre avant la nuit si elle reprenait sa route sans tarder. De toute manière, le bébé pourrait difficilement tenir une nuit dans la neige. Peut être serait t-il plus simple encore de demander aux habitants... Il y avait toujours des fermes un peu éloignées du noyaux du village... Mais à première vue, il n'existait aucune solution ne comportant pas de risques.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeJeu 2 Fév - 16:02


Dagmar s'assit au bord de la route, son petit sur les genoux. Elle le regarda, son petit visage dépassant des couvertures, son regard bleu la fixant. Elle prit aussi le temps d'examiner la bague. Elle aurait pu s'en servir comme monnaie d'échange pour acheter du lait ou l'animal qui le produirait. Mais nul doute que c'était un objet auquel la mère de l'enfant tenait énormément. Il compterait aussi pour lui un jour. Dagmar résolu de ne s'en servir comme monnaie d'échange qu'en tout dernier recourt.

*Il faudrait un nom à cet enfant, en plus de lait.*

La louve résolu d'y réfléchir en marchant vers le village. Un nom s'imposa soudain en elle. Hasting.Cela voulait dire: "miraculé". C'était parfait compte tenu des circonstances dans lesquelles elle l'avait trouvé.
Hasting convenait parfaitement.

"Hasting...Hasting..."chantonnait-t-elle. En langue anshega, la première syllabe était toussé et l'autre aboyée.

Dagmar arriva bien trop vite à son goût au niveau de la première ferme. Elle resta à l'écart, caché derrière un arbre. Il y avait beaucoup de cris et de rires dans cette maison. Certainement des enfants, donc. Soudain, une idée germa dans la tête de la louve. Elle tira fortement sur son capuchon et baissa la tête, puis s'approcha de la porte. Son coeur battait la chamade quand elle frappa.

"Bonjouw. Aksuchez moi, mais pourwiez wous me donner du lait pourw mon petit...Ma chèvrwe est movrte de fwrois ce matin."
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeVen 3 Fév - 10:16

Un jeune garçon d'une dizaine de printemps ouvrit la porte et leva les yeux pendant un temps qui lui paru interminable avant que ses yeux ne se heurtent à la capuche du visiteur. Il plissa légèrement les paupières en fronçant les sourcils, mais dans le crépuscule déjà bien avancé, il n'y voyait goutte. Tout de même un peu impressionné par la taille colossale de l'inconnu, il fit un pas en arrière avant de se tourner vers l'intérieur de la maisonnette.

- Mam' ! Y a un grand monsieur qui veut du lait !

Exprimée ainsi, la requête paraissait quelques peu absurde, mais elle eu au moins le mérite de faire accourir en courant une femme aux yeux pâles et aux cheveux déjà grisonnants. Elle arriva avec une vague de chaleur comme la porte s'ouvrait toute grande et que la marmot disparaissait dans les entrailles de la maisonnette. À l'intérieur, un feu crépitait tranquillement dans l'âtre et on avait allumé trois bougies sur une grande table en bois. Dessus, six assiettes ébréchées et une grosse marmite fumante. La grand mère tricotait en tête de table et une fillette de trois ou quatre ans tout au plus jouait à lui démêler sa pelote de façon scrupuleusement inefficace. Un homme aux allures de bucheron Ladeïlien se posta à quelques mètres derrière sa femme. Il ne paraissait pas vraiment méfiant, mais restait tout de même à proximité au cas où. Une famille des plus banale somme toute... Ni riche, ni vraiment dans le besoin. Avec de quoi vivre sans excès une dure existence de labeur.

La paysanne observa le visiteur sans trop oser lui permettre d'entrer. Sans être discourtois, comme dans tous petit village reculé, on se méfie des étrangers. Puis elle aperçu la frimousse du bambin à demi dissimulée dans la lourde cape du visiteur et s'écarta, ouvrant la passage à l'inconnu. Elle n'avait pas l'air franchement attendrit, plutôt surprise, mais elle ne pouvait tout de même pas laissé un nourrisson dormir dehors. Au vu de l'écart d'âge de ses enfants, il était probable que l'hiver lui en ait pris quelques uns... Son cœur était trop endurcit pour qu'elle fonde à la simple vu d'une frimousse d'enfançon.


- Entrez, la chaleur sort.

Elle a la voix rêche et fatiguée d'une vieille femme, déjà. Dès que Dagmar a franchit la palier de la porte, la maîtresse de maison la referme avec soin, se débattant contre le battant gonflé par l'humidité. Puis, elle désigne un solide tabouret rustique, sans doute fabriqué par son mari et échange un regard interrogateur avec ce dernier. Après un accord tacite, elle retourne au fourneaux, laissant l'homme se charger de la suite des opérations. Le grand et large bougre semble réfléchir quelques instants avant de prendre la parole d'un ton simple de paysan.

- On en a pas ici de lait, va falloir aller en demander aux pâtres. Je vais y envoyer mon grand fils dès qu'il sera rentré du bois.

Il marque une pause et tente de jeter un regard sous le capuchon avant de hausser les épaules, abandonnant là sa curiosité. D'un geste plein d'autorité et d'habitude, il saisit un second siège et s'y installe.

- Dalia, apporte deux bols de soupe !

Pendant que la femme repli deux écuelles à ras bord et les tend aux deux protagonistes, le bucheron saisit deux grandes cuillères sur la table et en lance une à la louve. La soupe n'est pas franchement bonne, mais elle est chaude et nourrissante. Par ce temps, tout ce qui est chaud est bon...

- Dites voir, qu'est-ce ' vous faites donc à voyager en pleine hiver avec ce mioche ?
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeVen 3 Fév - 10:44


Les poils de Dagmar se hérissèrent sous l'agréable chaleur de la maison et elle s'assit délicatement sur le tabouret qu'on lui avait désigné, posant Hasting sur ses genoux pour avoir les mains libres. Elle avala laborieusement quelques gorgées de soupe entre ses crocs, tout en gardant la tête baissée. Puis elle prit la parole.

"Mewrci beaucoup. Et bien en fwait, la rwaison pouv laquelle gne me trwouve sur la woute avec mon fi' est toute shimple. Ma femme est movte dans l'inshendit de notwe maijonn. Gn'ait pu shauver Hasting, mais mon wisage et maschoire on été gvravement déforwomé par le fweu. Gn'ait donc prwit la deschision d'aller woivre les gvands-parwents matervnel de she petit. J'avais une chèwre pourw le nourviwe mais elle movte de fwoid."

Dagmar se pencha encore plus sur Hasting et lui carressa doucement la joue du bout des ses doigts gantés. Elle fini son bol de soupe, le posa et reprit le petit contre elle. Tout à coup, la louve s'apperçu qu'elle ne s'était guère présentée. Elle tendit la main à son hôte/

"Gne m'appelle Dagmar."

Le petit humain se mit à pleurnicher soudainement. Cette fois çi, il commencait vraiment à avoir faim. Dagmar se mit à le bercer doucement pour le calmer.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeVen 3 Fév - 12:10

Le bucheron serre la patte de Dagmar avec toute la franchise brutasse de son métier. Il marmonne un "Goliath" dans sa barbe avant de se laisser aller en arrière contre le dossier.

- Je vais y aller, Adrinad n'a pas mangé. Tu le fais bosser au bois depuis ce matin mon pauv' petit gars.

D'une démarche aussi assurée que fatiguée, la femme se dirigea vers la porte où elle se couvrit d'une série d'étoffes diverses avant de sortir dans le froid. Un courant d'air traversa prestement la maison, et la porte claqua derrière elle. Le bucheron n'avait pas eu son mot à dire... À se demander qui portait la culotte ici. La maîtresse de maison avait l'air d'avoir un sacré caractère même si elle ne parlait pas beaucoup. Le grand gaillard hocha simplement la tête, bien qu'il n'eut pas le moindre choix et repris la conversation d'une voix plus forte pour couvrir les pleures du bébé. Ce n'était pas un marmot braillard qui allait le gêner, nul doute qu'il pouvait beugler bien plus fort que le petit rouquin.


- En plein hiver ? Vous n'aviez pas de famille plus proche pour vous héberger ? D'où vous venez donc comme ça ?

Une ride s'est creusée sur son front, marque universelle de tracas chez tous les hommes de la terre. Dans ce village ne survivant que par l'entraide de ses habitants, il paraissait inconcevable de laisser un homme partir seul avec un nourrisson en plein hiver. Il y aurait toujours eu quelqu'un pour l'héberger dans son village... Mais il devait venir de la ville pour avoir un accent pareil. Les citadins, il n'y avait jamais rien compris. Paraitrait que là bas, il y avait tellement de monde qu'on côtoyait des inconnus à longueur de temps et qu'on laissé crever les pauvres gars sans un sous dans les rues. Paraitrait aussi que les jeunes gars qui se rendait là bas tourne mal et se mettant à boire plus que de raison. Puis maintenant, il venait d'apprendre qu'on envoyer paitre les pauvres types qui perdaient leur maison et leur famille... Bigre, son fils il pouvait encore demandé longtemps, pas question qu'il y aille à la ville ! Enfin, celle située à une dizaine de kilomètres, encore, d'accord, mais la capitale, pas question.

- Vous vous rendez où ? On a des trappeurs qui sont passés il y a trois jours, ils sont peut être encore en ville. Si vous continuez la route vers le nord, il pourront vous renseigner sur l'état du terrain, ils en viennent. Et je pense qu'ils ne seront pas fâchés qu'on leur dise si la route est praticable au sud. Ils sont en calèche en plus alors je vous laisse imaginer combien de fois ils ont du désembourber la calèche en venant ici. Il me semble que c'est le vieux Corich qui les héberge... Faudra voir tôt demain matin, ils prendront la route aux aurores si ils sont pas déjà partis.

Le grand gaillard change de position, puis se décide finalement à se lever. À la lourdeur de ses gestes, on peut deviner qu'il n'a pas chômé aujourd'hui. Il laisse échapper un grognement et s'en va couper deux épaisses tranches de fromage de brebis sur le buffet de la cuisine. Il en donne une à la louve et se rassoit pesamment. Un léger soupçon d'intérêt dans les yeux, il se penche un peu en avant.

- Vous avez des nouvelles du grand monde à voyager comme ça ? On en a pas eu depuis bigrement longtemps, il se passe rien au nord.

Le gamin qui a ouvert la porte à l'inconnu réapparait aux cotés de son père pour écouter les histoires. Les voyageurs ne sont pas bien accueillit sans raison, ils sont la seule source d'information dans ces coins reculés.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeVen 3 Fév - 12:51


Dagmar commencait serieusement à s'inquiéter pour Hasting. Le petit pleurait de plus en plus fort. Tout en machant la tranche de fromage que Goliath lui avait donné, elle esseya de mettre un peu d'ordre dans ses pensées pour renseigner son hôte sur les nouvelles du monde. Elle ne savait finalement pas grand chose. Son travail avait beau consister à acheminer des renseignements, on ne lui disait pas forcément le contenu des lettres. Elle ne pouvait donc parler que de nouvelles très officielles. Au bout de quelques secondes de reflexion, elle choisit de parler de la situation à Thalûn, en arrondissant un peu les angles bien entendu. Il ne fallait pas trop inquiéter le pauvre homme.

"Eh bien oui. Figuwez vous que la guerwe entre Thalûn et Elvem Adisil est imminente. Sha rishque d'exploser d'un moment à l'autre à she qu'on dit. Dans she cas là on ne shait toujouws pas ce que les humains vont faivre. Bon après, ce sont des rwumeuvres. Wous savez she que c'est: un homme à pêché une sarwdine et quelques mois plus tarwd, le roi entend parvler d'un monstrwe mawrin."

Dagmar aurait aimé sourire au petit qui écoutait les nouvelles, debout à coté de son père. Elle se contenta de le détailler de sous sa cape. C'était celui qui lui avait ouvert quand elle avait frappé. Il semblait qu'il serait quelqu'un de bien plus tard. Certainement à la manière de son père. Bourru, mais gentil.

"Comment t'appelle twu, petit?"
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeVen 10 Fév - 11:51

Le bucheron fronça les sourcils à l'annonce de la guerre. Les batailles n'étaient jamais bonnes pour les hommes de la terre... Et Déméria sortait d'une guerre autrement plus ravageuse. Pour sûr, ces informations feraient le tour du village en moins de deux, Thalun était trop proche pour qu'on ne s'inquiète pas d'une telle nouvelle. Elvem Adisil... L'ile des elfes ? Bon sang, qu'est-ce qu'ils pouvaient bien aller faire là bas les nains ? Ce royaume était à l'autre bout du monde... L'homme baissa gravement les yeux sur son fils qui semblait au contraire plutôt excité par la nouvelle. Les feux de la jeunesse... Et encore, celui ci était bien jeune, trop pour qu'on le laisse quitter le domicile familiale. L'ainé, lui, risquait d'être plus encore exalté par cette sombre annonce. Depuis le temps qu'il attendait une occasion de prouver sa bravoure... Non, celui ci, il pourrait lui apprendre le métier autant qu'il voudrait, il ne le garderait pas bien longtemps.

- Le guerre... Ce n'est jamais bon pour personne. Encore une fois, les rois vont s'amuser avec leurs pions et c'est l'bon peuple qui va payer leurs armes et perdre ses fils. Vous apportez de bien sombres nouvelles, étranger...

Il soupira et s'abima dans la contemplation du fond de son bol de soupe alors que son fils prenait la parole. Il semblait ravie qu'un grand voyageur s'intéresse à lui, un peu trop peut être, d'ailleurs. Les idées révolutionnaires (pour un petit bourge isolé) de son grand frère ne devaient pas le laisser indifférent.

- Valdan, je m'appelle Valdan monsieur ! Vous venez de Thalun, dites ? Ils ressemblent à quoi les nains ? Papa dit qu'ils sont tout petits et très forts. C'est vrai ? Dites ce que vous avez vu du monde, s'il te plait ?

Des histoires... Des récits d'aventures... Il en raffolait. Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit sur un jeune homme presque aussi grand et large que le père de famille, mais au traits plus juvéniles. Selon les critères de Stolenmark, il était très beau. Des cheveux ocres, coupés au carré, lui tombaient sur les épaules et deux yeux bleus froids lui donnaient des allures de battant, de guerrier. Large et puissant, il semblait aussi bien taillé pour porter les armes que pour manier la hache, mais son air de tête brûlée laissait penser qu'il avait une nette préférence pour la première option. D'un geste aussi sec que cordial, il tendit une de ses larges paluches à l'étranger, agrémenté d'un sourire franc de bienvenue.

- Haalid. Mam' m'a parlé de vous. Bienvenue à MontCendre, étranger.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeVen 10 Fév - 19:46


Dagmar constata l'inquiétude de son hôte sans surprise. Elle soupira et s'humecta discrètement la truffe, puis se remit à bercer Hasting en espérant déséspérément le calmer.

"Heurveujement jil n'est pas shuvr que les jhumains she mêlent au conflit. Mais il est claijr que je peux me félichiter que Hasting soit bien trvoe petit ne sherait-ce que pourv pwendvre conshience de shette guerve."

Le petit humain se remit à parler de plus en plus vite et en posant une foule de questions. La louve prit quelques secondes pour les démeller et trouver quelque chose de cohérent à dire.

"Eh bien mon trvavail à la capital était de twier les inforwmations qu'on me donnait, mais awant d'avoirv une femme et un enfant, je shuis allée à Thalun. Ton père dit vrwai: les nains shon encorwe plus forve que lui et incrwoablement petits!

Dagmar s'amusait bien dans son rôle de veuf qui se ballade à travers le Stolenmark chargé de son fils. Un jeune homme pénétra dans la maison et se présenta à l'anshega comme s'appelant Haalid.

"Sh'est joli comme nom, sha, Haalid. She suis Dagmar et mon fils sh'appelle Hasting

Elle serra vigoureusement la main du jeune homme tout en veillant bien à cacher son faciès lupin au regard de la petite famille. Dagmar avait l'étrange impression d'être...une brebis au millieu des loups.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeMer 15 Fév - 19:32

Entre politesses et naïves questions d'enfants, le temps passe et s'épuise alors que le jeune garçon ne semble pas se lasser dans apprendre plus sur ce monde qu'il ne connait que trop peu. Son frère ainé prend bien vite part à la conversation, marquant autant d'intérêt pour cette guerre que son père le craignait, mais dans cette petite maisonnée si loin de tout conflit et de toute épée, les rêves de célébrité ne semblent pas pouvoir se réaliser. Valdan écoute, assit en tailleur à même le sol. Haalid reste fièrement debout derrière son jeune frère et le bucheron pose des regards inquiets sur ses deux rejetons. Même la vielle femme abandonnée à son tricot semble prêter l'oreille aux récits. Seule la fillette encore dans l'inconscience de la jeunesse ne s'occupe que de sa jolie poupée de chiffons.

Enfin, la porte s'ouvre, laissant entrer le froid et une maitresse de maison aussi couverte de neige que d'épaisses fourrures. Elle traine tant bien que mal le lourd bidon de lait à l'intérieur alors que son fils se charge de refermer la porte si capricieuse. Après s'être débarrassée laborieusement de ses vêtements, elle gagne le coin cuisine, tournant le dos à la petite communauté. Ses joues bien rouges attestent du froid vif qu'il règne à l'extérieur... Et il s'est en plus remis à neiger, ce qui est en fait une relativement bonne nouvelle. Un ciel couvert retient mieux la chaleur et les températures seront moins extrêmes le lendemain, mais il faudra faire avec l'épais tapis blanc, en espérant que la danse des flocons cesse avant la matin. Après avoir batailler quelques instants, la femme présente à Dagmar une sorte de récipient de terre plutôt haut coiffé d'une peau de lapin bien souple, percé en son centre. L'ustensile est loin d'être pratique, mais l'odeur de lait de brebis fraichement tiré fait immédiatement taire Hasting qui se met à gesticuler entre les bras de la louve.


- Voilà... Il faudra que vous repassiez en chercher demain si il vous en faut plus, mais vous aurez déjà de quoi le nourrir quelques jours avec ça.

Dalia désigne d'un geste le bidon de lait toujours au pied de la table. Puis, laissant son invité s'exercer au pouponnage, elle saisit la fillette et l'entraine par une porte de bois à l'arrière de la pièce. Comme si elle venait de donner un signale, le bucheron se lève à son tour et s'étire avec un grognement d'ours noir sortant d'hibernation. Sa large paluche relève le jeune garçon, le faisant quitter le sol un instant et coupant cours à ses incessantes questions. Du même mouvement, il le dirige vers la porte que vient d'emprunter son épouse... Il faut dire que le soleil est couché depuis un bon moment et que les chandelles sur la table arrivent à leur fin.

- Allez... Haalid, tu dormiras avec ton frère cette nuit. (Il se tourne vers l'étranger) Vous pouvez prendre le lit de mon fils pour la nuit, vous devez avoir besoin de repos.

La maisonnette ne comportait pas beaucoup de pièce... Une chambre d'enfant et une autre où se serraient les parents. La vieille femme semblait quant à elle dormir dans la pièce principale. On avait beau lui laisser le plus grand des trois lits, aucun n'était prévu pour coucher une aussi grande créature et Dagmar y serait un peu à l'étroit. Et cette proximité... Les trois couches étaient presque collées les unes aux autres, pas moyen d'avoir la moindre intimité. Enfin, ce devait être pire pour les deux frères qui se retrouvaient forcés de dormir dans le même lit, d'autant plus que l'ainé avait déjà la carrure de son père.

Les hommes de la terres ne restent pas longtemps sous la douce chaleur des couvertures... Le lendemain, ils seraient tous levés aux aurores.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeJeu 16 Fév - 18:58


Dagmar continua à discuter avec ses hôtes, qui étaient décidément bien sympathiques. La soirée passait dans une très bonne ambiance. Hasting continua néanmoins à vagir comme une alarme. La louve ne pouvait pas s'empêcher de regretter amèrement les couinements presque silencieux des louveteaux de son peuple. Elle rajusta les couvertures du bébé et le berça de plus belle mais il lui semblait bien que ce n'était même pas la peine d'espérer le calmer tant qu'il aurait le ventre vide.
La femme de la maison entra et tendit un drôle de récipient à Dagmar. Elle fit exactement comme si elle savait ce qu'elle faisait et approcha l'ouverture de la bouche d'Hasting qui se mit à téter avec férocité, comme un vrai petit loup. L'anshega leva le nez dans la direction indiquée par Dalia. Elle fit un rapide calcul mental après avoir évalué la contenance du récipient qui contenait le lait et celui qui servait à nourrir l'enfant. En comptant cinq à huit tétées par jour, elle avait de quoi le nourrir pendant environ quatre jours. Juste un peu moins que le temps qui lui faudrait pour arriver jusqu'à la maison de la Guérisseuse.

"Merchi beaucoup, Dhalia."

Hasting fini de boire le lait et semblait s'être endormit. Dagmar bailla: elle aussi était épuisé. Elle se leva et suivit Haalid et Valdan vers la chambre. Avant d'entrer, elle annonça à la cantonade:

"Merchi beaucoup de votrwe hoshpitalité. She vous quitterait demain matin à la prwemièrwe heurve."

La louve entra dans la chambre et ôta ses bottes. Il faisait bien trop sombre heureusement pour que quiconque soit incapable de distinguer ses pattes de pieds normaux. Elle se blotti sous la couverture avec Hasting et s'endormit presque aussitôt. L'enfant, rassasié et calme dormit d'une traite sans la réveiller. Il faisait en revanche encore nuit noire quand la louve se réveilla d'elle même, ses batteries rechargées. Elle remit ses bottes et ajusta sa cape, puis quitta la chambre à pas de loups, chargée de Hasting. Quand elle en aurait le temps, il faudrait qu'elle bricole un dispositif pour pouvoir courir à quatre pattes avec l'enfant dans les bras. Elle posa le petit sur la table et défit la lanière de cuir qui retenait sa besace pour y passer l'anse du bidon. Elle fouilla ensuite rapidement dans son sac à la recherche de quelque chose qu'elle pourrait laisser à la famille en guise de remerciements. Miraculeusement, elle trouva quelques pièces au fond de son sac, qu'elle posa sur la table, puis y glissa le biberon et reprit Hasting dans ses bras.
Dagmar se débattit un instant avec la porte, qui fini par lui céder. Elle la referma délicatement sur elle et s'éloigna dans la nuit, les pieds dans la neige, son enfant endormit dans les bras.
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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitimeMar 21 Fév - 17:51

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MessageSujet: Re: [Dagmar] L'appel de la meute   [Dagmar] L'appel de la meute Icon_minitime

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