C’est sûr qu’elle pouvait reconnaitre d’Anatolus un certain charme qu’elle ne pouvait pas nier, un certain charme où elle s’est beaucoup de fois poser des questions non pas sur elle mais plutôt sur la véritable Mélia et son comportement d’enfant pourrie gâtée qui tape sans arrêt du pieds. Nul doute que si il n’y avait pas eu Maïa pour la remplacer, elle aurait surement terminer en tant que laquais comme la serveuse de Mayumi mais à un riche marchand si elle ne voulait pas finir dans la rue. Un coup à rabaisser la fierté d’une enfant bornée. Enfin de compte, en volant ce corps l’Alchimiste a fait en quelques sortes un bon geste : elle a éviter un destin bien funeste à Mélia Valern. Bien sûr cette dernière est décédé depuis longtemps mais au moins elle n’aura pas connu la misère et le déshonneur. Maintenant à Maïa de faire en sorte d’éviter de redécouvrir ce qu’est la pauvreté, une fois suffit amplement !
Mélia rigolera à la remarque d’Anatolus concernant Elinor. Il n’avait pas tord, le nier serait plus de la mauvaise foi que de l’ignorance.
-D’habitude les nobles Démériens aiment que leurs épouses leurs d’apparats pendant les banquets mais je comprends mieux pourquoi son mari la laissent voyager à travers le monde pour ses affaires. J’imagine mal le Comte en avoir autant.
Pour apprécier le calme ? Elle n’en fera pas la remarque, c’est déplacé mais personne ne peut en vouloir à ce bon Comte de respirer un bon coup quand sa femme est à l’étranger. Une remarque que même un ami d’enfance ne peut pas nier.
La suite ? La « jeune fille » aura à peine eu le temps de voir enroulé son parchemin qu’il sera debout. Certes, le contenu de ce parchemin l’intrigue, en grande partie à cause de la mise en garde du religieux mais c’est surtout le dragon qui lui fera perdre du temps de réaction. Tout ça pour quoi ? Se lever et passer à « l’attaque » ? N’est ce pas que Mélia voulait non ?
Un dragon ? Ce n’est pas ce que l’on se ferait tatouer à Athéïle en tout cas, ce qui veut en parti dire que même si il a beaucoup voyager avec sa compagnie de mercenaires, les arrêts à Hù-béï ont été plus courants qu’ailleurs. Ca ne veut rien dire et elle le sait. N’a-t-il pas dit qu’ici il avait des affaires aussi ? Nul doute qu’il a dû fréquenter quelques samouraïs où elle ne sait quoi.
Certes, elle le fait par intérêts mais si ça peut faire passer un peu de bon temps malgré un manque d’expérience, elle n’a rien contre non plus. Elle ne répondra pas directement à la question et ce n’est pas pour cette raison non plus qu’elle passera sur la défensive, se contentant d’approcher tranquillement avant de toucher la soie, plus exactement l’endroit où est le tatouage avec ce sourire malicieux. La suite ? Anatolus sait surement mieux faire qu’elle, surtout que ce qu’elle va dire répondra en bonne partie à sa question. En clair elle le provoque, ce qui est mine de rien assez déplacé vu que c’est sa « première fois » mais après c’est à lui de montrer qui est l’homme dans cette pièce. Ca serait un peu de gâchis de ne pas profiter de ce corps après tout.
-Et bien j’ignorais que mon fiancé aimait les tatouages mais je trouve un peu dommage de les cacher.
Au moins c’est clair, elle aura toute la nuit pour examiner si il a un tatouage suspect quelque part sur le corps.
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Jeu 26 Juil - 20:55