L'Origine et le Changement
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 Kalishmar Stalyr ou le jeu du miroir

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Kalishmar Stalyr
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Kalishmar Stalyr


Masculin
Nombre de messages : 21
Race : On dirait un ange...
Classe : Vagabond / Marin
Date d'inscription : 01/01/2012

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MessageSujet: Kalishmar Stalyr ou le jeu du miroir   Kalishmar Stalyr ou le jeu du miroir Icon_minitimeDim 1 Jan - 16:40

Nom : Stalyr

Prénom : Kalishmar

Âge :23

Race : Vous connaissez beaucoup de race capables de changer de formes à volonté? Enfin, presque.

Religion : Kalishmar est naturellement attiré par le changement, l'idée même d'immobilisme lui semblant... étrangère.

Groupe : Vagabond de base.... mais pirate désormais. Enfin, sans doute.

Profession (unique): Vagabond .

Description physique :


Comment décrire quelqu'un dont la principale caractéristique est l'aptitude au changement? Dur challenge. Comment donner une image d'un être qui modifie son apparence à volonté? Dont le reflet varie suivant ses humeurs?

Peut-être justement en tentant de peindre par petites touches ces riens qui font de lui celui qu'il est. Ces morceaux de permanence qu'il emporte malgré tout d'illusions en illusions. De visages en visages.

Les capacités d'un doppleganger lui permettent d'adopter n'importe quelle apparence humanoïde, mais certaines choses ne peuvent être changées. Quel que soit le visage qu'il prendra, jamais il ne retrouvera l'œil qu'il a perdu -stupidement !- et son orbite gauche, cicatrisée désormais est souvent cachée derrière un bandeau carmin. Lorsqu'il la dévoile, la cicatrice n'est pas belle à voir, comme si le globe oculaire avait été arraché, violemment. L'autre œil lui est vif, et si sa couleur varie suivant l'apparence choisit, il y brille toujours un petit quelque chose de curieux. Fugace.

Kalish est jeune, aussi il se déplace avec souplesse. Point de ces rhumatismes ou courbatures dues à l’âge. Et ses masques de prédilections portant des ailes, il aime à se laisser porter par les courants d'air chaud. Lorsqu'il repose pied au sol, le vagabond en conserve cette espèce de légèreté, de grâce de celui qui aspire à la liberté et ne daigne toucher le sol que parce qu'il le faut bien. Que parce que ces ailes ne sont pas vraiment les siennes, juste... un mirage.

Le sourire qui effleure au coin de sa lèvre ne s'efface pas. Celui d'un être qui sais que de toute manière, il finira par obtenir ce qu'il cherche. Il se détourne, et le sourire n'a fait que s'agrandir. Railleur. Non, il n'a pas baissé l'œil. De toute manière il peut être assez dérangeant de dévisager quelqu'un de borgne. Où fixer le regard sur son visage? Et il le sais.

Vêtu d'une chemise de lin très largement échancrée dans le dos et d'un pantalon de toile, de solides bottes de cuir révèlent qu'il a l'habitude de la marche - autrement, elles ne seraient pas si usées. Tête nue, gants noir qui lui protègent les mains, il porte en bandoulière une besace qui renferme quelques changes, dont une jupe et un manteau de velours vert. Qu'est-ce que le genre après tout pour quelqu'un comme lui? Un jeu de dagues est pendu à sa ceinture, leur petite sœur dormant dans l’une des bottes.

Son apparence favorite est celle d'un ange de haute taille, aux ailes sombres et à la peau brune, tannée par le soleil, le vent et les embruns. Les cheveux noirs sont noués en une longue tresse. Fin l'ange -ce qui est tout relatif, et souple. Tant qu'a faire, autant prendre de la qualité. Qui plane souvent, et se laisse griser par l'ivresse des vents et de la liberté. Oui, c'est la forme qu'il aime le plus, celle où il croirait presque pouvoir toucher les étoiles. Si lointaines mais si belles.

Ou alors cette femme aux courts cheveux roux, aux taches de rousseur et plate comme une planche à pain mais qui passe tellement inaperçue avec sa dégaine de paysanne inoffensive.

Mais qui peut dire sous quelle apparence on trouvera Kalishmar? Le sais il lui-même ?

Lorsqu'il dort ou n'est pas conscient, il demeure sous sa dernière forme.

Comportement (qualités et défauts) :

Avant tout Kalishmar est un vagabond. Un voyageur. Il rêve de liberté et de ... nouveauté. La monotonie l'ennuie. L'identique le lasse.

Pourquoi se forcer à rester figé?
La liberté, c'est la découverte, c'est le changement. C'est sa nature même. Qu'est-ce qu'il serait triste de devoir rester enfermé éternellement dans un même corps. Qu'est-ce qu'il se sentirait à l'étroit, étriqué. Limité.


Le changement, l’évolution même est dans sa nature. C’était relativement logique qu’elle devienne une part de sa personnalité.

Son apparence, justement…Qui sais ce qu’il répondrait si on lui demandait laquelle est la vraie. Elles sont toutes véridiques. Chacune de ces formes sont lui. Elles sont un jeu. Et le doppleganger se pense maître du jeu. Qui donc est dupe ? Le sais il réellement ?

Il aurait été tellement plus simple d’être juste avide de pouvoir, de vouloir la puissance ou l’obéissance. Il n’y avait plus de challenge. Lui il préfère le vent du large.

Mentir ? C’est un problème ? Tout est une question de point de vue et pour qui a la langue agile, il n’y a que des vérités. La vérité dépend de l’endroit où on se place et il y aura toujours un moyen de l’entourer de tant de voiles et de détour qu’on finira par dire l’inverse sans pourtant se parjurer. Si les autres ne sont pas aptes à le suivre, tant pis pour eux. La bêtise est le seul crime qu’il ne pardonne pas.

Kalish aime le Jeu. Sous toutes ses formes. Pourvu qu’il y ai un challenge quelconque, qu’il ressente la monté entrainante de l’adrénaline. L’ivresse du vol est son exutoire le plus courant.

Il préfère prendre les choses sur le ton de la plaisanterie. Mais s’il est vexé, sa rancune est tenace. Parce que oui, il est rancunier le bougre. Il s’estime trop pour ne pas l’être. Ce n’est pas sa faute s’ils ne sont pas capables de sentir le vent sur leur visage. Leur frustration est leur problème, pas le sien. Et il refuse d’être l’exutoire de mauvais perdants ou mauvais coucheurs.

Une attitude qui jointe à un sourire qui a tendance à se faire caustique et un coté bien trop sûr de lui peut énerver. Mais il connait sa valeur. Et il sait ce qu’il veut. Aller toujours plus loin.

Peu importe le nombre qui resteront au bord du chemin.


Pouvoir(s)/Magie(s) :

Il est né doppleganger. Sa chance. Son pouvoir.

Dès son premier souffle, il portait en lui la capacité de changer de forme. Non pas comme une illusion, mais réellement devenir autre. Emprunter l’apparence d’un être, puis un autre. Se servir de ce qu’il y a de mieux en chacun suivant les cas. Et jouer. Evoluer.

Bien sûr, savoir le faire n’était pas inné. C’est quelque chose qui s’apprend au fil du temps, en grandissant. Tout comme les enfants apprennent à marcher, lui appris à varier. Etre un jour un humain, le lendemain un nain.

Et comme la marche, ça ne s’apprends pas sans bleu. Mais le truc finit par rentrer. Kalishmar est capable de prendre l’apparence des créatures humanoïdes. C’est aussi naturel que marcher pour ses formes de prédilection. Réfléchit-on vraiment lorsqu’on fait le geste d’avancer une jambe, puis l’autre ? Non, alors qu’il y a en réalité tout un processus d’équilibre et de report de poids. Pour les formes moins courantes, c’est un peu comme faire de la haute montagne. Rien de très compliqué pourvu qu’on pense à regarder où l’on met les pieds. Il faut faire attention, et ça passe.

Peur(s) :


De quoi a-t-il peur ? D’une chose surtout : la monotonie. L’ennuie. L’identique. Que chaque jour passe et se ressemble sans que rien n’évolue. Le changement est source de vie, la permanence… n’est qu’arrêt sur le chemin de l’évolution.

Il craint qu’un jour tout soit connu et cartographié. Qu’il n’y ai plus de place pour ceux qui rêvent d’un ailleurs, car d’autres y auront déjà mis les pieds. Il craint la répétition et l’habitude de cette répétition.

La résignation et l’arrêt. De la balançoire.

Point(s) faible(s) :



Kalishmar est un papillon. Donc comme tout papillon qui se respecte il est attiré par la lumière. Par la flamme.

Et qu’y a-t-il de plus beau pour quelqu’un de persuadé qu’il trouvera toujours un moyen de s’en sortir que d’aller se bruler les ailes ? La peur ne fait qu’augmenter l’adrénaline et il aime jouer toujours plus haut. Un jour il sait bien qu’il n’en réchappera pas. Le doppleganger en a conscience. Mais jusque-là, il entend valser comme il lui chante. Et le savoir, ne fait qu’augmenter l’intérêt. Hélas.


Histoire :

Kalishmar est né il y a 23 ans dans une ville de Déméria. Qui était son père, il l’ignore. Sa mère elle n’avait peut-être pas prévu cette grossesse mais elle éleva l’enfant de son mieux, lui donnant les clés de la survie. Ses premières années se passèrent sans grand contact avec l’extérieur de la maison familiale. Sa véritable nature lui expliqua Amarelien, sa mère, était comme pour tous les leurs son plus grand atout dans la vie. Il était venu au monde avec une chance incroyable, son intellect et sa faculté à être celui qu’il désirerait. Mais pour cela, hors de question qu’il ne sache pas les utiliser. Quand bien même il restait au lit fievreux et malade apres des echecs.
Un enfant tente toujours de satisfaire ses parents, et Kal sentait la fierté de sa maman lorsqu’il reproduisait les traits des autres enfants, plus agés, vus à travers la fenêtre de leur maison.
Lorsqu’il grandit et qu’elle sut qu’il ne commettrait plus d’erreur, elle lui accorda cette liberté qu’il souhaitait. Quelle découverte pour l’enfant que ces rues dont il n’avait fait qu’entendre les bruits ! Quelle ivresse de découvrir, immense devant lui la mer. Sans limites. C’est face au port qu’elle venait souvent le rejoindre, lui promettant qu’un jour quand il serait grand il pourrait aller tout son saoul là où il le désirerait.
Parfois elle s’absentait plusieurs jours et en revenait soucieuses et un soir, en passant le seuil de la demeure, Amarelien prévint son fils qu’ils partaient en voyage. Pourquoi ? Malgré ses interrogations, la doppleganger resta évasive, prétextant la nécessité pour ceux de leur sang de multiplier les rencontres. Kalishmar avait onze ans et la mère et le fils quittèrent leur demeure pour ne pas y revenir.
Suivirent quelques mois de voyage, l’occasion pour l’enfant d’enfin se laisser porter par cette soif de découvrir qui ne devrait plus le quitter, cette curiosité insatiable qui avait fait sourire sa mère les premiers temps, mais maintenant la fatiguait.

L’âge des premiers vols, des désobéissances, de la contestation.

Un matin, alors qu’ils venaient de traverser une foule, il se retourna pour lui parler et… personne. Le jeune garçon fronça les sourcils.

Maman ? Mum ?

Rien… juste les gens qui passaient, et dont certains regardaient quelques instant cet enfant qui semblait desorientés. Il attendit longtemps. Jusqu’au soir. Et le lendemain.

Elle ne revint pas. Et allez reconnaitre une changeforme si elle ne le désire pas. Sans doute Amarielen avait-elle jugé qu’il était temps pour lui de prendre son envol et qu’elle lui avait donné les armes pour. A lui désormais d’en faire l’usage qu’il voudrait. La liberté s’ouvrait devant lui, et il était seul maitre de son destin. Ou bien peut-être ne désirait-elle pas l’entrainer dans ce qui les avait poussés au départ. Qui sait.
Il demeura seul. Pas de larmes inutiles versées. Quelques-unes oui, mais une page avait été tournées, définitivement. La pleurer ne la ramènerait pas. Individualiste, il avait compris que les membres de leur race restent rarement ensemble plus longtemps que nécessaire. Désormais, il était jugé apte à se débrouiller seul pour tirer son épingle du jeu. Faire ses propres choix.
Les années suivantes furent faites de vagabondages entre plusieurs villes. Ses pouvoirs lui permettaient une certaine sécurité pour ce qui est des rapines, l’assurance de ne pas être reconnu. Kalish ne tenait pas en place. Toujours il lui fallait découvrir de nouveaux lieux et il ne pouvait s’empêcher au fond de lui, de plaindre ceux qui n’avaient même pas l’idée de bouger. Tout ne fut pas rose, et lui qui s’était découvert un gout prononcé pour les cieux, y récolta aussi sa première blessure sérieuse.
Plus tard, l’appel de la mer se faisant de nouveau entendre, et se jugeant capable de tenir un rôle de longue haleine, il s’engagea sur un bateau qu’il abandonna un an plus tard. Le cabotinage le long des côtes ne lui suffisait plus et le doppleganger en désirait plus. Aller plus loin, au-delà de ces trajets de routine. La mer…
Et puis, il n’avait pas que des amis à bord de la Lettre à Elise. Les accusations de tricherie aux cartes n’étaient pas toutes fausses, et il était de bon ton pour lui d’aller voir ailleurs. C’est qu’il lui fallait les liquidités pour s’offrir les spiritueux de qualité dont il était devenu friand. Sans compter que cette derniere étape avait été l'occasion pour eux de venir lui réclamer à corps et à cris ce qu'ils jugeaient leurs. Qu'il n'avait pas été d'accord avec eux. Que ça avait dégénéré. Pas à bord. Mais à terre. Et que s'il y avait perdu un oeil, un autre était à terre, immobile et dans une drole de position quand il avait prit la poudre d'escampette. Kalishmar ne s'était pas attardé pour vérifier son état. L'effet de surprise avait été sa meilleurs arme.
Non, Kalishmar n'était pas revenu réclamer ses gages ensuite. Enfin, pas en personne. Un des matelots, borgne, par contre était rentré recuperer ce qu'il jugeait le plus important, s'offrant le luxe de recuperer au passage ses propres affaires dans son barda, avant de redescendre sur le port et de s'eloigner... pour reprendre l'apparence de Kalishmar qui s'offrit des vacances ailleurs.
De toutes manière jugeait il, ils étaient trop frustres et trop limités pour comprendre qu’il y avait bien plus que la vie rangée (relativement) qu’ils menaient. Il avait appris d’eux ce qu’il y avait à en tirer, le reste importait peu.

Lui méritait mieux. Il était temps désormais qu’il forge son propre destin. Et il s’en sentait capable.


Rêves et/ou buts :
Qu’est-ce qu’un rêve ? Sont-ils vraiment faits pour être atteints ? Qui donc voudrait réellement au fond de lui que son Utopie se réalise ? Et qui serait capable de s’avouer que la poursuite du rêve vaut mieux que le rêve lui-même.
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Pour Kalishmar, le rêve c’est d’aller au-delà. D’aller plus loin que quiconque avant lui. Il est né avec tous les atouts pour ça, il le sait. Alors pourquoi se restreindre ? La médiocrité ne mène à rien. Le voyage, la découverte, le changement. Voilà ce qui fait le sel de la vie.

Le Jeu. D’apparence et de liberté. Le mouvement. C’est un peu la même chose au fond. Un peu le même challenge.


Autre(s) :

Comment avez-vous connu le forum ? : C’est de sa faute ! Là ! A lui ! Le machin avec son vers luisant !

Avez-vous lu le règlement ? :


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MessageSujet: Re: Kalishmar Stalyr ou le jeu du miroir   Kalishmar Stalyr ou le jeu du miroir Icon_minitimeVen 6 Jan - 14:45

Bonjour et Bienvenue sur l'Origine et le Changement Kalishmar Smile.

Le staff à débattu et est tombé d'accord. Ta fiche est bien écrite, fluide et un doppelganger borgne, c'est original ! Donc sans rien à y ajouter, bien qu'aucune fiche ne soit parfaite, je te souhaite à nouveau la bienvenue, puisses-tu un jour atteindre l'horizon !
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