Les Mystiques

Voici un autre écrits made in moi.

né d'un concours pour inventer une nouvelle "classe' de personnages pour un MMo nommé Guild War j'avais poster ceci

Ce récit est un de ce que je trouve comme étant un de mes plus réussis, je serais curieux d'en connaitre votre avis

La légende des Mystiques

I : Hivernel, une période de fêtes.

« Hivernel », pour beaucoup il s’agit de la période la plus festive de l’année. La période pendant laquelle on oublie tout ses malheurs, tout ces différents pour partager ses cadeaux, son amitié ou son amour avec son entourage. Hivernel est la période ou les gens essayent d’être heureux, de faire plaisir à leurs proches, de se réunir autour d’un bon repas chaud, de renouer les liens avec les personnes qui se sont éloignées pendant l’année, bref de s’apporter un peu de bonheur en cette période glacée. Malgré la rudesse de l’hiver et l’espièglerie des Grentchs, on peut sentir une immense chaleur dans le cœur des habitants ou le mot « fraternité » prend tout son sens.
Pour d’autre il s’agit du rituel annuel pendant lequel Grenth et Dwayna s’affrontent, ou les Bonhommes de neiges et les Grentchs aident les héros à combattre à grand coup d’inoffensives boules de neiges pour faire triompher leurs divinités jusqu’as l’année suivante.

Pour moi cette période de l’année est aussi synonyme d’un rituel annuel mais celui-ci n’as rien d’une fête… C’est un véritable enfer.
J’agis dans l’ombre, pour vous, pour assurer votre sécurité, sauver votre vie du danger qu’annonce cette période de l’année. Je ne fais pas cela par altruisme, il en va aussi de ma propre survie.
Chaque année à la période d’Hivernel, il revient. Son but est toujours le même : prendre ma vie, mon âme, dont il a besoin pour faire ce qu’il a déjà fais de par le passé. Chaque année il se fait plus fort et moi plus faible. Et chaque année je dois l’affronter pour survivre, sachant pertinemment qu’il reviendra à l’Hivernel prochain et que la victoire sera encore plus difficile.
Je me nomme Fearghus, et je suis un Mystique, Le dernier existant sauf en cette période de l’année ou, par je ne sais quel procédé démoniaque, il arrive à revenir à la vie.
Cette personne dont je vous parle est celui que l’on surnomme Le Tueur des Dieux et cet homme est en tout point mon contraire, c’est également mon propre frère…
Autrefois nous étions proches au point de partager absolument tout et les nôtres, les Mystiques, étaient nombreux. Aujourd’hui à chaque fois que l’Hivernel me permet de vivre une année de plus, à chaque fois que je suis obligé de renouveler ce fratricide obligatoire pour ma survie, ces souvenirs me déchirent le cœur.

C’est donc avec tristesse que je regarde le paysage autour de moi. L’arche du lion s’habille de mille feux pour Hivernel. Les enfants jouent avec les plus grands dans la neige, essayant de donner leurs cadeaux avant de les Grentchs ne les détruisent. Certains coursent ces mêmes Grentchs pour se venger de leurs mauvais tours, bref tous s’amusent ignorant mon funeste destin.
Je décide donc de retourner à mon humble demeure pour préparer mon équipement et pour me préparer physiquement et psychologiquement à cette épreuve que m’impose la vie chaque année.





II : Départ :

Après avoir marcher pendant presque une demi-heure vers le nord, une fois sortit de l’arche du lion. Je pus enfin apercevoir mon antre, une simple petite maison d’où un mince filet de fumée s’échappait de la cheminée, indiquant qu’elle était finalement rentrée. Je fus réconforté à l’idée d’être enfin arrivé et de pouvoir me réchauffer un peu au coin du feu par ce temps glacial.
En poussant la porte d’entrée je pus la voir, Kathleen, cette douce et radieuse jeune fille qui vivais avec moi depuis maintenant presque huit années et qui prenais un malin plaisir à égailler mes journées grâce à son magnifique sourire. Au moment même ou je rentrais dans la maison je pus voir qu’elle était en face de la cheminée, ustensiles de cuisine à la main, en train de finir de faire cuire dans un chaudron ce qui serais notre diné ce soir la.
Lorsque je rentrais dans ma demeure, Kathleen, toujours aussi souriante, m’invita amicalement à m’approcher d’un ton enjoué.
« Bonsoir Fear, viens donc te réchauffer un peu près du feu en attendant que note diner soi prêt ».

Je m’exécutais et m’installa à coté de la cheminée, juste en face d’elle. D’une manière, ma foi, fort naturelle la conversation s’engageât. Nous parlions de tout, de rien, de sujets divers sans importances particulière sans toutefois évoqué celui que le destin me réserverais bientôt. Bien que je ne lui ai jamais avoué, j’admire sa force de caractère.
Cette jeune enfant a eut un passé douloureux et pourtant le surmonte avec le sourire bien mieux que je n’aurais put le faire. Comme je vous le disais plus haut, j’ai rencontré Kathleen il y a de cela huit années et les circonstances n’étaient pas vraiment ce que l’on peu appeler « heureuses ». C’était au nord des Sources Chaudes de Bergen, peu après Hivernel que nous nous sommes rencontrés. Mon adversaire avais trouvé une maison non loin des sources et avais accusé ses occupants de s’opposer à son autorité. Il les avait exécutés sans aucunes sommations en guise de représailles. Kathleen n’avais qu’une quinzaine d’années à l’époque et elle a dut surmonter cette épreuve seule. Laisser pour morte par son agresseur, elle était cependant en piteux état quand je l’ai trouvé et, si ses plaies ne la tuais pas avant, elle serait sans doute morte de faim ou de froid par la suite. Je l’ai donc ramené chez moi pour la soigner, la nourrir et finalement lui offrir un toit. Cette enfant avais souhaité rester avec moi, elle avait tout perdu et étais seule désormais. J’ai choisis d’accepter, peu être pour contrer ma propre solitude, ou alors parce qu’elle me rappelait énormément ce que j’étais à son âge. Je crois surtout que je l’ai gardé avec moi car je me sentais coupable des actes de mon frère.
Quoiqu’il en soit aujourd’hui je ne regrette aucunement mes choix et, bien que mon but n’ai jamais été d’en faire une des nôtres, je me suis attelé à la tache de lui apprendre les compétences des Mystiques. A ce sujet, même si elle est loin d’être une experte, je dois avouer qu’elle se débrouille plutôt bien mais je ne finirais pas sa formation. Je ne lui ferais pas l’affront de lui faire partager mon fardeau, ma malédiction.
Je fus sortit de mes pensées par une question anodine de Kathleen
« Tu tiendra ta promesse cette année Fear ? »
Je lui répondis simplement, regardant le feu bientôt éteint, signe avant-coureur de l’heure tardive nous aspirant au repos.
« Bien sur. Je ferais tout pour ça, comme chaque années »
Je me dirigeais vers ma chambre pour enfin me reposer, bien que je sache que le sommeil ne sera pas facile à trouver cette nuit.
Tandis qu’elle dormait paisiblement, je restais assis face à « Destiné » et « Dard », mes deux fidèles lames Daito, pensif et terriblement nerveux à l’idée de l’affronter de nouveaux.

Demain je partirais à l’aube…





III : A la recherche de mon destin :

L’aube... le soleil se lève à peine, donnant milles reflets colorés au paysage enneigé autour moi. Un magnifique spectacle dont plus personne n’as le temps de prêter attention malheureusement mais qui fais partit de ces petites choses qui auraient put attendrir le plus dur des guerriers à l’époque de la grande Guerre des Guildes.
Equipé de « Dard » et « Destiné », je regarde une dernière fois Kathleen encore endormie et décide de partir à la recherche de mon destin. C’est donc la mort dans l’âme que je pars donc à la rencontre de mon frère, à l’affut d’un quelconque indice me permettant de le localiser.
Au milieu de la matinée, j’arrivais en vue d’un point de garde proche de l’Arche du Lion, une simple tour de pierres de quelques étages au milieu d’un camp de fortune taillé dans les arbres avoisinants, tenus par des soldats ascalonniens qui avaient quitté leur patrie quelques années plut tôt à cause des Charrs et je décidais de faire une halte la bas, espérant glaner des informations.
Un silence anormal régnais la bas, comme s’ils n’y avaient plus personne, mais la fumée s’échappant du camp laissais sous-entendre le contraire. En m’approchant du camp un sentiment d’oppression se fit sentir, léger de prime abord, puis de plus en plus pesant. Un sentiment funeste m’envahissait et une odeur familière envahie mes sens, cette odeur était celle de la mort.
Quelque chose de terrible venais de se dérouler dans ce camp et je franchissais les remparts afin d’en savoir plus. L’intérieur du camp était en un état pitoyable, plusieurs corps de soldat gisaient au sol mais également celui de grentchs, sans doute venus faire quelques tours malsains, ainsi que les morceaux des envoyés de Dwayna sensé les corriger. La position des corps indiquaient qu’il y avait eut lutte et que visiblement ils ne luttaient pas les un contre les autres mais bel et bien ensembles contre un adversaire commun. Les dégâts sur le camp étaient considérables. La poudrière avait explosée ainsi que le dernier étage de la tour, laissant le sol de ce dernier faire office de toit pour l’étage précédent. Les explosions avaient dispersé des débris enflammés, créant des incendies un peu partout dans les tentes et le mouvement de panique qui en suivit avait laissé des traces très claires. Parmi toutes ses traces fuyants hors du camp ou allant vers les réserves d’armes avant de mener aux corps de leurs auteurs il y en avait une bien plus nette, se dirigeant vers la tour de garde et les cadavres sur le chemin menant a cette tour indiquait bien que les gardes d’Ascalon avait affronté un seul et unique ennemi.
Un seul homme était capable d’une telle tuerie, celui que je cherchais et les traces de combats laissés ça et la montraient clairement son style de combat, celui des Mystiques. Les traces de pas entraient dans la tour mais aucunes n’en sortaient, comme s’il était encore a l’intérieur de celle-ci et je décidai donc d’entrer moi aussi pour le retrouver encore une fois.
Le rez-de-chaussée de la tour était propre et dépouillé, aucuns éclairages, une simple table en bois et un escalier montant au second des trois étages de la construction. Visiblement il n’y avait pas eut combat a cet étage, probablement qu’il ne leur avait pas laissé le temps de descendre les escaliers. Résolument je me dirigeais vers l’escalier pour accéder au niveau supérieur.
Les éclairages de ce niveau étaient brisés, laissant le lieu dans la pénombre. Malgré l’obscurité ambiante, on pouvait distingués le spectacle macabre de la pièce.
Les corps des soldats étaient dispersés dans toute la pièce et une forte odeur de sang en imprégnait les murs. Les signes d’une terrible luttes en disais long sur ce qui c’était passé. Visiblement les soldats avaient été décimé par un homme pourvu de deux épées, le style similaire au miens, le style de combat Daito avais été maitrisé ici à son paroxysme et en disais long sur le niveau de mon adversaire, apparemment superieur au miens. Les traces de lames étaient particulières, lui servant de signature et signifiait une chose, mon frère avait retrouvé ses armes : Shibièn, l’épée maudite et son opposée Tenrô. J’avais enterré ces armes au cœur du désert élonien il y a de ça plusieurs années et je les pensais perdues à jamais depuis que Varesh Ossa avais ouverte une brèche vers le tourment juste au dessus d’elles mais visiblement il avait réussis à les retrouver ce qui signifiait pour moi que le combat serais encore plus ardu.
C’est difficilement que je gagnais le dernier étage, quittant ce lieu sombre et morbide pour atteindre le sommet de la tour...

IV : Danses fraternelles :

Il est ici, assis sur les gravats de l’explosion de cet étage tel un roi guerrier assis sur son trône, me contemplant avec son air dédaigneux tel un terrifiant seigneur regarderait un de ces misérables serfs. Ces deux épées trônaient à ces cotés et il semblait m’attendre, ici même, depuis une éternité.
Cet étage, le dernier de la tour, était complètement détruit et donnais une allure toute particulière à la situation, comme ci nous allions nous combattre au sommet du monde.
Grace à cette hauteur nous pouvions voir à plusieurs lieux le paysage tout autour de nous, et au loin, juste derrières mon frère Valen, nous pouvions voir l’Arche du Lion briller de mille feux sous ses festivités d’Hivernel.
Valen se leva et pris ses armes, me désignant avec l’une d’entre elle avant de prendre la parole.
« Et bien te voici enfin, Fearghus, tu sais pourtant à quel point je déteste quand tu me fais attendre. Cette année sera notre dernière rencontre, et la fin de leur règne. »
Je me mettais silencieusement en garde, prêt à attaquer sans la moindre hésitation quand une explosion derrières Valen, en direction de l’Arche du Lion, nous surpris.
Les feux d’artifices étaient lancés et cela ne signifiait qu’une chose, Les avatars de Grenth et Dwayna étaient arrivés et le « combat » pour la fin de l’hiver avait commencé. Valen sourit et me lançât d’un ton arrogant
« Quelle mise en scène! Regarde les s’amuser, ceux pour qui tu te bats, ceux pour qui tu vas mourir. Quelle spectacle, notre combat sera celui des dieux ! ».
Valen et moi étions face à face, nos armes, prêtes à trancher, vibrant d’excitation dans nos mains. Nos regards se soutenaient, attendant l’instant propice pour attaquer. Cet instant sembla durer une éternité et, c’est au moment même de l’explosion du plus fort feu d’artifice que nous nous foncions dessus, toutes lames dehors.
Nos lames se croisèrent au rythme endiablé de cette danse macabre, les détonations des feux d’artifices au dessus de nos têtes masquant le bruit de nos lames s’entrechoquant.
Soudainement un halo verdâtre entoura les lames de Valen et c’est en parant ses coups que je compris le but de cet halo. Je sentais ma vie se faire aspirée peu à peu par ses lames devenues très hautement vampiriques et ce, que le coup ricoche sur mon armure ou même sur ma lame. Je n’avais pas beaucoup de solutions, ces armes ne devaient me toucher tout aucuns prétextes et seule la danse du mystique devrait me permettre d’esquiver ses attaques le temps que les effets de son enchantement ne s’estompent.
Voyant les effets de ma pause de combat, Valen sourit et me lançât, tout en se lançant un des uniques enchantements de notre profession, la vélocité du danseur :
« Pas mal mais voyons combiens de temps tu tiendras si j’augmente la cadence ! »
Politesse pour politesse, je me lançais exactement le même sort, plaçant ma rapidité à égalité avec la sienne jusqu’as ce que les effets de nos techniques mutuelles s’estompent.
Décidé à attaquer avant lui, j’exécutais un nouveau rituel de notre art, composé en trois mouvements, la danse des douleurs. Le premier coup surpris Valen et le heurta de plein fouet a la jambe, lui causant une infirmité, le deuxième coup, porté en feinte, lui lacera l’avant bras, lui causant un abondant saignement et lui faisant échappé un juron qui fut interrompu par le troisième coup, porté avec le pommeau de mon épée et visant sa mâchoire, lui brisant une dent et lui causant la stupeur pour quelques secondes.
Ne voulant lui laisser aucuns instants de répit je lui fonçais dessus, mais je fus arrêté net par son poing, que je n’avais pas vus venir se loger en plein sur mon estomac et qui, malgré mon armure, me fit perdre le contrôle de moi-même l’espace d’un instant. Valen profita de ce moment de confusion pour me porter un deuxième coup de poing, en plein visage, me faisant reculer et me plaçant à la distance que mon frère souhaitait pour m’infliger son double coup d’épée. Le coup fut extrêmement violent, Les doubles lames lacérèrent mon armure au niveau du torse et m’infligèrent une blessure profonde, suivit bien sur d’un important saignement. Combattre contre lui avec une armure brisée serais suicidaire et, profitant de son infirmité, je m’éloignais pour me soigner grâce à l’épuration naturelle.
J’eus a peine le temps de lancer mon épuration qu’il était déjà sur moi malgré son infirmité, il avais profité du laps de temps pendant lequel je m’éloignais pour se soigner lui aussi et j’eus a peine le temps de parer son coup d’épée après avoir lancer mon épuration naturelle. Lorsque je parais son attaque, je pus constater que celui-ci était nettement plus puissant que la normale, ce qui m’indiquait que mon frère était en train d’effectuer la danse des armes. La puissance de ses coups était si élevée que j’avais l’impression que mes poignets tenant mes lames risquaient de se briser à chaque impacts.
La situation était critique pour moi, je ne pouvais pas rester plus longtemps à parer et encaisser ses coups surpuissants grâce à sa pose de combat et à chaque fois que je tentais de moi soigner en utilisant la bénédiction du shaman, ces coups, tel des coups de marteaux, ne me laissaient pas le temps de terminé mon incantation.
Ma seule alternative s’avérai risquée, mais je n’avais pas d’autre solution, si toutefois elle venait à échoué, je n’aurais plus assez d’énergie pour combattre, et je me retrouverais à sa merci. Mais entre ça et mourir maintenant sous ses coups, mon choix étais déjà fait…
Rassemblant mes forces pour cette invocation, j‘exécutais la Danse des Fous, en temps normal, cette danse particulière me permettait de causer de graves blessures à mon adversaire si je le touchais, de plus je bénéficierais de son flux vital pour me soigner. Cependant si je venais à rater mon coup les conséquences seraient…. Désastreuses.
Les deux premiers surprirent Valen et me donnèrent assez de force pour me redresser. Le troisième coup, porté en plein ventre, le fit reculer de deux pas mais c’est à cet instant qu’il comprit quel rituel je venais d’accomplir. Valen me regarda en souriant et me lançât :
« La Danse des Fous, un des rituels les plus efficaces, mais disposant d’un énorme point faible. Un grand Mystique comme toi doit le savoir non ? »
Le quatrième coup fut porté dans le vide et me causa une grande douleur dans l’abdomen. Valen souriait. Son rituel aussi était terminé et il savait que sous l’emprise de la Danse des Mystiques, je ne pourrais rien contre lui. Mais son sourire s’effaçât lorsqu’il me vit lâcher mes armes et compris que mon piège avais marché à la perfection. Je saisis valen de mes deux main et exécuta mon dernier rituel, cette danse qui devrais lui être fatal… et me laisser dans un état proche de la mort, si j’échoue je serais à sa merci donc aucunes erreurs de ma part n’est envisageable. Reconnaissant le rituel que j’exécutais, Valen ne pus s’empêcher de me hurler :
« Tu es fou, si tu exécute la Danse des Ames Sacrifiées maintenant tu nous tuera tout les deux ! »
Cet instant fatal, cette danse au rythme endiablé pendant laquelle ma vie et la sienne se faisaient douloureusement aspirées par nos rituels, semblât me durer une éternité. Ce n’est qu’au bout de ses nombreuses et interminables secondes que je lâchais le corps enfin inanimé de mon frère et que je tombais à genoux. Je regardais le spectacle que m’offrais l’Arche du Lion, des feux d’artifices par milliers, les gens s’amusant, buvant et criant leur bonheur. Le printemps l’avais emporté et c’est les larmes aux yeux que je lâchais dans un sourire :
« Dwayna a gagné ».
Un instant de silence survint et je pus entendre ce bruit qui me mit en alerte. Le bruit d’une respiration et en regardant le corps de Valen, je pus voir qu’il respirait encore mais n’avais plus assez d’énergie pour combattre lui non plus. Visiblement il n’avait même plus la force de se relever et le combat était terminé pour lui. J’entrepris douloureusement de me relever et de prendre mon épée pour l’achevé. Une fois posté au dessus de lui je lui lançai simplement, avant de rabattre mon épée.
« Repose en paix… Jusqu’au prochain Hivernel ».
A ma grande surprise Valen me répondit, dans un murmure à peine audible, « Pour toi, il n’y aura plus d’Hivernel » et, au moment même ou mon épée lui ôtât la vie, je sentis sa lame s’infiltrer en moi, me transperçant à l’endroit même ou mon armure fut brisée.
Je m’écroulais sur le dos, sentant la douce chaleur de mon sang couler peu à peu hors de moi. Mon esprit commence à s’estomper, ma vue se troubler, mon ouïe s’effacer… Je n’entends plus les bruits festifs de l’Arche du Lion, je ne vois plus leurs lumières colorées. Je suis seul ici, mourant dans le froid, dans l’obscurité, dans le silence.
Ma dernière pensée fut pour elle. Oh Kathleen, je suis tellement désolé, je n’ai pas put tenir ma promesse cette fois-ci, je n’ai pas su vaincre l’hiver, ni esquiver son coup de poignard glacée. Kathleen, je ne reviendrais pas auprès de toi mon adorée. Kathleen, je t’aime tant.

V : épilogue :

Cela vas faire bientôt six mois qu’Hivernel est terminé, six mois que Fearghus c’est sacrifié et que j’ai juré de le venger. J’ai put lire les arcanes secrètes et j’ai compris le secret ton immortalité. Cela n’as pas été facile et, au pris de nombreux sacrifices, en chair, en sang et en âmes, j’ai put maitriser le seul rituel élite existant chez ceux de notre professions. Je ne te tuerais pas pour sauver le monde, Valen, mais par vengeance, uniquement par vengeance.
Maudit Valen, le prétendu « tueur des dieux », moi Kathleen, je t’en fais le serment, le prochain hiver sera ton dernier. Et ce même si j’y sacrifierais ma vie, le prochain Hivernel sera notre Dernière Dance.

comme je disais dans le premier poste, cette classe devais être "jouable" donc j'ai eut aussi a crée l'aspect technique qui a donc du coup ... un certain role explicatif dans ce RP
je le rajoute sous spoiler ici même pour info

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