L'Origine et le Changement
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 Le plus grand port du monde [Mélia]

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MessageSujet: Le plus grand port du monde [Mélia]   Le plus grand port du monde [Mélia] Icon_minitimeMar 17 Mai - 14:13

Les coques du navires fendait l'eau turquoise de la Mer de Sang. Depuis la proue du navire, il était déjà aisé de voir le haut palais Impérial et ses murs d'or et de marbre tout comme on pouvait apercevoir les trois hautes montagnes entre lesquels s'étaient nichées la cité, la protégeant sur tout son flanc Est et Sud-Est. Laissant ainsi exposé, le seul côté Ouest lourdement protégé par le Rempart Doré que nulle armée n'avait encore violée malgré que ce fût de nombreuse fois tenté. Le port en lui-même était protégé d'une part par l'immense digue qui contrait la marée mais aussi par le phare qui y officiait comme tour de guet et les nombreuses armes de siège qui s'y alignaient. Et que pouvait-on dire du port qui ressemblait à une vaste fourmilière où allaient et venaient les navires marchands et les hommes sous la tutelle sévères des navires lourdement armés, estampillés de Mantes Religieuses stylisées sur leurs pavillons et leurs voiles.

Pour l'instant, la vue était le seul sens qui permettait aux occupants du navire de décrire le plus grand port de ce monde. Même celui d'Athéïle ne saurait rivalisé. En effet, malgré ses proportions qui faisaient pâlir d'envie de nombreux commerçants elfes et démériens, il n'était rien comparé au centre historique de la puissance maritime mondiale. C'était en fait sa jeunesse qui le limitait. Mais si Athéïle retrouvait la conjecture économique précédent la guerre déchaînée par les religieux, alors il s'en faudrait d'une trentaine d'années pour qu'il n'ait plus rien à envier au Port du Corsaire. Et si la vue était le seul sens qui permettait de se donner une idée de sa richesse, on ne pouvait que frémir d'envie à l'idée de sentir l'odeur des épices des marchés. D'effleurer les soies les plus douces venues d'ici et de lointain occident elfique. D'entendre les musiques joviales jouées part les artistes de rues et les compositions raffinées des geishas.

Le temps de penser à toutes ces douceurs exotiques, le navire commenceraient à s'amarrer à quai tandis que les simples passagers préparaient déjà leur descente du navire portant eux-même, ou par le biais de serviteurs leurs encombrants bagages. Anatolus était venu plutôt seul en comparaison à ce qu'on aurait pût s'attendre d'un jeune marchand athée dans une ville fortement originelle. Seul deux gardes assuraient sa sécurité personnelle, bien que cela s'étendait, comme il l'avait signifié à la jeune alchimiste, avec un charme tout naturel, que cela s'étendait également à elle malgré les éventuels serviteurs ou gardes que la fille de la maison Valern aurait pût décider d'emmener avec elle. Sinon, le personnel d'Anatolus se limitait à un valet presque aussi bien habillé que Qaelinus et deux serviteurs dont la principale fonction était de porter le matériel emporter par leur maître. Car si Anatolus était venu ici avec Mélia, il était également venu avec près de deux-cent kilos de matériel lié à ses activités. Avec les récents marchés ouverts, c'était une excellente occasion commerciale après tout et c'était également pour cela qu'était présente la jeune demoiselle. Finalement tous sur le quai, le fiancé de l'achimiste ayant achevé de faire charger son matériel dans une solide charrette demanda :


- Aviez-vous en tête une auberge particulière, très chère ?

A bord du navire, Mélia avait retrouvé une bourse rebondie parmi ses effets très personnels. La présidence s'était occupée des frais de voyage. Elle pouvait donc se rendre où elle le souhaitait. La liberté à le goût de l'or.
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MessageSujet: Re: Le plus grand port du monde [Mélia]   Le plus grand port du monde [Mélia] Icon_minitimeDim 22 Mai - 13:46

La traversée jusqu'à Hù-bëi fut relativement calme et aux fonds, l'Alchimiste peut remercier les Dieux pour cette tranquillité, ce qui est assez ironique dans son cas. Pourquoi? Maïa se surprendra d'avoir le mal de mer même si il n'est que léger. Pourtant ce n'est pas la première qu'elle emprunte un navire mais il semblerait que ce corps n'apprécie pas vraiment ce genre de voyage. Un calmant pour se décontracter durant le trajet? L'idée n'aurait pas été mal si il n'était pas rester chez elle à Athéïle. En même temps pourquoi elle se promènerait avec un tel médicament pour un voyage? Le trajet ne sera que des allers-retours innombrable entre le pont pour prendre l'air et sa cabine dès que la mer commence à s'agiter légèrement. Un voyage très agréable où le meilleur spectacle sera l'arrivée au port impérial. Une vraie fourmilière ce port, ce point n'a pas beaucoup changé aux cours des années si ce n'est les canons du port se compte dorénavant sur les doigts de la main d'un lépreux, si ce n'est pas d'un manchot, signe que le stock de poudre d'Hù-bëi est pour ainsi dire épuiser.

C'est donc avec un certain plaisir que Mélia retournera sur le plancher des vaches, accompagné d'un de ses serviteurs. Elle ne s'était que contenter d'un, pas besoin d'avantage pour un voyage d'affaire après tout, le second se reconvertissant surement en artisan à l'heure actuel pour faire quelques réparations pas trop difficile à la demeure. Le strict minimum en quelques sortes. Si Anatolus n'avait pas pris toute sa quincallerie avec lui, il se serait contenter aussi d'un seul valet. A croire que les guerriers sont comme les Alchimistes : ils ont besoin d'avoir une épée en trois exemplaires là où les Alchimistes ont besoin de plusieurs centrifugeuses.

Son fiancé lui posa la question si elle avait une préférence pour les auberges. Elle se rappelle bien de quelques noms mais elle classerait cela en "tavernes miteuses parfaite pour se fournir un ou deux renseignements pas trop cher" mais surement plus adapter à quelqu'un de son rang. Mélia déplia une nouvelle fois l'un de ses contrats pour le lire une dernière fois.


- Je ne connais pas la ville, mentira-t-elle, mais si ce n'est pas trop loin d'une boutique du nom de Marie Quatre Pieds, ça serait le mieux mais ce nom ne me dit rien du tout. Avec un tel nom, nul doute que je m'en serai rappeler.

Elle replia et le rangea dans la poche intérieur de sa veste avant de continuer avec son air morose.

- Mais de là à savoir où c'est et dans quel genre de quartier la Présidente m'a envoyé, ça c'est une autre histoire. Et pour l'avoir rencontrer trois fois en l'espace d'une semaine, je peux vous dire que plus grand choses ne pourra m'étonner. Enfin passons... Vous connaissez la ville mieux que moi mais j'imagine

De toute façon, Mélia n'allait pas conseiller une auberge alors qu'elle n'était pas censé avoir mise les pieds à Hù-bëi de sa vie. Si on peut avoir des informations avec des histoires de servantes ou en étant plongé dans un livre, les auberges conseillés y figurent rarement.
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MessageSujet: Re: Le plus grand port du monde [Mélia]   Le plus grand port du monde [Mélia] Icon_minitimeVen 27 Mai - 21:25

Les auberges étaient nombreuses à Hù-Béï. La plus célèbre et sans doute la plus évitée du commun des mortels était très certainement l'Auberge du Perroquet Borgne. Point de rendez-vous de tout les pirates, corsaires et navigateurs émérites de tout les pays du monde, il n'était pas rare de retrouver un cadavre dans la baie du port après une bagarre dans cette auberge. Enfin pour s'y rendre, encore aurait-il fallût en connaître l'emplacement. Car si tout le monde savait que cette auberge existait, seuls les plus habiles connaissaient son véritable emplacement. Alors tandis qu'ils cherchaient une autre auberge, ils pourraient voir un établissement nommé les Soies de l'Empereur, si l'on en croyait l'écriteau. Le bâtiment ressemblait bien à une auberge, seulement ses fenêtres ouvertes aux rideaux roses et violets indiquait que l'établissement faisait bien plus d'argent sur la qualité de ses hôtesses que de ses breuvages. Mais quelque chose semblait troubler Anatolus.

- Vous rappeller très chère ? Comment auriez vous pût vous rappeller d'une auberge à proximité de cette... boutique ? Vous ne vous êtes jamais rendue à Hù-Béï.

Cette dernière phrase avait une intonation particulière. Ce n'était pas une question. Pas une affirmation non plus. Cependant, les expressions du marchand ne traduisaient qu'une amicale surprise à l'égard des paroles étranges de sa fiancée. Mais il n'attend pas de réponse et tourne son regard enchanteur vers l'une des artères qui quitte le port où se déverse un flot important de personnes accompagnées de bêtes, de chariots et portant des bagages de toutes sortes.

- Si mes souvenirs sont exacts, il y à une auberge un peu plus loin. On y sert une nourriture riche et exotique, les breuvages sont doux et sucrés et les lits, bien que proches du sol, sont confortables et dénués de parasites. Mais peut-être préféreriez-vous que je me charge de nous prendre deux chambres ? Pendant ce temps, je pourrais vous laisser avec Victorien afin d'explorer en toute sécurité les environs ? Qui sait, la boutique que vous rechercher est peut-être toute proche et vous n'aurez pas à perdre votre temps tandis que nous faisons monter les bagages et mettre en sécurité les articles que j'ai ramené ?

Un peu plus loin se trouvait une boutique aux teintes sombres et orangées. L'écriteau indiquait : Herbes et Potions. Sur le marché du port, des marchandises venues de partout dans le monde étaient constamment déchargées sur les étals. Plantes, animaux, créatures, pierres, tissus, métal. On y trouvait de tout. De quoi faire tourner la tête à une alchimiste. Ça, plus Anatolus, on pouvait dire que les sens de Mélia étaient gatés.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le plus grand port du monde [Mélia]   Le plus grand port du monde [Mélia] Icon_minitimeJeu 2 Juin - 22:11

(HRP: Mélia parle le Démerien, ce qui sera en italique sera de l'Hù-beï)

Ne pas se souvenir... Son fiancé a tiquer à ces mots alors qu'il sait que Mélia n'a jamais mis les pieds à Hù-beï. L'alchimiste s'en ait aussi rendu compte même si le sens voulait dire autre chose. Un nom pareil, même lors d'une réunion soporifique où elle ne fait qu'apporter le thé pour bien se faire voir pour que son père se fasse bien voir par un client (et dieu sait que c'est suffisant pour Mélia), elle se serait rappelée. Mais l'Alchimiste n'insista pas, sachant qu'au fond elle risquerait plus de s'entasser qu'autres choses. Anatolus a tiqué sur le détail mais n'a pas chercher à en savoir plus, rien de plus.

Malgré tout, Marie Quatre Pieds elle patientera un peu. Mélia n'a pas de rendez-vous à proprement parlé et ce n'est pas au jour près. Elle a un peu d'argent et les bas-fonds même si ce n'est pas très recommandable pour une jeune fille de les fréquentés, elle a une bourse rien que pour cela. A quoi elle joue exactement la Présidente de la faire tourner en rond comme ça? La testerait-elle? Il n'y a pas vraiment d'intérêt que ça soit le cas mais dans un cerveau aussi dérangé que le sien, l'Alchimiste ne sait plus trop quoi penser. Pourtant des tarés dans sa profession, elle en a connu. Même elle, est considéré comme une tarée quand elle a exposé une fois sa théorie au point de se faire huer. Quelle bande de crétins...

Elle plissa les yeux pour y lire l'insigne de l'établissement. "Les Soies de l'Empereur" si Croswell n'a pas perdu la connaissance de cette langue, un établissement réservé aux riches voyageurs où les breuvages passent en second pour se reposer. Maïa ne se fait pas d'illusion, Anatolus ne l'a pas attendu pour aller voir ailleurs au point que voir les hôtesses richement habillé ne la rendit nullement jalouse. Du moment qu'il n'a pas fréquenté les prostituées des bas-quartiers, elle saura qu'il n'a pas passé n'importe où... Chacun sa vie privée après tout.


*Et vu l'hygiène de ce batiment, je peux te dire il n'y a pas que les lits qui sont dénués de parasites...*

L'idée de flâner n'était pas mal et de toute façon, elle n'avait rien à dire de cette idée.

- Très bien, je vous rejoindrais à l'auberge le temps que je flâne les environs.

Et c'est ainsi que chacun partirent de son côté. Mélia ne se fait pas d'illusion, ici on trouve du tout mais c'est dans les bas-fonds ou à la bonne adresse que l'on trouve vraiment tout ce qu'on veut. Mais pour le moment elle a de quoi faire. Inutile de dire que voir une bourgeoise d'Athéïle arriver, c'est les marchands de fourrure et de soie qui lui sautèrent dessus en premier alors que c'est bien la seule chose dont elle se moque. Voyons qu'est ce qu'elle pourrait acheter... Pourquoi pas le matériel? Ce qu'elle a pris pour le voyage ça ne se limite qu'à une petite centrifugeuse, des fioles, quelques brûleurs et enfin un mortier et un pilon, pas le grand luxe et de toute façon si elle devait prendre autre choses, même en marquant "FRAGILE" à chaque côté du bagage, il y aurait eu de la casse. Quant aux métaux? Pas le matériel pour raffiner lors d'un voyage et à moins de tomber sur quelques choses de rare, elle ne s'y intéressera pas. Là, c'était les plantes au point que Mélia s’arrêta devant une échoppe qui semblait plutôt bien fourni. Nul doute qu’elle aurait trouvé moins cher mais elle n’avait ni l’envi, ni le temps de chercher. En plus ce n’est pas sa bourse, c’est celle d’Athéïle… Elle se contenta donc d’ouvrir son manuel et de regarder les produits sur l’échoppe. Elle marqua une certaine hésitation avant de parler, certes elle connait la langue mais ici elle est accompagné. Si jamais Mélia devait l'utiliser, ça serait correctement... Autant simuler une étrangère, qui se contente des mots de politesse que l'on peut apprendre avec n'importe quel professeur de langue. Quand aux ingrédients? Le livre c'est de l'Hù-béï, elle a les noms dessus donc ce n'est pas trop compliqué et les traductions en divers langues, ce qui est pratique. Et si le marchand ne comprend pas, elle montera du doigt ce qu'elle désire.

- Bonjour… Je cherche des pétales de Ginatia, quelques racines de mangragores, si possible réduite en poudretrop toxique avec mon matériel… de l’aconitia rouge, de la byrone et de la verveine… Ah oui du biden aussi et cet ingrédient à base de Vitrol. Je veux dire les graines d'ergot là.

L'Alchimiste réfléchit quelques instants, elle a dû faire le tour des ingrédients de base. Si il lui manque quelques choses elle peut toujours demandé ailleurs.

-Hmm… Il me faudrait aussi du phosphore et du dissolvant… Phosphore et du dissolvant.

Ces deux-là, ce n’est pas dit que le gérant de l’échoppe a mais pendant qu’il tourne à droite et à gauche pour préparer la commande. Elle essaya d’engager la conversation, sortant la tête de son bouquin.

-Dites, je ne suis pas de la région mais vous n’auriez pas entendu parler d’une boutique du nom de Marie-Quatre Pieds ? Ou si quelqu’un pouvait éventuellement connaitre de cet établissement ? Euh... Boutique Marie Quatre-Pieds? Vous connaissez? Ou guide qui connait?

Mélia soupira, jetant un oeil au majordome de son fiancé. Même si c'est un peu valable au garde de la demoiselle, sa présence l'ennui un peu. En temps normal, elle ne serait pas prise la tête à jouer les jeunes sots. Déjà qu'elle galère à cacher l'accent d'Hù-béï pendant les noms d'ingrédients quand elle parle.

*Victorien, il me fait ch*er là même si je risque de le charger comme un mulet...*
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MessageSujet: Re: Le plus grand port du monde [Mélia]   Le plus grand port du monde [Mélia] Icon_minitimeMar 7 Juin - 15:05

Victorien était un garde personnel d'Anatolus. Pas une sorte de portier en arme mais bien un homme dont le but premier était de protéger la personne de l'héritier de la fortune Sorquellos. Le futur héritier serait probablement l'enfant issu de l'union de Mélia et Anatolus aussi il n'avait aucune raison de rechigner à protéger la jeune demoiselle et adopta aussitôt une attitude protectrice en plaçant automatiquement un bras solide entre l'alchimiste et les vendeurs trop insistant tout en jetant aux alentours des regards attentifs ou menaçant si besoin était. Il était cependant silencieux et semblait peu intéressé dans ce que la jeune femme pouvait acheter. Après tout il n'était pas un espion ou un porte-bagage, pour cela il y avait toujours le serviteur amené par Mélia qui pourrait s'en charger.

Lorsque Mélia s'approcha de l'étal du marchand se dernier la salua en s'inclinant rapidement tout en faisant un large sourire révélant sa dentition légèrement jaunie par le tabac à chiquer, article également présent parmi les nombreux autres qu'il vendait. Tandis qu'elle faisait la liste de ses ingrédients, le marchand allait les prendre les uns après les autres, les déposants devant la jeune femme avant de déclarer en hùbéï avec un fort accent du Sud-ouest de l'Empire qui rendait son discours étrange :


(Hùbéï)- Bien dûr ba demoidelle, en quelque quantité voulez tses articles ? Je fais des tsachets de vingt à deux-tent grammes mais je n'ai pas de dissolvant. Je peux en revanche vous proposer des fioles 5 centilitre de tsèves de bouleau, c'est un acide efficace qui n'attaque pas le bois ou le métal à seulement 5 Mi l'un.

Il écoute ensuite Mélia, l'air perplexe tandis qu'elle lui parle en démérien puis tandis qu'elle se tente à un hù-béï faussement approximatif il sourit, ses yeux bridés semblant se fermer encore d'avantage qu'ils ne le paraissaient déjà.

(Hùbéï)- Oh oui, oh oui, te connais Marie. Très bonne auberde ! Vous la drouverez sur la Place de Diamant !

La "boutique" était donc une auberge. Le lien avec l'ouverture sur les marchés de l'étoffe ? A Mélia de le découvrir. En tout les cas elle semblait avoir un minimum de réputation pour un établissement qui portait un nom plutôt démérien, Marie n'étant pas exactement un nom courant dans l'Empire des Kamis. Enfin pour l'instant il y avait encore des articles à mesurer et payer. Bien évidemment des sachets de deux-cents grammes couteraient plutôt chers, surtout les racines de mandragores à 1 pièces d'or les cent grammes, autant dire un investissement qu'il se devait d'être rentabilisé si il était fait. Une fois les mesures décidées, le marchand placerait les articles dans des sachets en papier individuels pour chaque afin qu'ils ne se mélangent pas, se matériaux fragiles mais dont les hùbéï savaient faire tant de choses, dont leur monnaie en billets.


Dernière édition par L'Origine le Mer 15 Juin - 17:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le plus grand port du monde [Mélia]   Le plus grand port du monde [Mélia] Icon_minitimeDim 12 Juin - 12:40

C'est cher? Normal! Dès que Maïa cherche des produits courants sans se prendre la tête, elle jette son argent par la fenêtre. Là, ça risque de douiller mais ce n'est pas son argent et même si c'était le cas, il y a de fortes chances que cela revienne au même. Une dépensière en quelques sortes mais qui n'a pas spécialement les mêmes goûts qu'une femme dites "normal". Bien sûr, elle pourrait avoir son propre jardin, au manoir elle en avait bien un mais on ne peut pas faire pousser tout ce qu'elle désire, même à l'aide de serre. Et les OGM ce n'est pas encore pour tout de suite... La génétique, l'Alchimiste connait mais ça ne concerne qu'en grande partie les êtres vivants. Hélas...

Non pas que la présence de Victorien était inquiétante, l'homme n'est qu'un garde personnel rien de plus, loin d'avoir les compétences d'un espion d'Athée. Ce qui gène un peu Mélia, c'est le simple fait qu'Anatolus lui pose la question bête voir banal du "tu en penses quoi de ma fiancée?" autour d'un pichet de vin. Une conversation qui meuble le quotidien en quelques sortes. Disons que pour une jeune fille qui n'est pas censé avoir mise les pieds à Hù-beï, parler correctement leur langue, connaitre les coutumes et la région, c'est difficile à avaler et même si les chances de comprendre qu'il a affaire à une autre personne que la descendante des Valern avoisinent les zéros pour cent. C'est bête mais c'est ainsi.

- Du bouleau? Ce n'est pas neutre comme solution mais ça fera l'affaire. Et puis c'est moins toxique c'est vrai.

Encore cette histoire de toxicité. Les potions dans le livre ne sont pas spécialement dangereuses mais Maïa ne s'est pas lancer dans l'alchimie pour les bonnes causes et aider son prochain. Ses causes à elle, elles sont scientifiques un point c'est tout. Et si jamais elle a tant besoin d'argent que ça, elle sait comment s'y prendre, rien que dans les premières pages ça parle de potions contre les gueules de bois. Autant dire que dans un port, c'est vite rentable même si Mélia a plus le physique à être dans un bordel que derrière un comptoir à hurler le mérite de ses produits. Ce n’est pas qu’elle ne le savait pas le faire avant d’avoir ouvert ce livre, disons que c’est surement moins infect que ce qu’elle connaissait avant. C’est que passer à une écurie avant de pratiquer l’alchimie, la méthode ressemble fortement à ce que les arnaqueurs vendent sur le marché…

Pour les quantités, elle se contentera des sachets de deux à trois cents grammes pour la simple et bonne raison qu’elle n’a pas de laboratoire digne de ce nom à portée de main. La seule différence c’est qu’elle prendra un peu plus de Bouleau. Fini les grosses quantités d’ingrédients, les mixtures qu’elle pouvait prendre son temps à créer tout en dosant les dosages aux grammes près avec les notes qui vont avec. Ici, Mélia n’a tout simplement pas l’équipement que l’on lui a fourni au Palais Présidentiel et il faut faire avec les moyens du bord. Peut-être qu’avant de partir elle repassera sur ce marché qui sait ?

C’est pendant qu’elle sortira quelques pièces de sa bourse qu’elle plissera les yeux pour deux raisons. La première, il va falloir échangé sa monnaie dès qu’elle en aura l’occasion. Trop repérable et au niveau de change, elle sera perdante à chaque transaction. Et puis sortir des pièces, c’est limite si on la verrait arriver avec ses gros sabots avec inscrit sur son front « pigeon ».

- Il y a un endroit où je peux échanger ma monnaie sans trop être perdante ?

Il y a bien les douanes, tout le monde connait les douanes… Tout le monde sait aussi que les douanes, c’est un peu à la tête du client quand ils voient arriver les étrangers avec leurs « ferrailles ». Peut-être qu’Anatolus connait quelqu’un qui ne l’arnaquerait pas trop. Pas trop car c’est bien le mot ici. C’est le nom de la place qui la fera sortir de ses pensées. Place Diamant, à moins que ça ne soit changer de place entre temps, ce que Mélia doute fortement, elle connait la localisation. De là à connaitre chaque auberge, c’est autre choses. Ainsi donc c’est une auberge... Dommage qu’Anatolus ait déjà réservé les chambres sinon elle n’aurait pas cherché à comprendre, elle aurait dormi sur place.

- Place Diamant vous dites ? Merci du renseignement. Une dernière chose: Où est ce que je pourrais me fournir des ingrédients organiques par hasard ? Du plus rares au moins rares.

La question n’est que secondaire et n’ayant pas le matériel le mieux adapté, ses petites expériences attendront mais c’est surtout avant le départ qu’elle « dévalisera » un marchand. C’est un peu le rituel du touriste après tout sauf que les babioles typique de la région ne l’intéresse pas vraiment. Si elle a le temps, il ira échanger sa monnaie auprès des douanes.

A part ça, n’ayant plus grand choses à faire d’autres, elle rejoindra Anatolus à l’auberge. Trop tard pour l’auberge mais nul doute qu’elle y passera après avoir pris ses quartiers. Dans la soirée ? Ou le lendemain ? De toute façon elle n’a pas de rendez-vous fixe avec cette Marie et de toute façon elle abordera tôt ou tard le sujet de la raison de sa venue à Hù-beï avec Anotolus. Il finira surement par discuter de cette histoire de mariage et d’héritage tôt ou tard avec Mélia. A savoir quand ? C’est une autre histoire même si elle a sous-entendu que si elle a morflé avec la guerre religieuse, elle n’en ait pas ruiner pour autant. Qu'elle soit douée ou non, il va falloir faire du charme qu'elle en aura l'occasion.
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MessageSujet: Re: Le plus grand port du monde [Mélia]   Le plus grand port du monde [Mélia] Icon_minitimeJeu 16 Juin - 19:09

Écoutant poliment Mélia alors qu'il ne comprenait visiblement que un mot sur quatre de ce qu'elle pouvait dire en démérien, il comprend cependant le problème lorsque l'alchimiste sort ses pièces. Du doigt il indique de l'autre côté de la rue, ce qui ressemble à une sorte de banque, gardée par deux hommes solidement armés. Le panonceau informait les personnes capables de lire que cet établissement était une Place Financière Impériale. Autant dire que les personnes qui souhaitaient s'en prendre à l'argent passant à cet endroit se feraient des ennemis très puissants en s'y essayant. Un petit homme aux lèvres pincés et à l'air austère accueillait les personnes souhaitant échanger leur monnaies contre de l'or sonnant et trébuchant ou des billets hùbéï. Le fait est qu'il n'y avait pas de taux d'échanges déséquilibrés. En effet, depuis l'ancestrale Concile de l'Or, les monnaies avaient vu leur valeur fixée en fonction du Lingot d'or, équivalent lui-même à cent pièce d'or et 2 pièces d'or permettant approximativement à un homme de se subsister pendant une année entière. Quant à la façon dont cet établissement produisait des revenus, Mélia pouvait toujours s'attarder et interroger le petit homme austère mais il semblait peu disposer à discuter d'autre chose que de l'argent qui pouvait lui être échangé. La bourse que Mélia avait trouvée, par une heureuse coïncidence dans ses affaires, contenait 30 pièces de Raghen soit 3 pièces d'or ce qui équivaudrait également à 30 wang hùbéï. Soit une coquette somme qui donnerait une certaines largeur aux achats de Mélia. Elle devrait cependant se rappeler pourquoi elle était à hùbéï et que cet argent pourrait très certainement contribué à atteindre ses objectifs.

A l'intérieur de l'établissement, une affiche se trouvait à droite de la porte en sortant. Cette dernière expliquait en Hùbéï, que sa sainteté le Prêtre Valern, rendrait chaque jour un hommage aux kamis de l'eau en cette période estivale au quartier ouest consacré à la merveilleuse nature dont l'existence est permie par la symbiose des esprits élémentaires. Le garde comme le serviteur ne semblaient pas avoir particulièrement remarqué l'affiche et rien ne laissait à penser qu'ils parlent hùbéï. Bien sûr, Athéïle ayant longtemps été sous tutelle de l'Empire, il n'était pas rare pour une personne sans affiliation asiatique, de parler au moins quelques mots. Cependant ce n'était pas le cas de tout les citoyens de la république. Des personnes plus cultivées et plus versées dans le commerce comme par exemple Anatolus parlaient très vraisemblablement le Hùbéï ainsi que les déclinaisons de cette langues, utilisées dans les contrées barbares de manière courante. Une fois ses achats éventuellement finalisés, la jeune femme aurait donc plusieurs options.

La première était de rejoindre Anatolus à l'auberge. Victorien savait vraisemblablement de laquelle son employeur parlait lorsqu'il avait laissé la jeune femme et là-bas elle pourrait certainement se reposer et se restaurer après ce long voyage qui n'aurait pas manquer d'affecter l'alchimiste tout comme le voyage affecte n'importe quel autre mortel sedentaire. La second était de se rendre à l'auberge de Marie. Après tout si Anatolus l'avait laissée c'était dans le cas où elle trouverait rapidement la boutique n'est-ce pas ? Il serait donc de bon temps d'aller au moins repérer les lieux. La troisième était d'aller voir si par Prêtre Valern cette affiche signifiait en fait, le père de Mélia, notable de la Cité d'Athéïle présent en plein Empire dominé par le Culte des Originels entrain de prêcher la bonne parole pour des êtres aquatiques dont on raconte les histoires pour faire peur aux enfants qui ne veulent pas aller dormir. Bien sûr il ne s'agissait que des trois premières possibilités qui pouvaient venir à l'esprit. Il y avait ensuite tout ce que l'imagination et les moyens du bord à la disposition de Mélia permettrait d'accomplir.
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MessageSujet: Re: Le plus grand port du monde [Mélia]   Le plus grand port du monde [Mélia] Icon_minitimeLun 20 Juin - 15:13

Trente wang feront donc l’affaire et si elle en prend une bonne partie en petite coupure, elle pourrait faire n’importe quelle transaction pour le peu qu’elle ne s’amuse pas à faire une seconde « opération emplette » car sa bourse risque sérieusement de le sentir après ça. Déjà qu’elle s’est retrouvée alléger après un seul passage… C’est donc en reprennant cette vieille habitude typique de la région que l’Alchimiste recomptera ses billets, du moins qu’elle tentera car ses yeux sont rivés sur l’affiche après avoir loucher sur son nom écrit en Hùbéï. Le premier réflexe sera de de plisser les yeux en se demandant si elle n’avait pas trop abusé de l’alcool. Rangeant ses billets, elle se frotta les yeux avec ses doigts.

-Il n’y a pas assez de la fatigue du voyage…

Et il fallait ça. Oui son père est cultivé et le fait de commercé avec l’Empire, il sait très bien parler le Hùbéï mais il s’en sert pour le commerce, pas pour prêcher la bonne parole. Et puis il suffit de mater la religion qui plus ! Maïa n’est peut-être pas très tolérante, elle est croyante aux dernières nouvelles et il a fallu qu’il choisisse une religion qui plait aux pecnos locaux et pour les gamins. Et pourquoi qu’il ne s’autoproclame pas Pape tant qu’il y ait !?!

*Ô mon dieu que la journée commence bien… Il ne manquerait plus qu’il fasse don du peu qu’il m’a laissé pour bousiller définitivement cette journée qui commençait pourtant si bien…*

Cette pensée sera suivi de près par un long soupire, signe d’un agacement certains… Certes ce n’est pas bien blasphémer mais si au fond d’elle, si Mélia avait pensé à la possibilité d’une conversion forcée, elle n’avait pas trop imaginé qu’il se retrouve Prêtre d’une religion mineur faisant pour ainsi dire parti du folklore local. En espérant qu’il ne fasse pas trop fureur, les Originels n’aiment pas trop qu’il y ait de concurrence sur leur propre territoire, peu importe si il vénère quelques esprits d’une ou deux légendes hùbéïennes.

Elle se retourna vers les deux hommes d’un air faussement joyeux. Hors de question d’aller voir Marcus avec des témoins potentiels même si cela démangeait Mélia de voir dans « quel état » avait laissé la guerre de religion son pseudo père. Qu’il se fasse sa petite tournée à prêcher la bonne parole, ce que lui demande l’Alchimiste c’est qu’il ne se retrouve pas trop vite sur le bûcher.

-Je vais faire un tour à cette place Diamant et voir cette fameuse boutique, ça me videra un peu la tête. Dites Victorien ? Dans quelle auberge Anatolus s’est-il rendu ? Il se rend beaucoup à Hù-beï ? On dirait qu’il connait très bien la capitale.

La question n’est pas si banale car elle intéresse Mélia et plus particulièrement l’Alchimiste. Son fiancé ne s’intéresserait pas plutôt à l’art de guerre hùbéïenne en général ? Leurs armes ainsi que leur tactique militaire ? Les divers manuscrits le laissent sous-entendre et étant fournisseur et fabriquant d’armes, Mélia regrette de ne pas s’être attardé sur le genre d’arme qu’il portait et donc manipulait.
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MessageSujet: Re: Le plus grand port du monde [Mélia]   Le plus grand port du monde [Mélia] Icon_minitimeVen 24 Juin - 22:34

Le trajet menant à la place de diamant était d'une certaines complexité depuis le port. En effet, le port lui même était pour ainsi dire le vieux quartier malgré que ce soit également ici que les infrastructures modernes ce soient le plus développées. Le port du Corsaire, une fois les quais principaux quittés, avait donc cette curieuse apparence de ville à deux niveaux, les bâtiments s'élevant d'avantage tout en prenant en largeur et en superbe a mesure qu'ils se rapprochaient du ciel. Tandis que à proximité du sol, les rues tendaient à être entrecoupées de ruelles sales et humides où vivait les sans abris et où attendaient prostitué, truands et tire bourse. Ces vies ne se mêlaient pas au flot constant dans les rues principales mais gare à celui qui s'aventurerait dans une ruelle, pensant pouvoir raccourcir son itinéraire. Le plus sûr était encore d'attendre le passage d'une patrouille de miliciens pour s'approcher de ce genre d'endroit. Sans quoi on pouvait se trouvé nu et sans le sous plus vite qu'il ne faudrait de temps pour dire : "Par tout les kamis !".

Victorien restât un instant silencieux après que Mélia l'ait interrogé sur son maître, comme si il réfléchissait à ce qu'il pouvait dire. Puis alors qu'ils rejoignaient la rue et après avoir payé le marchand, il déclara :


- Messire Sorquellos ne me tient pas informé de ses allées et venues. J'ignore donc combien de fois il est venu à Hù-béï. Mais je sais qu'il s'arrête dans une auberge du nom de "Aux Saveurs d'Occident".


Peu loquace comme de nombreux hommes de formation militaire, Victorien n'en dirait pas plus avec ces seules questions. Il ne semblait cependant pas fermé à la discussions, il n'avait pas de raison particulière de refuser de parler à Mélia et cette dernière pourrait même faire valoir son rang pour tenter de "forcer" la conversation. Ce qui ne rendait pas la discutions de Mélia plus intéressante pour le garde du corps. Et c'était un homme payé pour agir non pour parler ou penser. Mais une fois arrivés à la place de diamant, il y aurait peu de place pour la pensée. En effet, c'était une nouvelle fourmilière au cœur de la cité et qui étouffait la pensée de sa seule vue. L'endroit était pour ainsi dire gigantesque et la foule qui s'y trouvait rendait la perception de l'autre côté difficile. A elle seule, cette place faisait au moins la taille du port sinon plus et elle était entièrement pavé de ce matériaux brillant qui ne trompait aucun œil. Du diamant pur. Impossible de savoir par quel génie magique ou technique les créateurs de cette place avaient pût entièrement daller cet endroit avec des diamants et à un tel degré de pureté tout en rendant la marche praticable et presque agréable à sa surface.

Tout autour de la place des centaines de bâtiment s'étalaient. Il était aisé de dire que tous étaient récent. Malgré le fait que cette place datait du Premier Empereur de Hùbéï, Jinbéï dit Goldensword, le quartier était moderne comme si les allées et venues des personnes se reflétait sur son environnement. Toute personne circulant quotidiennement à Hùbéï passerait au moins une fois par ici. En effet, les ruelles étant peu conseillées pour le citoyen commun, les grands axes étaient utilisés par la majorité et tous finissaient par vous amener à cette place. Comme un cruel labyrinthe qui vous empêcherait de quitter cette ville gigantesque. En parlant de gigantesque, le seul trajet viendrait s'ajouter sur les épaules de la jeune alchimiste par-dessus le voyage en bateau. Et à présent il fallait encore trouver l'auberge de Marie. Si elle souhaitait le faire et pas déjà rebrousser chemin, il faudrait environs une quinzaine de minutes d'abords passées à marcher puis en demandant son chemin à un garde. Après un regard envieux sur les formes de la jeune fille aux airs exotiques, le garde indiquerait un bâtiment. Plusieurs minutes de marches plus tard, Mélia se tiendrait devant une auberge aux larges proportions dont le nom était "Chez Marie Quatre-Pieds". La porte ouverte devait facilement être suffisante pour quatre hommes en armures de passer de front et chaque fenêtre faisait une largeur équivalente à celle de Mélia si elle ouvrait en grand les bras et devaient faire au moins 60 centimètres de hauteurs. C'était d'autant plus impressionnant que des vitres avaient été posées dans ces fenêtres et que le bâtiment comptait au moins 2 étages sans compter la cave et probablement un grenier.

A l'intérieur de l'auberge les tables elles-même pouvaient généralement accueillir deux fois plus de personnes qu'elles ne le faisaient et les chaises arboraient de larges et confortables accoudoir et bords qui auraient été encombrant dans un établissement de taille plus modeste. De chaque côté de la salle, deux larges cheminées, pour l'heure éteinte, occupaient près d'un quart de la surface de leurs murs respectifs. Enfin, dans le fond de la salle, un long comptoir permettait aux clients de manger et boire face à la tenancière. Cette dernière était à échelle de son établissement, c'est le moins que l'on puisse dire. Le nom de quatre-pieds, prenait tout son sens si l'on pensait à la largeur de cette femme qui pourrait surement, de sa seule main droite, coucher Victorien et trois hommes du même gabarit au sol.


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MessageSujet: Re: Le plus grand port du monde [Mélia]   Le plus grand port du monde [Mélia] Icon_minitimeDim 26 Juin - 21:06

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