L'Origine et le Changement
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L'Origine et le Changement

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 A la recherche d'alliés

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Aeria Domina d'Iradia
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Aeria Domina d'Iradia


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MessageSujet: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeJeu 6 Oct - 22:03

Quatre jours avaient étés nécessaire aux préparatifs du voyage. Il avait d'abord fallut trouver un navire, ce qui ne fut pas difficile, étant donné que le statut de Directrice du Maelström ouvrait de très nombreuses portes et permettait le tissage de nombreuses relations bien entretenues. L'Aile-de-Mer était le nom du navire. C'était un deux mats bien solide, presque neuf, dont la figure de proue représentait, non pas une sirène, mais une nymphe. Puis il avait fallut trouver un équipage, ce qui c'était révélé tout aussi simple que pour le navire. Il était composé du capitaine Etyl Olerraric, un vaillant capitaine qui avait dépassé la quarantaine, endurcis par les années passées sur les flots et les combats qui avaient affutés ses talents martiaux, ainsi que son expérience des combats maritimes. Ensuite venait le quartier-maitre dont la Comtesse avait oublié le nom, le charpentier qui répondait au nom de Aciaron Meith et d'une douzaine d'autres marins. Aucun de ces hommes n'étaient des prêtres, aucuns ne contrôlaient la magie du Dieu Véritable, mais tous étaient de bons combattants. Au moins disposaient-ils tous d'une arme et savaient à peu près s'en servir. De bons marins et de bon soldats, c'est tout ce qu'avait demandée la Comtesse.
Les autres jours avaient étés nécessaires pour rassembler des vivres, des armes, des couvertures, de l'eau et tout ce qui était utile à la bonne marche d'un navire. Elle emportait également avec elle quelques effets personnels, à savoir un sac remplit par les couteaux de lancés qu'elle emportait toujours avec elle, le seul art martial dans lequel elle excellait, en passant, ainsi que diverses couvertures et manteaux qui devrait lui être très utile lors de son arrivée dans les terres barbares, et de très nombreux parchemins, un encrier et une plume. A sa hanche gauche pendait un fourreau surprenant, non pas pour ses stylisations fines et minutieusement travaillées, mais justement par sa sobriété et sa simplicité. Cette épée, hérité de ses parents, était celle qui avait permis à son illustre ancêtre de transpercer le cœur du maudit lors de cette fameuse intervention qui vit la naissance du Comté d'Iradia. Si, par la suite, l'épée avait été de nouveau travaillée par les meilleurs forgerons de Démeria, grace à l'argent gagnée par le Comté, ce qu'elle représentait restait indemne. De la même façon que le Katana représentait tout l'honneur et toutes les valeurs qui régissaient la vie d'un samourai de Hu-Bei, cette épée était le symbole de l'autorité des Comte sur Iradia. Aussi Aeria y veillait comme un paysan veillait sur ses comptes.
Après plusieurs jours passés en mer, l'Aile-de-Mer accosta sur les terres Hu-Bei du Clan de l'Ours, arrivant dans le port situé à l'Ouest de ce territoire. Quelques jours plus tôt, en réalité des qu'elle eut quitté la Salle du Conseil, elle avait immédiatement rédigée un message à l'attention de Kandayû Kanimotsu, le Daymo du Clan de l'Ours. Elle écrivait, avec toute la modestie, le respect et la prudence possible, qu'elle aimerait beaucoup le rencontrer une fois arrivée en ses terres afin de s'entretenir avec lui des problèmes que posaient les barbares oridiens. La venue de ce Maik était une donnée qu'il était necessaire d'étudier pour en connaitre l'étendue. Si les tribus oridiennes réussissaient à se fédérer, alors elle constituerais une force de frappe extraordinaire. Une véritable vague de force et de lames qui s'abbatrais sur tout les ennemis de l' Eternel, à commencer par les minautores.
Accompagnée d'Oyan Unerii, le Guide d'Ambre de Fentaeris, la Comtesse-Prêtresse quitta le navire, laissant les marins descendre également à terre pour aller assouvir leurs instincts primaires dans les tavernes locales. De toute manière, pouvait-elle s'y opposer?
De toute façon, elle pensait à autre chose : à Al'Manhir. Même si elle savait qu'elle ne devais pas laisser son état de santé interférer dans sa mission, elle ne pouvait se l'empêcher. Tout les soirs de la traversée, elle c'était retranchée dans sa cabine où elle avait rédigée cette lettre qui lui était destinée, et chaque matin elle scrutait l'horizon d'une réponse.
Mais pour l'heure, elle devait se ressaisir. Elle avait une mission et comptait l'accomplir envers et contre tout! Elle jouait peut-être l'avenir d'Al'Manhir en plus du sien. Espérons simplement que son double statut de Comtesse démerienne et de Haute-Prêtresse puisse convaincre le Daymo d'accepter de la rencontrer, s'il en avait le temps. En ces temps de guerre contre les barbares, il devait certainement être très occupé, puisqu'en première ligne. Priant intérieurement tout les Kamis qui peuplaient ces terres, elle espérait qu'elle pourrait le rencontrer, son expérience et son savoir serait sûrement un atout précieux. C'est pourquoi elle se dirigea en direction du bâtiment officiel locale.
Si le Daymo ne pouvait ou ne souhaitait pas la rencontrer, alors elle repartirait sur le navire et irons accoster directement en Oridia.
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MessageSujet: Re: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeSam 22 Oct - 12:13

Il n'y avait pas des dizaines de possibilités pour rencontrer le Daymo. Il fallait se rendre à la Cité de l'Ours, située à près de deux semaines de voyages, à cheval de la côte et du seul et unique port sous contrôle du Clan de l'Ours bien que toujours fortement contesté par le Clan du Lion et le Clan de la Mantes. Or deux semaines, Aeria n'en avait probablement pas à jeter par le fenêtre, son temps ne devait-il pas être précieux dans le cadre de sa mission ? Si, probablement et c'est pourquoi, un homme accueillit l'arrivée au port au bout du quai où son navire avait accosté. Il s'agissait d'un homme qui devait faire au moins une tête de plus que plus grand homme d'équipage d'Aeria et dont la carrure évoquait plus celle d'un guerrier que celle d'un politicien et pourtant, il portait l'habit des magistrats Hùbéïs, ainsi que l'insigne du Clan de l'Ours, la marque de la patte griffue de cet animal. S'inclinant légèrement mais gardant son regard plongé dans celui de la Haute-Prêtresse, il salua Aeria avant de se relever et de déclarer en démérien avec accent propre aux Hùbéïs :

- Aeria Domina d'Iradia, Haute-Prêtresse du Culte Originel je présume. C'est pour moi un grand honneur de vous rencontrer, je suis Kanimotsu Atsuhiko. Mon oncle, Kanimotsu-Dono regrette de ne pouvoir vous recevoir en personne mais je suis certains que vous comprenez les impératifs d'un Daymo face à la guerre qui frappe à la porte de son clan. Mon oncle me met cependant à votre disposition pendant la durée de votre séjour dans notre beau pays. Nous avons crû comprendre que vous aviez quelques sujets à discuter avec le Clan de l'Ours alors si vous voulez bien me suivre jusqu'à chez moi, je vous recevrai comme il se doit et nous pourrons discuter de tout ce que vous souhaiterez.

Atsuhiko tendit le bras en direction de la ville qui s'ouvrait à Aeria et Oyan, montrant, comme si ils étaient restés cachés derrière l'impressionnant magistrat, une petite troupe d'une douzaine de soldats à pieds ainsi qu'un porte étendard à cheval et trois autres chevaux scellés. Cet homme avait tout prévu. Mais était-ce celui qu'Aeria voulait rencontrer ? Répondrait-il à toutes les attentes de la Haute-Prêtresse ? En tout les cas, à moins d'avoir l'envie de se lancer dans un long voyage, d'autant plus rude que l'hiver approchait à grand pas de la région. L'invitation du magistrat était déjà, en soit, une invitation plus que charmante à la chaleur d'un foyer et probablement un plat chaud accompagné de thé brûlant comme seuls savent les faire les Hùbéïs. De toute manière, les marins de son équipage avaient déjà commencés à se souler à et à trousser. Elle ne serait pas partit avant demain matin. Si elle acceptait l'invitation, le magistrat lui offrirait son bras dans une caricature de courtoise démérienne qu'il maîtrisait manifestement mal, jusqu'à un cheval brun tacheté de blanc au milieu du front et sur les pattes. Alors ils pourraient se mettre en route en direction de la maison d'Atsuhiko.
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MessageSujet: Re: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeVen 11 Nov - 3:57

Autre pays, autre culture. C'était l'une des choses que sa condition de Dame de la moyenne-noblesse démerienne lui avait permis d'apprendre. Même parmi la gens de a Haute, voir de la Très-Haute Noblesse, on ignorait qu'en Hu-Bei les règles qui régissaient les rapports entre les personnes étaient différentes de celle connues dans la Couronne du Nord. Et pourtant! Parmi les voyageurs, les marchands et les explorateurs, on en voyait beaucoup dire que Hu-Bei était le pays de la politesse et du respect. Et le moins qu'on puise dire, c'est qu'Aéria avait été élevée dans cette optique là. Son père, un invétéré optimiste, pensait en effet qu'une paix solide allait véritablement s'installer entre les deux nations humaines, et que le commerce allait s'intensifier entre les deux pays. Aussi avait-il formé sa famille à recevoir des émissaires et des marchands du sud, qui jamais ne vinrent.

Cela avait au moins eu le mérite de doter sa fille d'une base solide lors de ses voyages.

Droite, impassible, aucuns gestes inutiles, aucuns regards à droite ou à gauche, aucunes nervosités transmissibles d'une manière ou d'une autre. C'était à son hôte de prendre la parole en premier. Elle devait montrer qu'elle était calme et posée, alors que dans son
esprit, c'était le chaos et la confusion. Elle était une femme et lui un
homme, mais tout deux était des nobles. Que faire donc comme salut? Celui auquel elle venait de songer, ou bien celui qui distinguait homme et femme, dans lequel elle poserait ses paumes sur ses genoux et s'inclinerait le plus possible, le degré d'inclinaison étant proportionnel au respect exprimé?
Plus les mains étaient hautes et plus on marquait
de la distinction.
Dans cette terre, ils n'ont pas l'habitude de se
serrer la main.
Dans la cas d'Aeria, qui était une noble au même
titre que celui qui était venu à elle, mais un noble d'un niveau
inférieur, mieux v
alait joindre les deux mains au niveau du visage, ce geste
s'accompagnant d'un petit hochement de tête
. Plaçant ses mains au dessus de son front
et son regard fixant le sol, elle garda cette position lorsqu'elle répondit :

-Kanimotsu Atsuhiko, c'est également pour moi un grand honneur que d'être accueillit par vous et votre famille.

Puis elle reprit sa posture initiale. Le tout était de lui montrer qu'elle maitrisait en partie les coutumes de courtoisie Hu-Bey, et qu'il n'avait pas besoin d'essayer de s'adapter à celle de son invité. C'était au contraire à cette dernière de faire un effort et d'agir comme le voulait la culture du pays où elle se trouvait.

-J'ai eu vent des problèmes que traverse votre pays, aussi votre Oncle est pardonné.

Elle avait été tenté de continuer sur sa lancée et d'expliquer pourquoi elle n'en tiendrais pas rigueur au Daymo de ne pas pouvoir l’accueillir, en grande partie du fait qu'elle n'était qu'une noble de seconde zone, que sa venue n'avait rien d'officielle, et qu'elle passait après la sécurité de son pays. Mais ici, on ne parle pas pour dire ce que l'on sait déjà. Ils n'ont guère besoin des mots. La
relation et le dialogue s'établissent souvent sur de simples petites mimiques,
expressions ou autres signaux para-verbaux.
Et Atsuhiko pourrait voir au travers du regard d'Aeria ce qu'elle venait de penser. Néanmoins, pour ne pas paraitre impolie, elle accepta la bras qu'il lui tendait, acceptant ainsi la proposition qu'il lui avait fait.
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Oyan Unerii
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MessageSujet: Re: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeJeu 24 Nov - 11:22

J'étais perplexe. La femme au corbeau s'agitait en des mimiques étranges qui n'avaient rien à voir avec ce que j'avais pût observer à Déméria. Ce pouvait-il que les humains n'aient pas le même protocole d'un endroit à un autre ? A cette idée, j'avouais me sentir mal à l'aise. J'avais déjà eût énormément de mal à comprendre que entrer dans le château céleste par la fenêtre de la salle d'audience du roi ne se faisait pas et je ne m'imaginais pas devoir apprendre les coutumes de chaque région du monde peuplée par des humains. Néanmoins, la parole de l'Origine se devait de n'avoir aucune frontière aussi décidai-je de bien observer les formes de salutations utilisées ici et ainsi les reproduire dès que possible. Les mortels, de manière générale, apprenait par la pratique. Enfin du moins, je le pensais.

Mais plus que le malaise de l'idée de dizaines de salutations protocolaires différentes, je fut interpeller par l'idée de "problèmes" que traverse le pays de notre hôte. Me tournant vers ce dernier j'étirais mes lèvres dans un sourire et déclarais :


- Kanimotsu Atsuhiko, quels troubles traverse votre pays traverse-t-il ?

Il m'avait semblé que le pays où nous nous trouvions avaient une forte foi en l'Origine au travers de ces plus puissants serviteurs, les élémentaires. Si l'oncle de cet homme était chargé de gérer ce problème, il pourrait probablement apprécier l'aide de l'Origine au travers de ma main et peut-être même celles d'Aeria. En tout les cas, je ne voyais pas autrement pourquoi nous étions dans ce pays si ce n'était pour les aider à se sortir des quelconques troubles dans lesquels cet empire ce trouvait. Mais pour l'heure, j'allais probablement être celui en position de trouble. Je voyais, assez aisément, les montures qui se trouvaient derrière l'homme qui nous accueillait et malgré que les chevaux soient des créatures de l'Origine, je craignais d'avance de devoir en chevaucher un. Je ne l'avais jamais fait et je n'étais pas le plus habile pour parler aux animaux. En fait à moins que je ne trouve un arbre en mesure de le faire, j'en serais tout à fait incapable.
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MessageSujet: Re: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeJeu 24 Nov - 13:55

Atsuhiko ne semble pas particulièrement sensible aux efforts protocolaires d'Aeria. En fait, elle aurait tout aussi pût ne rien faire, il est probable que le magistrat ne s'en serait pas d'avantage formalisé. Il s'incline cependant une nouvelle fois en signe de remerciement à l'égard d'Aeria et déclare :

- Mon oncle appréciera votre compréhension, j'en suis certains.

Il se tourne ensuite vers Oyan. Il ne semblait réellement pas au courant de ce qui ce passait dans l'Empire. On aurait pût s'attendre d'un prêtre qu'il sache lire et donc qu'il ai apprit, par ce torchon pseudo informateur de Keldaïn, que les Minotaures assaillaient la muraille de Jade. Il ne pouvait savoir que l'information était extrêmement déformée ! Inconsistante avec la réalité difficile d'un poste frontalier tel que celui qu'occupe le clan de l'Ours. Mais après tout, même parmi les gens éduqués, tous ne lisaient pas le Keldaïn et les dignitaires religieux étaient parfois un peu trop détachés de la réalité pour s'informer des nouvelles du monde. Enfin, le Keldaïn n'étant pas le reflet de la réalité, était-ce une grande perte ? Le magistrat du clan de l'Ours était persuadé que non. Atsuhiko répond donc à cet étrange sourire que le Guide affichait par un sourire aimable avant de répondre à la question du fervent suivant de l'Origine :

- Et bien, notre glorieux empire subit les assaut des minotaures qui peuplent Oridia. Ce sont des créatures féroces, assoiffées de sang et tout particulièrement motivées à l'idée de percer nos défenses cette année. Mais n'ayez nulle crainte, le Clan de l'Ours tient la frontière sud de l'Empire depuis presque trois siècles, ce n'est pas demain qu'il tombera face à des bovins stupides.

Indiquant ensuite le chemin du bras et laissant Aeria prendre l'autre, il poursuivit : Si vous voulez bien vous donner la peine.

Des chevaux attendaient donc, escorté par une solide escouade de soldats. Les bêtes semblaient être relativement placides, ou en tout cas assez calme pour que même un cavalier débutant puisse se tenir sans trop de difficulté sur leur dos pour peu qu'il n'existe pas son monture. Les soldats se chargeraient d'aider les représentants religieux s'ils éprouvaient des difficultés à monter ou à guider leurs montures et commencerait alors un trajet au travers de la ville portuaire. Au niveau du port, la ville était comme n'importe quelle ville démérienne. Du bruit, des odeurs, des mouvements nombreux. Seuls les visages et l'architecture changeaient fondamentalement. Atsuhiko montrerait avec plaisir les bâtiments les plus imposants de la ville en expliquant à quoi il correspondait comme, l'établissement financier impérial, un lieu ou le commun des mortels pouvait stocker son argent et le mettre sous la protection du divin Sinseï Sho-Qïn mais aussi où l'étranger pouvait échanger ses lourdes pièces contre les billets Hù-Béï, au combien plus aisés à transporter. Il y avait également l'ambassade des Royaumes d'Elvem Adisil, bâtiment détonnant de par son architecture elfique, planté à quelques rues seulement du port et entourés de jardins délicats qui n'étaient pas sans rappeler le cadre féériques de certaines îles de l'archipel. On trouvait également l'école de Magistrature, dont Atsuhiko expliqua qu'il était le président honorifique et le Dojo de la ville où était formé aux armes les futurs samouraïs dans le respect des traditions des styles de combat de l'Ours et aussi ceux spécifiques à la région et à la ville.

Finalement, les cavaliers et leurs escorte arrivèrent face à une large bâtisses mise en hauteur par un large socle de pierre sur lequel elle avait été bâtie. Cela rendait le bâtiment, déjà haut d'au moins trois étages, d'autant plus impressionnant et en ferait probablement, une excellente place forte en cas d'attaque de la ville, le seul accès à la porte principale étant une large volée d'escaliers, ponctuée de quelques statues à échelles humaines représentants les héros de la ville et du clan de l'ours. Arrivés au sommet, des serviteurs attendaient, se proposant de prendre les manteaux des voyageurs qui pourraient se trouver essouffler par la montée. Les deux originels furent ensuite guidés à l'intérieur du bâtiment où une femme accueillie Atsuhiko, s'adressant en lui dans leur langue natale. On demanda à Aeria de laisser ses chaussures à l'entrée, Oyan n'en portant manifestant pas, un serviteur vînt lui laver les pieds puis on les laissa se rendre jusque au bureau du Magistrat. Le bureau d'Atsuhiko était une salle chaleureuse dans la tradition Hùbéï Tout était conçût de manière à ce que l'on puisse le faire à genoux. Une table basse comportait un nécessaire d'écriture ainsi qu'un certains nombre de parchemins, rangés en des piles bien définies et les invités pouvaient venir s'assoir sur des coussins face à la table, des tasses de thé attendant devant eux. Une fois installés, Atsuhiko déclara avec un sourire :


- Dites moi alors Aeria-Dono, pour quels motifs vouliez-vous rencontrer mon oncle ?
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MessageSujet: Re: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeVen 2 Déc - 21:52

-Je n'ai aucune crainte. La puissance de votre clan est de renommée mondiale, il ne fait aucun doute en effet que vous traverserez cette tempête tout comme vous avez traversé les autres.

Les grands guerriers du clan de l'Ours, que l'on assimilait souvent à cet animal d'ailleurs, étaient en effet connus pour être des vétérans de très nombreuses batailles qu'ils livraient presque chaque année, que se soit contre des incursions de minautores ou des oridiens trop téméraires.


-Je suis ici pour y chercher des informations à propos de ces peuples que vous affrontez depuis trois siècles.

Son ton c'était fait un peu plus mystérieux, histoire de chercher à captiver l'attention de son interlocuteur, et de réveiller en lui sa curiosité.

-Je suis envoyée par le Grand Conseil du Culte afin de faire éclater la lumières sur ce Mok'Navan. Quand à sa prétendue bénédiction divine du Grand Immobile, c'est à moi qu'il sera chargé d'en établir la véracité, et si tel est le cas de l'emmener jusqu'à notre Quartier Général afin de lui donner une éducation destiné à faire de lui un vrai fidèle de l'Origine.

Elle prit délicatement la tasse de thé entre ses deux mains, admirant durant un moment le travail d'orfèvre que représentait cette véritable œuvre d'art. Hu-Bei était reconnu et célèbre pour la finesse de son travail. On parlait même, d'après les derniers potins, de la prochaine conception d'un bâtiment de style oriental dans l'une des demeures de la plus grande famille noble de Demeria, une "hubeyainerie", d'après ces même sources. Que cela soit vrai ou non, cete simple rumeur représentait parfaitement l'attrait croissant des grands de la Couronne du Nord pour le travail de l'Empire. Revenant à la réalité de salle agréablement chauffée et joliment meublée, elle reprit d'un ton gardé mystérieux :

-S'il s'avère que le Mok'Navam est bien ce qu'il dit être, alors je l'aiderais à unifier son peuple. Avec les Oridiens unifiés et le soutien et le soutien que leur apportera le Culte, nous réussirons à exterminer une fois pour toute les minautores. Cette race disparaitra à jamais.

Un bien beau projet, mais il y'à une chose à laquelle elle semblait ne pas avoir pensée : que feraient les oridiens une fois les minautores massacrés? Ils auront le champ libre pour déferler sur l'Empire du Sud avec la disparition de leur ennemi de toujours.
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MessageSujet: Re: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeMer 28 Déc - 16:29

Atsuhiko semble pensif. Il prend la tasse de thé et y boit sans se troubler un seul instant de la température brûlante du liquide. Il conserve ensuite le récipient entre ses mains, se réchauffant probablement les doigts de cette manière. Puis il observe les deux envoyés du Culte Originel et leur dit :

- Écoutez, je ne vois pas trop quoi vous dire. Je n'ai jamais conversé avec l'un de ces deux peuples bien que j'ai eût l'occasion d'en tuer plus que ma part. Les minotaures sont un grand mystères pour la plupart d'entre nous de toute manière. Il semble que leurs hardes et les chefs à leurs têtes changent très rapidement d'une année à une autre aussi même les érudits ont du mal à établir des contacts prolongés pour essayer de les étudier. Une idée stupide dans son principe même mais certains les pensent moins barbares qu'ils ne le sont vraiment. Certains sont même allés jusqu'à établir des théories selon lesquelles les minotaures que nous rencontrons ne sont que les rebuts d'une civilisation plus élevée intellectuellement et culturellement parlant. Autant dire que de telle idioties ne vous mèneront nul part. Pour ce qui est des Oridiens, vous le savez sans doute déjà mais ils sont divisées en tribus. Il existe quatre tribus majeures qui possèdent un grand nombre de vallées et cols, les autres tribus quant à elles s'allient, se trahissent ou prêtent allégeance aux plus grandes pour s'approprier plus de territoire et de richesse. Vous ne pourrez pas faire confiance aux tribus mineures qui ne connaissent que très peu du monde extérieur à Oridia et même dans les tribus majeures, seules les Tribus de l'Écorce bleue et de la Montagne Blanche pourraient se montrer amicale à votre égard. La tribu du Vent rouge est constituée de fous de guerre, de berzerks et de tyrans sanguinaires et si vous ne leurs êtes d'aucune utilité, il vous tueront avec autant de conscience humaine que vous en avez étranglant une poule pour le repas du soir.

Sur cette phrase il but lui-même dans sa propre tasse et après un instant de réflexion, probablement pour savoir de quelle façon il allait formuler la suite de son explication, il reprit de la sorte :

- La dernière tribu majeure est celle du Ciel Vert. Si vous débarquez par le Sud, c'est ceux que vous rencontrerez le plus certainement. Ils sont plus subtils que nombre de leurs camarades et vivent dans de gigantesques forêts de pins sans jamais en sortir. Il est même rare que l'on en affronte, hormis lorsqu'un Mok'Navam les rallient à la Horde oridienne. Ils ne sont pas mauvais mais vicieux et vouent un culte sombre aux créatures originelles avec qui ils partagent la forêt, leur offrant en sacrifice tout ce qu'ils jugent impurs. Vous pourriez pensez que votre statut de prêtres vous protégera mais vous vous trompez tout les deux. Vous respirez la civilisation, sans vouloir vous offenser. Les barbares du Ciel Vert ne vivent que par et pour l'Origine, littéralement. Si une créature originelle s'avère mécontente, ils n'hésitent pas à se suicider pour essayer d'épancher leur honte. Les fous.

Les fous ? Atsuhiko ne devait pas se rappeler que les Samouraïs avaient eux-même un suicide rituel et il pouvait être ordonné par des humains, même pas des créatures de l'Origine. Mais on ne voit généralement que la folie des autres, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeMar 3 Jan - 19:59

-Je ne pense pas que mon statut me protège de quoi que ce soit. Les barbares du Sud n'ont jamais fait parti du culte, et ne semble pas vouloir en faire parti. D'après ce que vous venez de décrire, ils ne portent de respect et d'adoration qu'aux créatures originelles et à la nature dans son ensemble. Ils ont certainement leur propre religion, et la mienne n'en est peut-être même pas une à leurs yeux puisque je suis née dans la civilisation. Mais ce que je voudrais savoir, mon ami, c'est si ces êtres sont vraiment les barbares sanguinaires, violents, abrutis et intolérants qui sont décrits dans les livres d'histoire ou s'ils ont un semblant de culture, et que la parole et les actes autres que violents ont une importance à leurs yeux.

La noble réfléchit un instant. Quatre tribus lui étaient proposées, chacune avait son importance et sa spécificité. Mais laquelle allait voir en premier ? La dernière semblait la plus intéressante sur le plan religieux. Peut-être étaient-ils un brin extrémistes, mais ils étaient sans aucun doute les plus intéressants. Mais cela suffisait-il pour les choisir en tant que première tribu approchée par la prêtresse ? Peut-être le mieux était-il d'attendre une quelconque réaction de la part de cette tribu, elle ne resterait sûrement pas longtemps loin des cobats et de armées oridiennes. Il était plus vraisemblable qu'elle viendrait d'elle-même au Mok'Navam. Dans le cas contraire, alors Aéria ira les voir personnellement. Entre fervents adorateurs de la nature, le dialogue serait peut-être plus simple et plus ouvert.
Atsuhiko avait décrit l'a tribu du vent rouge comme la plus puissante et la plus brutale de toutes. S'assurer son soutien serait assurément le meilleur moyen d'avoir une voix et une influence sur le peuple Oridien. Mais cette dernière ne serait que d'ordre purement guerrier. De plus, avant de s'imaginer en détention de leur soutien, il fallait d'abord l'obtenir ce soutien. Or Aéria était loin d'être une très bonne combattante était de plus handicapé par son pied. Et puis, comment être sûre des réactions d'une tribu apparemment si sauvage? Comment savoir s'ils allaient bien réagir à l'approche et aux volontés de la jeune femme? Cette dernière les imaginaient déjà comme de véritables barbares chez qui la femme n'avait aucunes voix et aucune importance. Il fallait donc exclure cette tribu. Ils ne restaient donc que l'écorce bleue et la montagne blanche. Elles avaient été décrites comme les plus amicales et celles qui seraient le plus aptes à écouter la jeune femme. Peut-être serait-il plus sage de commencer par elles, avant de se tourner ensuite vers la puissante tribu du vent rouge et la très mystérieuse et très religieuse tribu du ciel vert.

Bien que n'ayant pas pas encore fait son choix,la religieuse répondit au samurai :

-Imaginons que je veuille rencontrer la tribu de la montagne blanche, quel serait le meilleur chemin pour les atteindre ? Les montagnes semblent hostiles en cette période de l'année, je pense que le mieux serait d'attendre le printemps, non? Et pouvez-vous m'en dire plus sur ces quatre tribus? Si je veux fédérer les Oridiens, il me faudra l'appuie de toutes, d'après ce que je peux apprendre de vos paroles.

Elle porte de nouveau sa tasse à son visage et en boit une gorgée. Cette boisson n'était pas vraiment de son gout, mais elle avait le mérite de parler. A moins que ce ne soit la présence de cet Ours qu'était son hôte? Il fallait avouer que sa taille et sa musculature était impressionnantes, même si elle ne suffisait pas à intimider la Comtesse. Quand on avait affronté des Nécromants et des Nobles pendant une grande partie de sa vie, des soldats faisaient pâles figures.
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MessageSujet: Re: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeVen 20 Jan - 1:22

Atsuhiko écoute attentivement. Une fois que son interlocutrice à poser l'ensemble de ses questions, il clape deux fois des mains avec force. Les larges mains calleuses du magistrat résonnent dans le bâtiment dont seules des cloisons de papier séparent les salles. Un homme tire immédiatement sur le panneau coulissant en entendant l'appel du maître des lieux. Il se trouve à genoux et il est probable qu'il se soit longtemps trouvé là, attendant qu'on l'appelle. Il semble avoir un grand âge et un long bouc blanc et soyeux témoigne à meilleur titre que ses rides que l'on pourraient jurer être en fait des cicatrices et qui paraissent donc peu profonde bien que lugubre. Malgré les habits d'un érudit et une carrure similaire, l'homme à, posé près de sa cuisse gauche, un katana, marquant son statut de samouraï et ses cheveux blanc son tiré en arrière. S'inclinant devant son maître et son invitée il déclare :

- Watashi ga kuma ni tsukaeru tame ni ikiru, Atsuhiko-Sama. Déclare le vieil homme dans sa langue natale.

- Sābisu Kizuato-san ni yoru kuma to no seikatsu. Lui réponds le magistrat avant de reprendre. Pourrais-tu faire partager à dame Domina-Dono ton savoir des terres oridiennes et de leurs tribus ? Puis se tournant vers Aeria il déclare, Kizuato-san, il y à de cela près de 20 ans, à été bloqué en Oridia durant 37 mois. Il en ressortit grandit dans le corps et l'esprit et devînt l'un de nos principaux atouts dans la connaissance des barbares et des minotaures ainsi que de leurs terres.

L'homme n'accorde pas un regard à la Comtesse et s'incline une nouvelle fois avant de refermer la cloison. Quelques secondes plus tard, la cloison est rouverte et Kizuato se trouve à nouveau là, un large étui à parchemin sous le bras. Attendant un signe de tête que Atsuhiko lui donna rapidement, il pénétra dans la pièce, refermant la cloison de papier derrière lui avant de déplier sur la table une large carte qui semble avoir été achevée il n'y à que quelques semaines tant elle était blanche et nette. Une brève signature au bas du document indiquait que cet ce vieil homme qui l'avait écrite et dessinée.

- Ce carte, reproduit par modèle fait par moi dans peau tannée et pigment. Il pointe une longue zone bleuté qui longe une large partie de la frontière entre Oridia et Hù-Béï. Ici, Burūjuhi. Il désigne un large groupe de montagnes immaculées à l'Ouest du pays. Howaitomaunten. Il désigne une importante zone rougie à l'Est. Akaikaze. Enfin, il désigne une fine ligne verte. Là, début de forêts profondes, sans noms. Partagées entre les esprits des enfants des Kamis et Gurīnsukai.

Il n'était pas difficile de distinguer chaque tribu, notamment grâce aux couleurs. Mais il y avait d'autres couleurs sur la carte. Notamment une large masse noire au centre géographique d'Oridia. Si Aeria se demandait ce qu'était cet endroit, Kizuato répondrait à la question avant même que celle-ci ne lui soit posée.

- Ici, Kodoku-kan. D-Daisaulation dans ta langue. Un carré bleu se trouvait d'ailleurs non loin de là du point de vue de la carte, séparé du Kodoku-kan par une chaîne de montagne. Kizuato montra se carré. Scoltaw. A l'opposé mais plus proche du Kodoku-kan, se trouvait le dessin de ce qui semblait être une porte. Minotaurosu.

- Domina-Dono souhaiterait se rendre auprès de la Tribu Howaitomaunten Kizuato-san. Déclare Astuhiko une fois les explications du vieil homme achevées.

Ce dernier pointe alors ce qui semble être un espace entre deux montagnes à l'ouest de la frontière entre Hù-Béï et Oridia. Faisant glisser son doigt le long des vallées et cheminant sur des cols, il finit par arriver au territoire de cette tribu. Montrant cinq doigts à Aeria il dit :


- Partir maintenant, 5 semaines.
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MessageSujet: Re: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeDim 22 Jan - 23:44

Cette carte était probablement la chose la plus précieuse et la plus utile que pouvais faire le fils de l'Ours. La connaissance était la seule chose qui permettait de survivre dans ce monde civilisé. Alors quand on décidait de partir pour les étendues les plus sauvages et les plus inhospitalières possibles, c'était un atout indéniable. La carte semblait correspondre à celles qu'avaient déjà vu Aéria des terres oridiennes, mais la différence était que celle de l'honorable vieil homme était hautement plus précise et complète. Un avantage considérable. Les barbares connaissent leurs terres mieux que quiconque, c'est indéniable, et même cette carte n'accordera pas le même avantage à la Comtesse. Mais au moins, elle lui permettrais de s'en approcher, de cet avantage!

Elle remarque effectivement le tracé noir qui semble gangrener Oridia. Au vu de la couleur, elle l'aurait presque devinée. Ainsi la Désolation se trouvait à cet endroit? Elle ne s'y était jamais intéressée auparavant, se contentant des rumeurs et des racontars que les paysans s'échangeaient dans les tavernes entre deux verres d'un alcool de piètre qualité. Mais à présent... Elle regrettait cet lacune. Les désolations se trouvaient jute à l'entrée du territoire des minotaures. A coup sur, ces derniers devaient habiter à l'intérieur des montagnes, et ce territoire être leur première ligne de défense contre une invasion. Mais qu'était-il réellement? Que pouvait-on y trouver réellement?

Ce sont ces questions que la jeune femme posa à Kizuato :

-Honorable érudit, que savez-vous de Kodoku-kan? Si je devais en croire les histoires dont ce gave mon peuple, on y trouverais tout autant qu'on y trouverais rien.

On aurais put croire que, vu l'éducation et la haute estime que la comtesse avait d'elle même et de sa position, liée autant à son statut de Haute-Prêtresse que de Noble démerienne, elle se serait montré outragée du peu d'égard et de respect que le vieil homme lui témoignait, ne serais-ce que dans la façon dont il avait regardé, ou plutôt son absence de regard. Mais elle ne fut sujette à aucun sentiment. Elle comprenait bien ce que pouvait ressentir le samouraï, ou plutôt tachait de lui trouver des excuses plus ou moins valable tel que "les femmes dans ce pays n’ont peut-être pas le droit d'avoir un rang tel que le mien" ou encore "il ne m'aime pas les gens du nord" ou bien "il n’a jamais vu de femme ayant de l'autorité" ...

Et puis, l'aide qu'il lui accordait témoignait de son bonne (ou de sa loyauté et de son obéissance à son maitre, qui sait?) En tout cas, elle était la bienvenue!

Mais une nouvelle donnée lui revint en tête : ce Maïk, l'Enfant annoncé sensé unir toutes les tribus oridiennes. Se tournant vers Atsuhiko autant que vers le sage, elle leur demanda :

-Vous qui combattez les Oridiens depuis votre enfance, vous qui avez connus ces barbares comme des clans disparates sans organisation ni unité, que pensez-vous de ce Mok'Navam? Trouvez-vous que quelque chose ait réellement changé chez les tribus d'Oridia depuis son Annonciation? Pensez-vous qu'il est réellement capable d'unir son peuple et de représenter une menace?
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MessageSujet: Re: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeMer 25 Jan - 16:06

Lorsqu'Aeria lui parle, Kizuato ne semble pas réagir. Il regarde droit devant lui et on pourrait croire que son regard plonge dans celui d'Aeria mais pour peu que celle-ci observe ne serait-ce qu'un peu les yeux noirs du vieux samouraï, elle verrait que son regard passait aussi sûrement au travers d'elle que si elle avait été faite de verre. Astuhiko semblait cependant intéressé par la question d'Aeria. Achevant son thé d'une ultime gorgée il posa les mains sur la table devant lui, les observant un instant avec une moue pensive avant de dire :

- Je ne dirais pas que les barbares sont sans organisations ni unités. Si ils n'étaient pas fondamentalement une seule nation, ils n'auraient jamais pût résister aux incursions impériale au travers des siècles. Ce qui leur manque est un gouvernement central. Ils trouvent cela en temps de crise au travers des Mok'Navams mais à ce moment là, il faudrait que l'un d'eux puisse instaurer un principe d'hérédité et instauré une dynastie pour que leur pays se stabilise et s'élève. Mais à leur niveau les tribus, aussi barbares et acculturée soient telles, disposent d'organisations pour certaines copiées sur des rituels et habitudes impériaux. Bien que ce point soit beaucoup plus discutable avec les Tribus du Vent Rouge et du Ciel Vert. Cependant il serait impossible de savoir ce qui à changé depuis l'arrivé de leur Enfant-Mok'Navam, même ce torchon de Keldaïn est incapable de tout savoir. Mais si je sais une chose, c'est que si ce garçon n'avait pas la moindre chance d'unir les tribus barbares, les dites tribus ne se seraient jamais affrontées pour la vie de l'enfant.

Se tournant ensuite vers Kizuato, Astuhiko parle en hùbéï pendant quelques secondes avant de faire un signe de main en direction d'Aeria. Son regard se situant finalement dans celui de la démérienne, Kizuato déclare :

- De so ni wa nani mo arimasen, chōdo akumeidakai-jū to baddoranzu. Kami no shinu negai o hyōgen suru tame ni bōken o motte imasu.

- Il n'y à rien à la Désolation, seulement des bêtes infâmes et des terres ingrates. S'y aventurer s'est exprimer aux kamis le souhait de mourir. Traduit le magistrat, la mine sombre.
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MessageSujet: Re: A la recherche d'alliés   A la recherche d'alliés Icon_minitimeSam 24 Mar - 0:15

-Vous craignez cet enfant ... !

Un murmure, un simple murmure presqu'inaudible qui n'a put acceder aux oreilles de Kizuato ou d'Astuhiko, mais qui fit l'effet d'un hurlement dans l'esprit de la Haute-Prêtresse. Si la menace que représentait le Mok'Navam Maïk était prise au sérieux par un membre de la famille du Clan de l'Ours d'Hu-Bei, alors c'est que son destin était véritablement fabuleux. Il serait un allié de choix pour les Originels, en même temps qu'un ennemi mortel pour l'Empire. Le scénario catastrophe d'une guerre entre deux nations de même croyance devait absolument être évité. C'était la raison de la venue sur ce continent d'Aéria. Elle devait aider à l'unification des Oridiens et les faire attaquer Athée à la place d'Hu-Bei. Seul l'Origine savait ce qu'il adviendrait d'eux par la suite. Mais ce qui allait se passer en Suménia dans les années à venir pourrais fort bien voir se changer la face du monde, tout comme elle pourrais voir l'échec retentissant de la Comtesse Domina.

D'ailleurs, Comtesse, l'était-elle encore? Elle était partit depuis si longtemps à présent de sa terre natale qu'il lui semblait presque qu'elle y devenait étrangère. Revoir la tour Castenubila était son plus cher désir depuis déjà quelques jours. Puis elle repensait à Al'Manhir, au Culte et à son Dieu. Elle avait un rang et des responsabilités à tenir. Elle avait sciemment choisit de devenir Haute-Prêtresse, et aurait dut se douter à l'époque qu'elle n'aurait jamais assez de temps pour occuper la fonction de Comtesse et celle de religieuse. Elle ne pouvait remplir une fonction sans en négliger la seconde.

Pensive, elle revint soudain à la réalité de la situation lorsque la raison de sa présence ici lui revint en mémoire. Trouver des informations et des alliés avant de s'aventurer dans les terres sauvages et dangereuses d'Oridia.

-5 semaines de voyage ... Quel est la meilleur période pour partir selon vous?

Si elle pouvait entre-temps rester en cette demeure et y lire les ouvrages concernant Oridia, se familiariser à la langue des barbares et à leurs coutumes, tout en approfondissant ses connaissance sur la culture raffinée de ses hôtes, ce serait l'idéal. Mais au vue de la situation géopolitique actuelle, il n'y avait aucune chance que la famille d' Astuhiko accepte de s'encombrer durant plusieurs semaines d'une étrangère infirme d'une jambe, même si elle savait combattre, même si elle savait manier la magie.
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